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15.03.2017 - ODG

Appel à l’action pour combler l’écart entre les genres dans le domaine du numérique

© ITU/M. Jacobson - Gonzalez -Irina Bokova, UNESCO Director General, and Mats Granryd, Director General, GSMA, Broadband Commission Working Group on the Digital Gender Divide, 15 March 2017, Hong Kong

Selon un nouveau rapport, il est urgent d’engager une action concrète et efficace

Le 15 mars, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a coprésidé, avec le Directeur du projet GSMA, M. Mats Granryd, le groupe de travail sur la fracture numérique entre les hommes et les femmes. La manifestation organisée dans le cadre de la Commission « Le large bande au service du développement durable » s’est tenue dans la Région administrative spéciale de Hong Kong (Chine).

Le groupe de travail a publié un nouveau rapport intitulé « Recommandations d’action : combler l’écart entre les hommes et les femmes dans l’accès à internet en haut débit », qui contient des recommandations spécialement destinées à lever les obstacles auxquels les femmes sont confrontées dans l’accès à internet et s’adressant à toutes les parties prenantes.

Le rapport énumère les principaux domaines d’action pour toutes les parties prenantes, dans le cadre des efforts déployés par le groupe pour faire en sorte que toutes les femmes et les filles puissent pleinement participer au cyberespace.

Malgré les efforts accomplis au niveau international, l’écart entre les hommes et les femmes dans l’utilisation d’internet dans le monde est passé de 11 % en 2013 à 12 % en 2016, et les estimations le placent à 31 % dans les pays les moins avancés (PMA) et à 23 % en Afrique. En outre, les taux de pénétration d'internet restent plus élevés chez les hommes que chez les femmes dans toutes les régions du monde.

« Le développement permanent de nouvelles technologies et de leurs applications offre de nouvelles possibilités qui peuvent améliorer la qualité de la vie humaine. Pour être durables, toutes ces nouvelles possibilités doivent être accessibles à tous, contribuer à l’autonomie de tous et être dans l’intérêt de tous – en particulier des filles et des femmes », a déclaré Irina Bokova, la Directrice générale de l’UNESCO.

« Il est indispensable de réduire la fracture numérique entre les genres pour exploiter les avantages potentiels considérables qu’internet peut apporter aux femmes, à leurs communautés et à l’ensemble de l’économie », a rappelé Mats Granryd, le Directeur général du projet GSMA. « Nous espérons que les recommandations contenues dans ce rapport favoriseront le déploiement d’efforts concertés pour réduire l’écart entre les hommes et les femmes dans l’accès à internet. En travaillant ensemble, nous pouvons accomplir de grands progrès pour réduire la fracture numérique entre les genres et soutenir les ODD. »

Des inégalités structurelles persistantes empêchent les femmes de participer pleinement à l’économie numérique. Un internet plus largement accessible et mieux utilisé peut non seulement avoir de profondes répercussions sur la vie des femmes, mais également offrir des avantages considérables à l’économie et à la société au sens large et aider à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

De plus, combler l’écart entre les hommes et les femmes dans la possession et l’utilisation de téléphones mobiles dans les pays à revenu faible et moyen représente un marché potentiel d’environ 170 milliards de dollars des États-Unis pour le secteur de la téléphonie mobile entre 2015 et 2020.

La cible 9.c des Objectifs de développement durable vise à assurer un accès universel et abordable aux TIC dans les PMA d’ici à 2020.

Pour combler l’écart entre les hommes et les femmes dans le domaine du numérique, le rapport cible quatre domaines d’action :

  • Données factuelles détaillées : recueillir, analyser et suivre des données ventilées par genre afin d’orienter les politiques, notamment aux niveaux national et sous-national, grâce à une meilleure compréhension du problème.
  • Intégration dans les politiques : intégrer les cibles et les principaux indicateurs de performance relatifs à l’égalité des genres dans les stratégies, les politiques, les plans et les budgets, en impliquant les femmes et les communautés locales concernées dès le début.
  • Action : surmonter les obstacles à l’égalité des genres en ligne, notamment par un accès abordable ; des questions de sécurité ; la maîtrise du numérique et l’assurance ; et l’offre de contenus, d’applications et de services pertinents.
  • Coopération multipartite : développer des outils et des politiques de soutien aux efforts nationaux et internationaux et partager efficacement les bonnes pratiques pour combler l’écart entre les genres dans le domaine du numérique.

Le rapport reconnaît les rôles différents, mais complémentaires, de divers acteurs, notamment les gouvernements et les décideurs politiques, le secteur privé, les organisations intergouvernementales, les ONG, les établissements universitaires et les centres de recherche, et il formule des recommandations d’action détaillées pour chaque groupe de parties prenantes.

« Nous avons besoin d’un nouveau leadership à tous les niveaux, en commençant par les gouvernements et tous les acteurs, notamment le secteur privé, qui doivent montrer l’exemple et ouvrir la voie », a déclaré la Directrice générale.

Créée en 2010, la Commission « Le large bande au service du développement durable » est composée de plus de 50 dirigeants issus de divers organismes publics et secteurs de l’industrie. Elle s’emploie à soutenir activement des pays, des experts des Nations Unies et des ONG, et à tirer pleinement parti du potentiel des TIC pour mener des stratégies nationales en lien avec les Objectifs de développement durable dans des domaines clés tels que l’éducation, les services de santé, l’égalité des genres et la gestion de l’environnement. 




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