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 » Une vie meilleure pour les filles : combler le chaînon manquant dans la formation des enseignants en Éthiopie
03.02.2017 - Education Sector

Une vie meilleure pour les filles : combler le chaînon manquant dans la formation des enseignants en Éthiopie

Jazzmany/Shutterstock.com

Un avenir prometteur pour l’éducation des filles en Éthiopie : trois établissements d’enseignement supérieur ont intégré la pédagogie sensible au genre dans six stages de formation des enseignants par le biais du Partenariat UNESCO-HNA pour l’éducation des filles et des femmes.

Une grande partie de l’avenir d’une fille se joue à l’école – et les enseignants sont les mieux placés pour s’assurer que les filles ressentent autant de confiance que les garçons pour poursuivre leurs rêves.

Un projet mené en Éthiopie cible les établissements de formation des enseignants, afin de faire en sorte que les filles reçoivent suffisamment d’attention et qu’elles participent activement en classe et dans l’environnement scolaire en général. Trois établissements d’enseignement supérieur ont pris des mesures importantes pour former les enseignants à la pédagogie sensible au genre pour créer un environnement inclusif, attentif aux questions de genre et propice à l’apprentissage pour les garçons et les filles.

Le projet fait partie du Partenariat UNESCO-HNA pour l’éducation des filles et des femmes, qui vise à améliorer la qualité et la pertinence de l’apprentissage des filles. L’un des éléments du projet mené en Éthiopie met l’accent sur l’intégration de la pédagogie sensible au genre dans le programme de formation des enseignants, afin de fournir aux jeunes enseignants les connaissances, les compétences et les pratiques d’enseignement nécessaires.

En 2016, trois établissements d’enseignement supérieur – l’Université de Baher Dar, l’Université de Kotobe et l’Institut d’Hawassa pour la formation des enseignants – ont lancé l’intégration systématique de la pédagogie sensible au genre dans les cours de base de formation des enseignants. Après avoir identifié six cours, ils les ont évalués de manière critique dans une perspective de genre et se sont assurés qu’ils tenaient compte des questions sexospécifiques dans la planification des cours, dans le processus d’apprentissage et dans l’évaluation des élèves.

Les établissements partenaires ont loué l’intérêt du projet : « La Faculté d’éducation de l’Université de Baher Dar forme des milliers de jeunes enseignants du secondaire. Grâce à l’initiative de l’UNESCO, nous avons identifié les chaînons manquants dans la formation de ces jeunes enseignants ainsi que les bénéfices de l’intégration d’éléments de la pédagogie sensible au genre dans les cours transversaux. Cette approche comble les lacunes actuelles dans la formation des enseignants en ce qui concerne la prise en compte des questions de genre, sans entraîner de coûts supplémentaires pour les établissements », a expliqué M. Temesgen Melaku, maître de conférences à l’Université de Baher Dar.

Dans le cadre du projet, les jeunes enseignants développeront des compétences clés en matière de pédagogie sensible au genre et seront en mesure de contribuer à la création d’un meilleur environnement d’apprentissage pour les filles. Cela permettra d’améliorer les résultats en termes de maintien des filles à l’école et de s’assurer qu’elles achèvent avec succès leur cycle d’éducation. Les prochaines étapes consisteront à fournir les preuves des résultats positifs du projet et à généraliser ces efforts, par exemple en collaborant avec les directions concernées au Ministère fédéral de l’éducation en Éthiopie.




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