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30.03.2016 - Education Sector

Le réseau YESPeace de l’UNESCO s’appuie sur la jeunesse à travers le monde pour un avenir meilleur

© MGIEP

« Nous devons ramener les jeunes dans la société et ce qu’il leur faut, c’est une identité et un sens », a déclaré le Dr Anantha Kumar Duraiappah, directeur de l’Institut Mahatma Gandhi d'éducation pour la paix et le développement durable (MGIEP) de l’UNESCO à New Delhi.

Le MGIEP est l’institut de l’UNESCO spécialisé dans le domaine de l’éducation pour la paix et le développement durable.Il porte ce nom en hommage aux principes de non-violence et de modes de vie durables de Mahatma Gandhi.

 A l’issue de sa participaion à une consultation d’experts de l’UNESCO sur la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation, le Dr Duraiappah a indiqué que le réseau YESPeace faisait justement partie de la réponse de l’institut à ces défis.

Unir les jeunes autour de la paix et du développement durable

« Les jeunes veulent être entendus, et ils veulent être respectés », a-t-il déclaré. « Ils vivent dans un monde interconnecté, de plus en plus petit, et ils sont entourés par les flots d’information des réseaux sociaux. Nous voulons bâtir une plate-forme afin de les unir autour de notre mission qui consiste à promouvoir la paix, le développement durable et la citoyenneté mondiale ».

Le réseau est un élément du Programme de l’institut pour les jeunes, qui vise à leur donner les moyens de construire un avenir pacifique et durable par le biais de l’éducation. Il les rassemble autour des Objectifs de développement durable, et en particulier de la cible 4.7 des ODD qui concerne l’éducation en vue du développement durable (EDD), sur laquelle le MGIEP s’est penché plus particulièrement.

« Nous avons parlé aux jeunes de la cible et ils nous ont dit qu’elle était floue et qu’elle ne leur évoquait pas grand-chose, contrairement aux problèmes concrets tels que la pauvreté, la propreté de l’eau ou l’égalité d’accès à l’éducation et à la santé, alors nous en avons tenu compte », a-t-il dit.

En réponse, le MGIEP met au point une base de données à partir du suivi effectué par les jeunes sur la cible 4.7, qui comprend une application mobile afin qu’ils puissent télécharger directement des exemples concrets de changements de comportements dans la communauté en rapport avec l’EDD.

« Nous voulons que les jeunes soient aux commandes de la mise en œuvre et du suivi des ODD », a-t-il dit.

Pas de solution unique

Selon le Dr Duraiappah, les jeunes cherchent à croire en quelque chose et par conséquent, certains finissent par être influencés par des idées extrémistes. Il met toutefois en garde contre l’adoption d’une solution « unique ».

« Nous devons nous rappeler que ce qui motive un jeune en Afghanistan ou en Syrie est très différent de ce qui motive un jeune au Canada ou ailleurs », a-t-il précisé.

« Nous voulons montrer aux jeunes comment ils peuvent devenir des citoyens du monde, et leur expliquer que les multiples identités au sein d’une société doivent être acceptées et que douter de soi n’est pas un signe de faiblesse mais une force ».

Campagne menée par les jeunes sur la citoyenneté mondiale

Outre le réseau YESPeace, le MGIEP met en œuvre le Programme d’ambassadeurs de campus, en faveur du dialogue interculturel, et développe le Programme des agents du changement, qui met l’accent sur la formation et le leadership fondés sur les valeurs de bienveillance et de compassion.

Chaque année, l’institut organise la manifestation TAG, Talking Across Generations (Dialogue entre les générations), qui en 2016 était consacrée à l’extrémisme violent et l’éducation, et a donné lieu au tout premier concert conjoint du groupe pakistanais Junoon et du groupe indien Indian Ocean. Prochainement, un deuxième grand concert avec les deux groupes aura lieu le 2 octobre, à l’occasion de la Journée internationale de la non-violence et de l’anniversaire de Mahatma Gandhi.

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