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VIH et SIDA

Retour à l’école : des membres du CCP de l’ONUSIDA suivent un cours d’éducation sexuelle complète

Dans le cadre de la 26e réunion du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA qui s’est tenue à Genève, du 22 au 25 juin 2010, l’UNESCO, la délégation des ONG du CCP, l’ONUSIDA, la Fondation pour la population mondiale, l’Equipe de travail inter-institutions de l’ONUSIDA (ETII) sur l’éducation, l’IPPF et le gouvernement finlandais ont organisé une session parallèle pour souligner les liens entre santé sexuelle et reproductive (SSR), VIH et éducation sexuelle complète (ESC).

Intitulée « Quel est le rapport entre la SSR, le VIH et l’éducation sexuelle complète ? », la session a concrètement démontré comment l’ESC peut être utilisée parmi les jeunes comme outil de prévention contre le VIH et a permis aux jeunes de se faire entendre.

La session était divisée en deux parties :

1ère partie : L’éducation sexuelle : démonstration pratique
La session a été ouverte par M. Mark Richmond, Coordinateur mondial de l’UNESCO pour le VIH et le SIDA, qui a souligné l’importance, pour tous les jeunes, d’accéder à une éducation sexuelle complète, et a mentionné les éléments probants recueillis dans les Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle (2009).

Cette introduction a été suivie d’une démonstration pratique de l’enseignement et de l’apprentissage de la sexualité organisée avec un groupe d’une quarantaine d’élèves (de 15 à 18 ans) inscrits dans des écoles internationales genevoises. Les élèves ont participé avec enthousiasme à plusieurs leçons-types, ont fait part de leurs expériences en matière d’éducation sexuelle, ont indiqué si ces expériences avaient ou non satisfait à leurs besoins, ont parlé d’intimité, de ce que cela signifie, et des liens entre vie sexuelle et prévention contre le VIH. Ces débats directs et animés ont été dirigés par un formateur d’enseignants expérimenté, originaire du Kenya.

Cette démonstration a permis aux membres du CCP :

  • d’observer par eux-mêmes comment un cours d’éducation sexuelle peut être efficacement dispensé dans une classe ;

  • de voir et d’entendre comment les jeunes réagissent et répondent à l’éducation sexuelle ; et

  • de parler avec l’enseignant et les élèves qui ont participé à cette démonstration pratique.


  • Par ailleurs, les élèves ont eu l’occasion unique de nous parler de leurs besoins et de leurs attentes en termes d’éducation sexuelle complète.

    2ème partie : Points de vue des parties prenantes – Débat de groupe
    La seconde partie de la session a réuni des spécialistes qui ont débattu de ce qui se passe « sur le terrain » ou dans les classes du monde entier. Les membres du CCP ont pu s’informer et débattre des défis et avantages liés à la mise en œuvre de l’éducation sexuelle, mais aussi de ses implications pour les enseignants, les élèves et les gouvernements partenaires.

    Le débat a réuni les participants suivants :

    Melle Jovana Rios Cisnero, du Panama, leader et défenseur des jeunes. En tant que Conseiller de la Youth Force au Congrès d’Amérique centrale sur le VIH et le SIDA, elle a présenté la Déclaration des jeunes lors de la réunion des ministres de la Jeunesse et de la santé d’Amérique centrale, du Mexique et de la République dominicaine, qui a approuvé un addendum reconnaissant la Déclaration de la Youth Force dans la Déclaration ministérielle de San Jose, au Costa Rica, en 2010.

    M. Albert Obbuyi, du Kenya, praticien de l’éducation sexuelle. Il est le coordinateur national d’un programme complet couvrant les droits de l’homme et la santé sexuelle et reproductive auprès de la Fondation pour la population mondiale et du Centre d’étude de l’adolescence, au Kenya. Il bénéficie d’une expérience locale, régionale et nationale considérable en matière d’élaboration et de mise en œuvre de programmes relatifs à la santé et au développement, et plus précisément à la santé sexuelle et reproductive des adolescents.

    40 élèves et leurs enseignants du Collège du Léman et de l’École internationale, établis à Genève. Ils formaient un groupe local de jeunes, âgés de 15 à 18 ans, qui ont directement fait part de leurs connaissances et expériences des besoins et attentes des jeunes en matière d’éducation sexuelle.

    Plus de 100 membres du CCP. Ils ont représenté des gouvernements nationaux, la société civile, des agences des Nations Unies et des donateurs du monde entier.

    La session a été dirigée par M. Jo Reinders, sexologue et conseiller technique, spécialiste des jeunes et de la santé sexuelle auprès de la Fondation pour la population mondiale aux Pays-Bas. Il œuvre dans le domaine de l’éducation sexuelle et de la prévention contre le VIH auprès de jeunes scolarisés ou non scolarisés depuis plus de 25 ans et fut l’un des spécialistes qui se sont impliqués dans l’élaboration des Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle de l’UNESCO.

    • Auteur(s):ED/UNP/HIV
    • 29-07-2010
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