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A propos

Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l'UNESCO, le Prix UNESCO/Guillermo Cano est destiné à distinguer une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d'une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si, pour cela, elle a pris des risques.

Il a été créé à l’initiative du Bureau exécutif de l’UNESCO et il est officiellement remis par le Directeur-général de l’Organisation, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui a lieu le 3 mai. 

Le Prix a été nommé en l’honneur de Guillermo Cano Isaza, un journaliste colombien qui fut assassiné devant les bureaux de son journal, El Espectador, à Bogota, le 17 décembre 1986. 

L’assassinat de Guillermo Cano, directeur du quotidien colombien "El Espectador" est significatif dans le sens où il se réfère à des crimes impunis contre les journalistes. Cano a été victime de la mafia du trafic de la drogue qu’il dénonçait ouvertement et dont il avait mis en garde la société colombienne de sa mauvaise influence. Le 17 décembre 1986, deux tueurs à gage l’attendaient à la sortie du journal et l’abattaient de huit coups mortels. Les magistrats en charge de l’enquête furent l’objet de menaces et de tentatives de corruption, et d’autres furent assassinés pour avoir refusé de se corrompre. La vie de Guillermo Cano, son courage, son engagement pour un journalisme indépendant ainsi que la ténacité avec laquelle il lutta pour son pays, constituent un exemple pour tous les journalistes du monde. 

Le destin de Guillermo Cano illustre bien le prix payé par les journalistes à travers le monde dans l’exercice de leur profession. Les journalistes sont emprisonnés et maltraités tous les jours et ce qui est d’autant alarmant est le fait que ces crimes demeurent pour la plupart impunis. 

Le Prix est décerné sur la recommandation d’un jury indépendant de 12 journalistes professionnels. Des noms sont soumis par les Etats membres, par l’UNESCO et par les organisations non-gouvernementales, régionales et internationales, travaillant pour la liberté de la presse.

 

 

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