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Favoriser la transmission du PCI : les Trésors humains vivants

Une des plus grandes menaces à la viabilité du patrimoine culturel immatériel (PCI) est la diminution du nombre de ceux qui pratiquent l’artisanat, la musique, la danse ou le théâtre traditionnels ainsi que du nombre de ceux qui ont la possibilité d’apprendre auprès d’eux.

Un moyen efficace pour assurer une sauvegarde durable du PCI est d’encourager les détenteurs de ce patrimoine à continuer de transmettre leurs connaissances et savoir-faire aux générations qui les suivent. Ainsi, l’article 2.3 de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 place la transmission parmi les mesures de sauvegarde visant à assurer la viabilité de ce patrimoine. L’UNESCO encourage également les États à créer des systèmes nationaux de “Trésors humains vivants”. Dans cette perspective, il convient notamment d’identifier des praticiens expérimentés dont certains seront reconnus par une distinction officielle et incités à poursuivre le développement et la transmission de leurs connaissances et savoir-faire.

Les Trésors humains vivants sont des personnes qui possèdent à un haut niveau les connaissances et les savoir-faire nécessaires pour interpréter ou recréer des éléments spécifiques du patrimoine culturel immatériel. Le programme des Trésors humains vivants a pour objectif d’encourager les États membres à accorder une reconnaissance officielle à des détenteurs de la tradition et des praticiens talentueux, ainsi qu’à assurer la transmission de leurs connaissances et savoir-faire aux jeunes générations. Les États sélectionnent de telles personnes sur la base de leurs réalisations et de leur volonté à transmettre leurs connaissances et savoir-faire aux autres. La sélection se fonde également sur la valeur des traditions et expressions concernées en tant que témoignage du génie créateur humain, ainsi que sur leur enracinement dans les traditions culturelles et sociales, leur caractère représentatif pour une communauté donnée et le risque de les voir disparaître.

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Le Maître d’art Pierre Meyer, tourneur figuré sur ivoire, avec un élève

La mise en place d’un système national de Trésors humains vivants peut consister à :

  • adopter des dispositions légales ou réglementaires ;
  • identifier et insérer dans un ou plusieurs inventaires les éléments du PCI concernés ainsi que les noms de leurs détenteurs ;
  • et créer une commission d’experts chargée de sélectionner des candidats et de veiller à la mise en œuvre du système, en particulier l’aspect de transmission des connaissances et savoir-faire.

Afin de favoriser la création de nouveaux systèmes, l’UNESCO s’efforce d’assister les États membres techniquement et/ou financièrement à l’aide de son budget ordinaire, le Programme de participation et des contributions extrabudgétaires des États membres. Par ailleurs, l’UNESCO met à disposition des directives pour la mise en place de Trésors humains vivants (anglais|français|espagnol).

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