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Communication et information – Service des actualités

Idasa-GAP et l’UNESCO évaluent la couverture du VIH et du SIDA dans l’enseignement du journalisme

02-11-2010 (Windhoek)
Idasa-GAP et l’UNESCO évaluent la couverture du VIH et du SIDA dans l’enseignement du journalisme
© Idasa-GAP
Le programme Gouvernance et SIDA de l’Institut pour une solution démocratique en Afrique du Sud (Idasa-GAP) a mis au point, en partenariat avec l’UNESCO, des critères pour évaluer l’approche des établissements de formation des journalistes sud-africains concernant la question du VIH et du SIDA. Cet outil d’évaluation sera testé dans les prochains mois dans les centres potentiels d’excellence de formation au journalisme de l’UNESCO.
Les critères s’appuient sur les concepts mis en évidence par l’UNESCO dans son travail de définition d’outils d’évaluation de la qualité de l’enseignement du journalisme et par Idasa-GAP, qui a une longue expérience dans l’utilisation d’approches de communication pour mettre en relation la prévention et le traitement du SIDA avec l’effort de construction des sociétés démocratiques.

Le nouvel outil d’évaluation a été finalisé après l’atelier organisé au Cap en septembre dernier par Idasa-GAP et l’UNESCO. Cet atelier avait pour objet d’ouvrir le débat sur quelle formation donner aux journalistes pour qu’ils abordent le VIH et le SIDA en ayant en vue la question plus générale de leur rôle dans la construction de la démocratie. Il a permis d’envisager la possibilité d’établir un partenariat durable – une communauté de pratiques – consacré aux innovations dans l’enseignement du journalisme.

“L’UNESCO a mis au point un modèle de cursus pour l’enseignement du journalisme en Afrique. Ce projet tente de comprendre comment intégrer la question du VIH et du SIDA dans ce cursus afin de répondre aux divers besoins des différents pays” explique Jaco du Toit du Bureau de l’UNESCO à Windhoek. “Le SIDA est toujours un réel problème pour la plupart des citoyens du continent africain et il s’agit de former les journalistes pour qu’ils traitent cette question d’une manière qui puisse vraiment changer l’attitude des communautés face à la pandémie.”

Idasa-GAP réunit des données depuis 2002 sur l’effet du VIH et du SIDA sur les établissements et les budgets publics et la capacité des personnes séropositives à participer librement et activement à la vie politique. Selon Marietjie Oelofsen d’Idasa-GAP, le projet mené avec l’UNESCO va étudier le potentiel qu’offre l’enseignement pour préparer les journalistes à susciter un débat public sur le SIDA. Il va également s’intéresser au pouvoir catalyseur des médias pour inciter les citoyens à trouver des solutions à ce problème et à d’autres problèmes de développement.

L’approche d’Idasa-GAP comporte trois volets qui font du SIDA une question de développement et de démocratie. Le premier volet porte sur le renforcement des capacités civiques en partant du constat que la démocratie n’est pas simplement un système de gouvernement mais qu’elle se définit en tant qu’une “société démocratique”. Un des points fondamentaux consiste à motiver les communautés et à leur donner des outils pour qu’elles “s’approprient” le SIDA et d’autres problèmes de développement. Le deuxième volet de l’outil d’évaluation porte sur l’analyse de la situation actuelle de la couverture médiatique du VIH et du SIDA. Le problème réside dans le fait que le journalisme est trop souvent éloigné de la vie quotidienne du citoyen moyen et s’adresse aux élites urbaines. Le troisième volet encourage la libre réflexion des individus et des groupes, ainsi que les relations avec les journalistes africains en avance sur les questions démocratiques.

Idasa-GAP a également mis à jour, dans le cadre de ce projet, la base de données de l’UNESCO des écoles africaines de journalisme. Des renseignements sur 19 écoles ont été ajoutés, comme les conditions d’admission, le niveau académique, les liens avec les organisations des médias, les programmes et la durée des cursus.
Pays/thèmes connexes

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