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Sciences sociales et politique sociale : Des dilemmes nationaux aux opportunités mondiales: UNESCO SHS
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Sciences sociales et politique sociale : Des dilemmes nationaux aux opportunités mondiales
Sciences sociales et politique sociale : Des dilemmes nationaux aux opportunités mondiales Les sciences sociales, à travers leur histoire, ont toujours entretenu des relations ambiguës avec la politique sociale. Quand le terme et le concept de sciences sociales ont commencé pour la première fois à être utilisés au milieu du XIXème siècle, les premières organisations qui sont apparues pour promouvoir les sciences sociales ne se trouvaient pas dans les universités mais dans le secteur public. Elles rassemblaient non seulement des universitaires mais aussi des personnes actives dans le domaine politique, des religieux, des hommes d’ affaires. Le premier objectif de ces associations était de promouvoir des réformes ou du moins, promouvoir ce qu’elles considéraient comme étant des politiques sociales mieux adaptées à l’amélioration des problèmes sociaux. Ces problèmes sociaux dont elles parlaient étaient par la plupart associés à l’expansion des centres urbains et du secteur industriel récemment développé de l’économie.

Ces associations estimaient que l’accumulation de toutes sortes de données sur ces questions, le plus souvent d’ordre statistique, éclaireraient les directions dans lesquelles l’Etat pourrait avancer au moyen de politiques ou de réformes à la fois diverses et nouvelles en vue d’améliorer les maux que ces mêmes associations percevaient. Cette première version des sciences sociales institutionnalisées fut essentiellement une activité développée dans les états les plus industrialisés – à savoir la Grande Bretagne, la France et les Etats-Unis et plus tard en Allemagne et en Italie. Evidemment, la promotion de la politique sociale ne fut pas politiquement neutre même si elle n’était pas nécessairement liée aux programmes d’un mouvement ou d’un parti politique quelconque. Comme le siècle avançait, des désaccords sur la politique entraînèrent un malaise parmi les membres de ces associations. Certains de ceux qui étaient attachés au système universitaire soutinrent qu’il était plus approprié pour les chercheurs en sciences sociales de jouer un rôle avant tout intellectuel et par conséquent souhaitèrent une recherche qui soit davantage axiologiquement neutre 1 . Les premières associations de sciences sociales disparurent ou changèrent de noms et furent remplacées par des associations plus «professionnelles », beaucoup d’entre elles continuant à exister de nos jours.

Cependant, la question des rapports entre les sciences sociales et la politique sociale
n’avait pas entièrement disparu en soi. Elle avançait plus ou moins de façon souterraine.
Certains de ceux qui étaient concernés par la promotion des liens entre les deux activités
commencèrent à parler d’un engagement dans les sciences sociales appliquées, par opposition à
une simple théorisation sur les relations sociales ou simplement au fait d’entreprendre une
recherche empirique. D’autres, consciemment ou non, introduisirent des suppositions
élémentaires dans les prémisses analytiques de leur travail, excluant de ce fait certains résultats politiques et soutenant implicitement d’autres résultats. On pouvait penser que la relation continue entre les sciences sociales et la politique sociale fut une sorte de mariage tumultueux, dans lequel les règles de la conjugalité ne furent jamais complètement établies ou acceptées par les deux parties.

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Type de document Document Politique
Site Web (URL) http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001402/140246f.pdf
Auteur(s) Richard E. Lee/William J. Martin/Heinz R. Sonntag/Peter J. Taylor/Immanuel Wallerstein
Éditeur MOST/UNESCO
Date de publication 2005
Numéro de volume/édition Hors série
Nombre de pages 31
Titre de la série NOUVELLE série des Documents Politiques MOST2




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