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 » Une nouvelle stratégie pour l’Afrique - Entre émergence et transformation
26.04.2017 - Africa Department

Une nouvelle stratégie pour l’Afrique - Entre émergence et transformation

Le Club Mémoire & Avenir de l'Association des anciens fonctionnaires de l’UNESCO (AAFU) vous invite à prendre part à un échange d'idées sur Une nouvelle stratégie pour l’Afrique - Entre émergence et transformation

 

Jeudi 27 avril 2017 : 13 heures, salle IX :

 

avec Henri Lopes, ancien Directeur général adjoint en charge du Département Afrique (jusqu’en 1998) et Edouard Matoko, Sous-directeur général du Département Afrique (depuis 2016)

L’Afrique présente une réalité complexe et mouvante, une géographie physique et humaine contrastée, d’importantes disparités démographiques et de niveaux de vie, une mosaïque de langues et d’ethnies qui peuvent être sources de conflits mais aussi d'échanges intenses. Malgré la diversité des situations, c’est un continent jeune et dynamique, où foisonnent les initiatives et se multiplient depuis une dizaine d’années les signes positifs de croissance et de développement économiques.  

Néanmoins, l’Afrique accuse toujours un retard dans la réalisation des objectifs internationaux de développement et continue de compter le nombre le plus élevé de pays classés parmi les moins avancés et de pays en situation de post-conflit ou de post-catastrophe. Cette situation justifie que l’UNESCO continue de la faire bénéficier en priorité de ses ressources et de ses capacités.

Depuis plus de vingt ans, l’Afrique est une priorité pour l’UNESCO, qui a inscrit son action dans la région dans un cadre spécial assorti d’un ensemble de mécanismes institutionnels conçus spécialement pour appuyer la mise en œuvre de cette priorité : le Département Afrique (AFR) depuis 1996, le Bureau de liaison d’Addis-Abeba depuis 2010 et la Plate-forme intersectorielle sur la Priorité Afrique depuis 2008.

Si de nombreuses interventions réalisées dans ce cadre ont été couronnées de succès - qu’il s’agisse d’Éducation pour tous, de politiques en matière de science, de technologie et d’innovation, du Réseau de données océanographiques pour l’Afrique ou des relations entre culture et développement -, et si le Département Afrique a su renforcer son rôle stratégique et établir des partenariats avec des acteurs clés dans la région, le tableau général est encore loin d’être satisfaisant.

L’évaluation de la Priorité Afrique de l’UNESCO réalisée fin 2012 a révélé que les mécanismes censés lui apporter dynamisme et substance n’avaient pas permis d’avancée significative dans la décentralisation des ressources humaines et financières au profit de la région, et qu’un certain nombre de problèmes systémiques propres à l’Organisation avaient une incidence particulière sur ses activités en Afrique, notamment le manque de concentration des programmes et la lourdeur des procédures administratives.

L’UNESCO a donc été amenée à revoir les modalités de son action en Afrique pour en renforcer la pertinence, l’efficacité et l’impact. C’est dans cet esprit qu’a été engagée la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la Priorité Afrique (2014-2021), fruit d’un processus de réflexion prospective et de consultation avec des acteurs majeurs du continent, au premier rang desquels figure l’Union Africaine dont elle a endossé la vision : « Bâtir une Afrique intégrée, prospère, en paix avec elle-même et avec le reste du monde, gouvernée et construite par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène internationale » (Agenda 2063 - L'avenir que nous voulons pour l'Afrique).

Pour en parler, le Club Mémoire & Avenir a invité Henri Lopes, ancien Directeur général adjoint qui a lancé le Département Afrique et en a assuré la direction jusqu’en 1998 et Edouard Matoko, l’actuel Sous-directeur général du Département Afrique.

Ancien premier ministre et plusieurs fois ministre du Congo-brazzaville, Henri Lopes est entré à l’UNESCO en 1981, d’abord comme Sous- Directeur général pour le soutien du programme, puis pour la culture, les relations extérieures, et enfin Directeur général adjoint (DDG) en charge du Département Afrique (jusqu’en 1998). Ancien ambassadeur du Congo en France, il a été membre du Haut conseil de la francophonie et  représentant personnel du chef de l’Etat congolais à l’OIF. Ecrivain, auteur de huit romans, d’un recueil de nouvelles et d’un recueil d’essais, Henri Lopes est l’un des grands noms de la littérature africaine francophone. Il a obtenu le grand prix littéraire de l’Afrique noire en 1971 pour Tribaliques et en 1989 pour Le chercheur d’Afriques. L’ensemble de son œuvre a été couronné par l’Académie française qui lui a décerné le grand prix de la francophonie (1993). Il a lancé la revue Géopolitique Africaine dont il actuellement le Président.

Edouard Matoko est l’actuel Sous-directeur général du Département Afrique de l’UNESCO. Auparavant, il était directeur du Bureau de liaison de l’UNESCO avec l’Union Africaine (UA) et la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA), ainsi que le Représentant de l’UNESCO en Éthiopie. Il a précédemment occupé les postes de Directeur des bureaux de l’UNESCO à Quito (Équateur) et à Bamako (Mali). Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont L’Afrique par les africains. Utopie ou révolution (1996, Lauréat du Prix International de Littérature de l’Association des Ecrivains de Langue Française) ; Fondements endogènes d’une culture de la paix en Afrique. Mécanismes traditionnels de prévention et résolution des conflits en Afrique (1999), La culture de la paix et l’UNESCO (2012),  et L’Afrique, c’est maintenant! Entre émergence et transformation (à paraître, 2017).

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