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02.05.2017 - UNESCO Office in Dakar

Rencontre du groupe de travail sur la bioéthique avec le ministre de l'Agriculture, Pape Abdoulaye Seck

©UNESCO

« Nourrir le monde sans le détruire », Pape Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture.

Dans le cadre de la mise en place du Comité National d’Ethique et de Bioéthique (CNEB), le Groupe de travail a rencontré le ministre de l’Agriculture, Pape Abdoulaye Seck, le lundi 10 avril 2017 pour une réunion d’information relative au portage du dossier.

Le choix porté sur le ministère de l’agriculture peut s’expliquer par les questions fondamentales soulevées par exemple aujourd’hui par l’utilisation des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), mais aussi par l’agroalimentaire et l’agroécologie dans la vie de l’homme. Le groupe de travail a souligné l’impact du portage du dossier par une ou plusieurs autorités étatiques pouvant aboutir à la création d’un organe capable de réfléchir sur les questions d’éthique et de bioéthique.

Après avoir souligné l’importance du projet, le ministre a accepté de soutenir le dossier tout en précisant la possibilité d’inclure les autres ministres pour l’ancrage institutionnel., Il a toutefois émis des réserves relatives à l’implication de la politique dans le dossier. A cela s’ajoute la proposition de séparer le CNEB en deux cellules c’est-à-dire l’existence d’un comité de pilotage présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur et un comité scientifique composé d’experts et d’intellectuels pour discuter de la question.

Malgré le nombre important de comités scientifiques relatifs à la biodiversité, aux données à caractères personnels, à la biosécurité, le CNEB pourrait être considéré comme une structure transversale et pluridisciplinaire capable de poser le débat sur les différents programmes de recherches sur les sciences. De ce fait, l’objectif réel du comité sera de contribuer à mettre en œuvre la « transformation du progrès technique en progrès social » (ministre de l’Agriculture).

Ainsi, afin de permettre au comité d’être reconnu par toutes les structures et de pouvoir jouer le rôle d’instance consultative et de veille, l’idée d’un projet de décret a été proposée par le ministre en dépit de la lente procédure d’adoption des lois à l’Assemblée Nationale.

Enfin, le ministre a assuré l’envoi d’un représentant en la personne du Directeur de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), le docteur Alioune Fall, auprès du groupe de travail.




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