Quelles sont les dimensions linguistiques du développement durable ? A quoi ressemble une éducation multilingue efficace ? Quels sont les bénéfices et les coûts respectifs du monolinguisme et du multilinguisme ? Ces questions, parmi beaucoup d’autres, devraient nourrir le débat thématique qui se tiendra le 7 octobre à l’UNESCO, dans le cadre de la 180e session du Conseil exécutif.
Ce débat, intitulé La protection des langues autochtones et des langues en danger, et la contribution des langues à la promotion de l’Education pour tous dans le cadre du développement durable, sera ouvert à 10H par le Président du Conseil exécutif, l’Ambassadeur Olabiyi Babalola Joseph Yaï (Bénin).
Devraient intervenir dans la matinée : l’ancienne Présidente islandaise et Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour les langues, Vigdis Finnbogadóttir ; la linguiste guatémaltèque Nikte’ Maria Juliana Sis Iboy, spécialiste de la langue achi ; l’auteur et professeur de littérature yoruba, Akinwumi Isola. Une séance de questions/réponses suivra ces interventions.
S’exprimeront dans l’après-midi (à partir de 15h15) : Ganesh Devy, fondateur en Inde d’une maison d’édition ayant publié, à ce jour, en 23 langues différentes ; l’anthropologue vénézuélien Omar Enrique González Ñáñez et la linguiste finlandaise Tove Skutnabb-Kangas, militante des « droits linguistico-humains ». Une nouvelle séance de questions/réponses se déroulera entre 16h15 et 17h45.
Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, et le Président du Conseil exécutif, Olabiyi Babalola Joseph Yaï, clôtureront les travaux.