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08.12.2016 -

Le changement climatique et les violences envers les femmes

A l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 Novembre 2016, la Division pour l’égalité des genres de l’UNESCO a mis en place une Zone Orange au Siège et a conduit une campagne sur les réseaux sociaux. Cette année, l’UNESCO a voulu attirer l'attention sur les effets du changement climatique et des ressources rares dans l'intensification de la violence à l’égard des femmes et des filles.

Une question d'actualité au moment de l’entrée en vigueur de l'Accord de Paris et au moment où les dirigeants se réunissaient à la COP22, à Marrakech. Alors que le changement climatique est rarement discuté en relation avec la violence contre les femmes, les liens exacerbant entre les deux sont très présents.

En raison des rôles traditionnels qu’elles occupent, les femmes dépendent fortement des ressources naturelles et sont en grande partie responsables de la sécurité alimentaire, de l'eau et des combustibles pour cuisiner. Au fur et à mesure que les températures augmentent, la rareté croissante des ressources naturelles peut rallonger la recherche de ressources naturelles des femmes jusqu'à 8 heures par jour.  Lors de catastrophes naturelles provoquées par le climat, les femmes et les filles perdent souvent leur réseau de soutien lorsqu’elles migrent loin de leurs communautés. En conséquence, les femmes deviennent de plus en plus vulnérables à la violence, à l'abus et à l'exploitation.

Une campagne sur les réseaux sociaux a été menée au cours de la semaine qui a précédé le 25 novembre, réunissant le public pour tester ses connaissances sur le sujet via un quiz. Quatre factographes saisissants ont été publiés, soulignant les liens entre le changement climatique et la violence contre les femmes. Plus de 1 200 personnes ont participé au quiz. La campagne, diffusée via Facebook, Twitter et Instagram, a touché plus de 758 000 personnes à travers le monde.

Le 25 novembre, une zone orange a été établie au Siège pour sensibiliser sur les effets du changement climatique sur la violence à l'égard des femmes et des filles. Tout au long de la journée, des badges, des cartes postales informatives, des posters et des publications de l'UNESCO ont été mis à la disposition de tout le personnel et des visiteurs. Orange - la couleur officielle des Nations Unies pour la Journée - symbolise la non-violence et un meilleur avenir pour les femmes, sans violence.

Saniye Gülser Corat, Directrice de la Division de l'égalité des genres de l'UNESCO, et George Papagiannis, Chef des services de médias, ont discuté de l'importance de cette journée en direct de la Zone Orange via Facebook Live. Mme Corat a souligné l'importance de sensibiliser les gens à la violence à l'égard des femmes dans le contexte du changement climatique, notant la myriade de manières dont le changement climatique affecte de façon disproportionnée les femmes : les catastrophes naturelles ou les déplacements induits par le climat qui augmente le trafic sexuel ; ou encore la recherche d'eau et de bois de chauffage entraînant une augmentation des viols. Plus de 1 300 personnes ont regardé la vidéo.    

La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes a été désignée par la résolution 54/134 de l'ONU en 1999 pour sensibiliser le public au problème de la violence à l'égard des femmes. La campagne sociale se poursuit tout au long des 16 Jours d'activisme (25 novembre - 10 décembre), au cours desquels des photos du personnel de l’UNESCO du Siège et des bureaux hors-siège seront diffusées.




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