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VIH et SIDA

La réunion entre l’Équipe de travail inter-institutions de l'ONUSIDA (ETII) sur l'éducation et l’UNGEI aboutit à des recommandations pour le Groupe de travail sur l’Éducation pour tous

La réunion entre l’Équipe de travail inter-institutions de l'ONUSIDA (ETII) sur l'éducation et l’UNGEI aboutit à des recommandations pour le Groupe de travail sur l’Éducation pour tous
  • © UNESCO

Mardi 8 décembre 2009, l’Équipe de travail inter-institutions de l'ONUSIDA (ETII) sur l'éducation et l’Initiative des Nations Unies pour l'éducation des filles se sont réunies au Siège de l’UNESCO, à Paris.
Cette réunion, organisée avant celle du Groupe de travail sur l’Education pour tous (qui se tient actuellement), avait pour buts :

1. d’examiner les conclusions d’une analyse conjointe commandée par l’ETII sur l’éducation en collaboration avec l’UNGEI, en vue d’étudier l’attention portée aux questions d’équité et d’inclusion dans le Rapport mondial de suivi sur l'Éducation pour tous (EPT) 2010 ;

2. d’élaborer une stratégie permettant de peser sur les réunions du Groupe de travail sur l’EPT, y compris en convenant de messages et recommandations de première importance.
D’une manière générale, l’analyse a révélé que, sur certains aspects, l’Équipe chargée du Rapport mondial de suivi sur l'EPT 2010 avait fait un excellent travail. Ainsi, le rapport :

• insiste bien sur le thème crucial de la marginalisation ;
• met mieux en évidence les préoccupations concernant l’égalité entre les sexes que les rapports antérieurs ;
• décrit les liens entre la santé de l’enfant et celle de sa mère, l’éducation et la protection de la petite enfance, la scolarisation, l’achèvement de la scolarité et la réussite scolaire ;
• se concentre sur les jeunes adultes et le passage de l’école à la vie après l’école ;
• représente une avancée considérable dans le traitement de l’égalité entre les sexes et de la pauvreté, deux dimensions de l’exclusion.
Cependant, cette analyse a aussi démontré que :
• le cadre conceptuel devait faire l’objet de discussions plus approfondies, et qu’il aurait peut-être été plus judicieux d’utiliser le concept d’exclusion sociale comme cadre d’orientation ;
• l’analyse de l’interaction entre les différentes forces, influences et conditions qui créent un « système » d’exclusion, était limitée ;
• le VIH et le SIDA avec leurs répercussions multiples n’étaient abordés que très brièvement et de façon inappropriée ;
• l’intégration des marginalisés dans le statu quo était considérée comme positive dans l’ensemble, et les systèmes éducatifs proprement dits étaient peu mis en cause ;
• la mobilisation des communautés et des organisations de la société civile méritait plus d’attention dans l’étude de l’exclusion, tout comme les questions culturelles ;
• la dimension du financement était largement traitée, mais constituait-elle une préoccupation centrale ou faisait-elle partie d’un ensemble de préoccupations interdépendantes ? ;
• la volonté et l’engagement politiques étaient encouragés, mais comment les renforcer ? quelles stratégies le mouvement en faveur de l’EPT pouvait-il employer ? ;
• l’introduction récente de l’index des données de la pauvreté et de la marginalisation dans l’éducation (DME) masquait des différences régionales et intrarégionales, et une désagrégation accrue des données statistiques permettrait de nuancer l’analyse et les solutions possibles ;
• des sources d’information plus fiables et plus diversifiées étaient nécessaires ;
• s’il faut éviter le maintien du statu quo, le Rapport mondial de suivi doit néanmoins indiquer les domaines dans lesquels des alternatives efficaces peuvent être trouvées.
La réunion s’est conclue par une série de recommandations qui seront présentées au Groupe de travail sur l’EPT (cliquer ici pour les recommandations et ici pour l’analyse évoquée ci-dessus).

Pour l’heure, cinq ans avant 2015, date fixée pour la réalisation de l’Éducation pour tous, la réunion du Groupe de travail sur l’EPT est une occasion cruciale de passer en revue les efforts fournis par les partenaires pour soutenir la réussite de ce processus, d’identifier les questions importantes et urgentes qui demandent plus d’attention, et de soumettre des recommandations concrètes à l’examen du Groupe de haut niveau sur l’EPT.

Ce dernier, qui se réunira à Addis-Abeba du 23 au 25 février 2010, servira de levier à l’engagement politique et à la mobilisation de ressources techniques et financières en faveur de l’Éducation pour tous.

  • Auteur(s):UNESCO
  • Source:UNESCO
  • 11-12-2009
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