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Cartographie des langues dans l’Atlas

Il n'existe pas de façon parfaite de refléter les complexités des langues et de leurs communautés de locuteurs sur une carte. La version imprimée de l'Atlas cherche à fournir une couverture mondiale, divisant le monde un peu arbitrairement en régions. Les régions présentant une plus grande diversité linguistique sont présentées à plus petite échelle que celles qui ont moins de diversité. Pour l'édition en ligne, les utilisateurs déterminent eux-mêmes le niveau de zoom, permettant une vue panoramique ou une vue très détaillée. Aucune tentative n'est faite pour montrer la densité de population ou la zone dans laquelle une langue est parlée. Nous avons plutôt choisi un point central pour chaque langue. Pour plus d'éléments de discussion sur les questions et les options méthodologiques, voir la réunion de cartographie de 2007.

Noms des langues

Les noms des langues utilisés dans l'Atlas sont ceux considérés comme les plus appropriés par les éditeurs régionaux respectifs. Les noms ont été indiqués dans leurs transcriptions en anglais, français et espagnol. Les noms alternatifs (variantes orthographiques, dialectes ou noms en caractères non-latins) ont également été fournis dans de nombreux cas. Un effort particulier a été fait pour éviter les noms considérés péjoratifs par les locuteurs de ces langues. Dans les cas où des noms différents de la même langue sont utilisés par différentes communautés ethniques, l'éditeur a dû choisir un seul nom de langue, laissant l'autre dans le champ Nom alternatif (par exemple les langues à la frontière du Brésil).

Localisation des langues

Par défaut, les langues sont représentées en utilisant un seul point au centre relatif de la zone où habitent les locuteurs, ou dans certain cas comme au Canada, où habite la plus grande communauté de locuteurs.

Dans le cas de communautés éloignées, les éditeurs avaient la possibilité de créer des entrées séparées, en indiquant respectivement les niveaux de vitalité et le nombre de locuteurs. Dans de tels cas, un attribut géographique est fourni entre parenthèses après le nom de la langue afin de différencier les entrées. Cette approche a été utilisée dans le cas de réinstallations et de migration (par exemple, le  judéo-berbère, éteint au Maroc, sérieusement en danger en Israël), les établissements de population clairement identifiés (par exemple, les indiens d'Amérique, tels que potawatomi) et des communautés fortement séparées (par exemple kurux ou karaïm).

 


L'édition interactive en ligne de l'Atlas UNESCO des langues en danger dans le monde est complémentaire à l'édition imprimée et doit être citée de la façon suivante:

  • Moseley, Christopher (ed.). 2010. Atlas des langues en danger dans le monde, 3ème edn. Paris, Editions UNESCO. Version en ligne 
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