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Historique

    Les langues jouent un rôle vital aussi bien dans l’Acte constitutif de l’UNESCO que dans ses programmes présents et passés, ce qui est sans équivalent dans les autres agences spécialisées du système des Nations Unies.

    Il est ainsi fait références aux langues à l’article premier de l’Acte constitutif de l’UNESCO en deux endroits : au paragraphe 1, dans lequel l’Organisation est appelée à contrer les discriminations liées à la langue, contribuant ainsi « au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations […] sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion» ; et au paragraphe 2 dans lequel la langue (littéralement le « mot ») est perçue comme le moyen de diffusion des idées qui doivent être promues au-delà des divisions politique – l’UNESCO « recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».

    Enfin, le paragraphe 2(c) indique de l’Organisation doit aider « au maintien, à l’avancement et à la diffusion du savoir […] en facilitant par des méthodes de coopération internationale appropriées l’accès de tous les peuples à ce que chacun d’eux publie » soutenant l’importance de la traduction dans l’accès à la connaissance au-delà des barrières linguistiques.

    Tout au long de l’existence de l’Organisation, différents programmes ont reflété le contenu de ces articles, qui ont donné naissance à nombre d’initiatives opérationnelles visant à promouvoir les langues et le multilinguisme dans divers domaines.

    En janvier 2006, l’UNESCO a mis en place un organe de veille stratégique (l’Equipe spéciale sur les langues et le multilinguisme, présidée par le Directeur général) et une structure de suivi opérationnel (le réseau des points focaux pour les langues) afin d’assurer la synergie entre les secteurs et les services concernés par les langues. Par le biais de cette combinaison efficace, renforcée et revivifiée depuis février 2008 par la création d’une Plateforme intersectorielle sur les langues et le multilinguisme (PILM), l’Organisation travaille sur le plan global à la promotion de principes enracinés dans ou dérivés des outils normatifs relatifs aux langues, et localement au développement de politiques nationales et régionales cohérentes, en conformité avec sa stratégie à moyen-terme.

    La plus récente réalisation de la Plateforme intersectorielle sur les langues et le multilinguisme est la mise en œuvre de l’Année internationale des langues, qui fait suite à sa proclamation le 16 mai 2007 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui a également désignée l’UNESCO comme agence coordinatrice.

    En conséquence de cette stratégie de mobilisation, le Secrétariat de l’UNESCO été informé de la mise en place dans l’année d’à peu près 200 activités dans différents domaines.