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18.03.2016 - UNESCO Office in Lima

Une nouvelle feuille de route pour les réserves de biosphère adoptée à Lima

Clôture du 4e Congrès mondial des réserves de biosphère

Lima (Pérou), 17 mars – Le IVe Congrès mondial des réserves de biosphère a pris fin le 17 mars à Lima avec l’adoption d’une déclaration et d’un Plan d’action qui fixent l’orientation du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (MAB) et son Réseau mondial des réserves de biosphère pour les dix prochaines années.

La Déclaration de Lima, adoptée par acclamation par les quelque mille participants au Congrès, se propose de faire converger la gestion des réserves de biosphère et le programme de développement des Nations Unies pour 2030 et l’Accord sur le climat signé à Paris fin 2015.

Le texte recommande que les communautés locales puissent jouer un rôle « plus large et plus actif » concernant la gestion des réserves et la mise en place de nouveaux partenariats entre sciences et politiques, gouvernance nationale et gouvernance locale, et acteurs des secteurs public et privé. En outre, la Déclaration appelle à intensifier la participation « des groupes et organisations de citoyens, en particulier autochtones, ainsi que des communautés de jeunes ». Elle souligne également la nécessité de renforcer la collaboration avec des établissements scientifiques comme les universités ou les centres de recherche.

Il existe actuellement 651 réserves de biosphère de l’UNESCO réparties dans 120 pays. Il s’agit de sites d’importance mondiale pour la diversité biologique et la diversité culturelle, qui représentent presque tous les écosystèmes de la planète. Le texte adopté réaffirme la volonté « d’identifier et de désigner une réserve de biosphère dans tous les pays qui ne l’ont pas encore fait ».

« Avec les réserves de biosphère, les Nations Unies disposent d’un modèle unique de mise en œuvre des pratiques du développement durable », a déclaré Flavia Schlegel, Sous-Directrice générale de l’UNESCO pour les sciences. « Avec la Déclaration et le plan d’action qui viennent d’être adoptés, nous disposons d’un cadre qui intéresse tous les acteurs impliqués dans la gestion des réserves de biosphère : les Etats, les autorités locales, les communautés autochtones, les jeunes et le secteur privé »

Le Congrès mondial des réserves de biosphère, organisé par l’UNESCO et le ministère de l’Environnement du Pérou par l’intermédiaire du Service national des aires naturelles protégées (SERNANP), s’est tenu pour la première fois hors d’Europe. Pendant quatre jours, une vingtaine d’ateliers ont eu lieu, au cours desquels ont été élaborés la déclaration et la stratégie. Pas moins de 13 événements parallèles ont également été organisés pour mettre en lumière le rôle des réserves de biosphère en tant que laboratoires de la lutte contre le changement climatique, de l’éducation à l’environnement, du tourisme durable comme moteur économique ou de la nécessaire collaboration avec les communautés locales.

Les 18 et 19 mars se tiendra, également à Lima, le Conseil international de coordination du Programme sur l’homme et la biosphère qui examinera les propositions d’inscription de nouvelles réserves de biosphère ou l’extension de réserves existantes. Au total, 32 candidatures issues de 23 pays seront examinées : Algérie, Australie, Canada, Espagne, Ghana, Haïti, Honduras, Indonésie, Iran, Italie, Japon, Kazakhstan, Madagascar, Maroc, Mexique, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République de Corée, Roumanie, Royaume-Uni et Tanzanie. 

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