Aujourd’hui, le discours dominant sur la protection de l’environnement et sur le développement met de plus en plus en avant l’importance de prendre en considération les pratiques et savoirs à la fois des hommes mais aussi des femmes, afin de permettre un développement inclusif et durable. En effet, la division du travail selon le genre dans la plupart des sociétés à travers le monde est à l’origine d’une différenciation des tâches et des connaissances entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la compréhension et le rapport à la biodiversité, à sa conservation et à son utilisation durable. Cependant, alors que l’expérience nous montre que, bien souvent, les femmes constituent les gardiennes de la biodiversité, elles demeurent majoritairement exclues des processus de prise de décisions et de gestion de celle-ci.

Ainsi, il est important de souligner que les femmes et les hommes ont des besoins, des intérêts, des perspectives et des aspirations différentes, et que leurs contributions à la conservation et à la gestion durable de la biodiversité sont certes différentes mais ont autant de valeur et se complètent.

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