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Archéologie Subaquatique

© Parks Canada
Vertical documentation, Red Bay, Canada.

L’archéologie consiste en l'analyse des vestiges de l'histoire humaine afin d'expliquer l’origine et le développement des cultures et des civilisations. L’archéologie subaquatique est une sous-discipline qui étudie les sites, les objets, les vestiges humains et les paysages submergés.

Elle doit être replacée dans le contexte plus large de l’archéologie maritime, qui étudie les rapports de l’homme avec les océans, les lacs et les fleuves, et est complétée par l’archéologie nautique, qui étudie la construction et l’utilisation des navires.

Les sites archéologiques subaquatiques constituent une importante source d’informations historiques. Du fait du manque d’oxygène au fond des eaux, ces vestiges et sites submergés sont souvent mieux conservés que leurs équivalents (quand il y en a) sur la terre ferme.

Techniques

La prospection, la fouille et la préservation des sites sont d’importantes phases du processus de recherche archéologique subaquatique.

L’archéologie subaquatique fait intervenir diverses sciences archéologiques :

  • L’étude de l’histoire et des écrits relatant des événements historiques
  • La physique, les sciences de l’information et la chimie
  • L’anthropologie culturelle, qui étudie les différentes cultures et leur évolutions notamment sous l’influence d'échanges interculturels
  • La dendrochronologie, science qui permet de dater des pièces de bois
  • L’archéobotanique et l’archéozoologie, qui ont pour but de comprendre le matériel végétal et animal (par exemple par l’identification d’échantillons de pollen, de semences ou de squelettes d’animaux)
  • La radiographie des concrétions pour déterminer leur contenu ou rendre des inscriptions visibles
  • La géologie, qui étudie les mouvements des sols, les variations du niveau de la mer, l’érosion ou les dépôt de matériau sédimentaire autant de facteurs qui peuvent changer l'apparence d'un site.

Qualifications

Les sites archéologiques sont très fragiles et sensibles à des intrusions. Même une intervention qui ouvre un site à des fins de recherche « endommage » les informations archéologiques qu’il contient car le site n’est plus inviolé. Il est donc important d’enregistrer soigneusement ces informations.

La Convention de 2001 stipule donc dans son Annexe, qui contient les « Règles relatives aux interventions sur le patrimoine culturel subaquatique », que seules des personnes qualifiées et ayant reçu une formation appropriée devraient être autorisées à intervenir sur les sites submergés.

Article 19.1 de la Convention de 2001

Les États parties coopèrent et se prêtent mutuellement assistance en vue d'assurer la protection et la gestion du patrimoine culturel subaquatique dans le cadre de la présente Convention, notamment, lorsque cela est possible, en collaborant à l'exploration, la fouille, la documentation, la préservation, l'étude et la mise en valeur de ce patrimoine.

Règles relatives aux interventions sur le patrimoine culturel subaquatique (Annexe de la Convention de 2001)

Règle 22. Les interventions sur le patrimoine culturel subaquatique ne peuvent être menées que sous la direction et le contrôle, et avec la présence régulière d'un spécialiste qualifié de l'archéologie subaquatique ayant une compétence scientifique adaptée à la nature du projet.

Règle 23. Tous les membres de l'équipe en charge du projet possèdent des qualifications et une compétence reconnues en rapport avec leur mission.

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