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Transformations sociales

L’Afrique est le continent où les rapports sociaux ancestraux fondés sur les valeurs traditionnelles de solidarité familiale, l’unité clanique et la cohésion sociale ont été et continuent d’être mis à rude épreuve par les économies modernes. Les inégalités économiques et l’exclusion de groupes sociaux provenant de toutes les couches de la population sont, parmi tant d’autres, des facteurs d’instabilité qui accentuent la perte de sens des traditions africaines de solidarité et de partage.
Elles n’en sont pas les seules causes mais elles sont les plus visibles et celles qui engendrent les transformations les plus rapides : urbanisation sauvage et déruralisation, emplois précaires, enfants de la rue, insécurité, exode massif des jeunes, etc. La prévalence de certaines pratiques ancrées dans des traditions ancestrales ne favorise pas non plus la promotion des libertés et des droits, notamment ceux des femmes et des jeunes filles.
Comment concilier une logique qui privilégie le lien social avec celle qui privilégie le bien économique?
Comment assurer le lien entre les survivances d’une éducation « traditionnelle » fondée sur des liens relationnels établis et les exigences d’une éducation dite « moderne », ouverte et résolument tournée vers l’extérieur?
Comment faire en sorte que ces tensions ne se transforment point en conflits permanents et en menaces pour la stabilité et le développement?

C’est aussi en Afrique qu’au cours des trois dernières décennies de nombreux conflits et guerres intra et interétatiques ont pris essor avec pour conséquences, entre autres, le déplacement massif de populations entières et la dégradation de la situation humanitaire et la destruction des infrastructures sociales et culturelles.
En particulier, les systèmes éducatifs, le patrimoine culturel, les infrastructures scientifiques et culturelles ainsi que la biodiversité ont été des cibles indirectes de ces conflits subissant, dans de nombreux cas des dommages irréparables.
Ces conflits entraînent aussi d’autres maux tels que la criminalité organisée, la piraterie, le trafic de drogue, les agressions sur l’environnement, le développement d’une économie de guerre qui, tous, participent à la fragilisation d’un grand nombre d’États qui demeurent encore instables et vulnérables sur le plan de la sécurité et de la stabilité.

Action de l'UNESCO

Le défi d’une culture de la paix et de la sécurité collective reste d’actualité pour l’UNESCO. L’UNESCO est engagée à travers plusieurs programmes sectoriels et intersectoriels dans la résolution des problématiques mentionnées ci-dessus et elle continuera par des actions innovantes à travailler étroitement avec les instances régionales africaines dans ces domaines. Ainsi les programmes en cours pour promouvoir une culture de la paix, soutenir l’éducation, en particulier l’éducation pour le développement durable, la culture comme pilier du développement durable et l’enseignement de l’Histoire générale de l’Afrique sont autant d’exemples d’actions qui seront poursuivies.
Ce sont autant de leviers que pourrait actionner l’UNESCO pour que les transformations sociales en cours soient des forces de paix, de développement et de continuité.

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