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Le Burkina Faso présente son deuxième rapport périodique sur la mise en œuvre de la Convention de 2005

Après une réunion de consultation tenue le 30 novembre 2016 à Ouagadougou, et un atelier de formation à Bobo Dioulasso entre le 24 et le 26 janvier 2017, un atelier de restitution s’est tenu le  mardi 25 avril 2017 à la Mairie Centrale de Ouagadougou, en présence notamment de l’équipe nationale  chargée de la rédaction du rapport périodique.

« C’est un travail qui est à saluer tant pour son contenu que pour la démarche hautement participative adoptée » a dit M. Aristide Ongone Obame, Représentant de la FAO au Burkina Faso et du Chef de file du Cadre sectoriel de dialogue culture, sports, loisirs. Voilà comment peut se résumer ce qu’a accompli le Burkina Faso en 5 mois.

Associant les principales parties prenantes du secteur gouvernemental, de la société civile, des secteurs culturels et des médias, la rédaction du rapport periodique a été menée avec le soutien de deux membres de la banque d’expertise de l’UNESCO, Francisco d’Almeida et Valeria Marcolin.

Tous les 4 ans, les pays qui ont ratifié la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles s’engagent à soumettre un rapport sur les politiques et mesures mises en œuvre, les enjeux émergents, les défis rencontrés.

Le Burkina Faso, qui a ratifié la Convention dès Septembre 2006, a soumis un premier rapport en 2013. Dans le cadre du projet « Renforcer les libertés fondamentales à travers la promotion de la diversité des expressions culturelles », financé par le gouvernement suédois, l’UNESCO aide à renforcer les capacités des pays à mieux évaluer leurs besoins, à travers des dialogues approfondis entre responsables gouvernementaux et acteurs de la société civile sur les politiques culturelles à mener.

Les partenaires présents à la restitution ont pu attester de la qualité du travail accompli, aboutissant à la rédaction d’un rapport qui analyse plus de 37 mesures liées à la mise en œuvre de la Convention et aborde tous les domaines d’intervention clefs de la Convention : politiques culturelles, coopération internationale, coopération avec la société civile, culture et développement,  traitement préférentiel, diversité des médias, etc.

 « Aujourd’hui, en raison de la nature transversale de cette Convention, d’autres Ministères, acteurs de la société civile et opérateurs culturels sont invités à participer au processus de suivi des politiques pour la diversité des expressions culturelles » souligne à nouveau M. Aristide Ongone Obame.

L’atelier a permis d’identifier nombre de mesures visant à renforcer la diversité des expressions culturelles au Burkina Faso. Parmi les principales recommandations, la création d'un cadre de concertation interministérielle et d'un dispositif de suivi multi-parties sur la mise en œuvre de la Convention. La précarité du secteur culturel au regard du financement public et privé, une certaine dépendance de l'aide extérieure et le développement des publics ont également fait l'objet d’échanges, et des recommandations ont été formulées. L'opérationnalisation du Fonds pour le développement culturel et le tourisme représente une première réponse concrète à ces défis : « Je voudrais vous rassurer de notre détermination à poursuivre nos efforts. Je serai attentif aux recommandations qui sortiront de cet atelier et des mesures diligentes seront prises pour leur mise en œuvre», a souligné le Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Tahirou Barry.  

Le deuxième rapport périodique sera prochainement soumis officiellement à l’UNESCO et publié sur le site de la Convention de 2005, contribuant ainsi à faire mieux connaitre l’expérience du Burkina Faso en matière de promotion de la diversité des expressions culturelles. Ainsi, il enrichira le deuxième Rapport mondial de suivi de la Convention de 2005, qui sera publié en décembre 2017, fondé notamment sur l’analyse des rapports périodiques soumis.