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05.04.2017 - Education Sector

Un projet UNESCO-Chine en faveur des TIC dans la formation des enseignants en Afrique

La réunion de clôture de la phase I et de lancement de la phase II du Projet UNESCO/Fonds-en-dépôt chinois (CFIT) « Mettre à profit la technologie pour une formation des enseignants de qualité en Afrique » s’est tenue à Paris, du 29 au 31 mars 2017. Ont participé à la réunion des représentants des ministères de l’éducation ainsi que d’établissements de formation des enseignants de 10 pays du CFIT, les délégations permanentes auprès de l’UNESCO et les commissions nationales pour l’UNESCO de la Zambie et de la Chine, des évaluateurs externes, ainsi que des membres du personnel de l’UNESCO au Siège et hors Siège.

La réunion a fait le bilan des réalisations et des enseignements tirés de la phase I dans huit pays du projet : le Congo, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, le Libéria, la Namibie, l'Ouganda, la République démocratique du Congo et la Tanzanie. La deuxième phase du projet a également été lancée lors de la réunion, avec deux nouveaux pays, le Togo et la Zambie, qui ont rejoint le projet grâce à un accord de modification concernant une extension de deux ans supplémentaires conclu entre le Gouvernement chinois et l'UNESCO. La réunion s’est tenue après l'évaluation externe finale de la phase I du projet CFIT. Les conclusions de l'évaluation externe ont également été présentées durant la réunion.

À l'ouverture, le Sous-Directeur général de l'UNESCO pour l'éducation, Qian Tang, a remercié le Gouvernement chinois pour le soutien apporté à ce projet. Il a indiqué que durant la première phase du projet, plus de 100 ateliers de formation avaient été organisés et que les capacités d'environ 10 000 éducateurs avaient été renforcées. En outre, plus de 230 modules de formation des enseignants et documents de politique ont été révisés ou élaborés, et ont été institutionnalisés. Plus de 2 400 équipements ont été achetés et installés, et sept plates-formes d'enseignement et d'apprentissage en ligne et trois bibliothèques numériques ont été créées, mettant en relation plus de 30 établissements de formation des enseignants. Les participants ont trouvé les activités très pertinentes et utiles. M. Tang a également reconnu que l'approche UNESCO-CFIT apportait une contribution significative à la mise en œuvre de l’ODD 4 sur l’éducation de qualité inclusive et équitable, et de l’ODD 9 sur l'innovation.


S. E. M. Yang Shen, ambassadeur et délégué permanent de la République populaire de Chine auprès de l'UNESCO, a souligné que la Priorité Afrique était au cœur de la contribution de l'UNESCO à la réalisation de l’agenda Éducation 2030, et que la Chine approuvait pleinement la stratégie de l'UNESCO visant à ouvrir un chemin de développement durable vers une Afrique intégrée, prospère et pacifique. « La Chine soutient sans réserve l'UNESCO et ses priorités Afrique et Égalité des genres », a-t-il déclaré. « La Chine met également en avant le soutien au développement de l'Afrique dans ses rapports de coopération solides et profonds avec l'UNESCO ». L'ambassadeur Shen a également observé que le projet CFIT était un bon départ sur le long chemin que la Chine et l'UNESCO allaient parcourir ensemble vers une éducation de qualité pour le développement durable.

Parmi les facteurs qui ont contribué au succès du projet, les participants ont noté la forte appropriation de l’élaboration et de la mise en œuvre de ce dernier par les pays bénéficiaires, notamment le haut niveau d’engagement des ministères et institutions concernés dès le début du projet, ainsi que l’alignement avec les priorités nationales et les ODD mondiaux. En général, le projet a été conforme à l’agenda mondial, aux priorités de l’UNESCO et aux contextes nationaux.

En 2012, un accord visant à créer un fonds-en-dépôt de 8 millions de dollars des États-Unis a été signé entre l’UNESCO et le Gouvernement chinois afin de soutenir le développement de l’éducation en Afrique sur quatre ans, en mettant l’accent sur la qualité des enseignants. Suite aux résultats positifs de l’évaluation de la phase I du projet, le Gouvernement chinois a fourni 4 millions de dollars supplémentaires pour prolonger le projet pour deux années supplémentaires, en faisant passer à 10 le nombre de pays bénéficiaires.




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