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Lutte contre le trafic illicite de biens culturels : Réunions statutaires de la Convention de 1970

Plats à poisson apuliens à figures rouges, vers 320-300 av. J.-C. ©Sopraintendenza Speciale per i beni archeologici di Roma

Discours d’Irina Bokova, le 15 mars 2011 : « (…) le vol, le pillage, le trafic illicite sont une négation pure et simple des peuples. Ils ravalent l’histoire au rang de marchandise. Ils portent un préjudice grave, souvent irréversible, à la mémoire collective, à la cohésion sociale, à l’enrichissement mutuel. » (…) 

La circulation des biens culturels facilite le dialogue entre les cultures et joue un rôle fondamental dans le domaine de la diplomatie internationale. Toutefois, le pillage des sites archéologiques et le trafic illicite sont devenus particulièrement aigus au cours des dernières années, notamment en raison de la mondialisation spectaculaire du marché de l'art, de l’accroissement des ventes sur l'Internet, de la création de réseaux internationaux spécialisés dans la criminalité liée aux biens culturels, à la drogue et aux armes.

Statuette en argile restituée au Nigéria par le Canada ©Canadian Conservation Institute

Ce contexte, ainsi que la destruction alarmante et le pillage du patrimoine culturel au cours de la dernière décennie en raison de conflits armés - comme c’est le cas actuellement en Syrie - suscitent un intérêt sans précédent des États, des médias internationaux, et du public au sujet de la lutte contre le trafic illicite le trafic de biens culturels.

Compte tenu de cette situation, il est plus que jamais urgent que tous les pays rejoignent les rangs des 123 États déjà parties à la Convention de l'UNESCO de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels afin de rendre universel cet instrument historique et d'éviter un appauvrissement supplémentaire du patrimoine des peuples. Les États sont également fortement encouragés à ratifier la Convention d'UNIDROIT de 1995. Etant donné qu’il est très difficile de mettre un terme au trafic de biens culturels, les États ont constamment besoin de renforcer leur action pour le contrecarrer, en coordonnant leurs efforts autant que possible, avec le soutien constant de l’UNESCO et de ses partenaires.

La Réunion extraordinaire des États parties à la Convention de 1970 s'est tenue au Siège de l'UNESCO à Paris le 1er Juillet 2013. Son objectif principal était d'élire pour la première fois les 18 membres de son Comité subsidiaire nouvellement créé, qui s'est réuni les 2 et 3 Juillet 2013. Le Comité subsidiaire a ensuite examiné, et ceci pour la première fois dans l’histoire de la Convention, le projet de Directives opérationnelles pour la mise en œuvre de ce traité.

Avec la Convention de 1970 et son programme de lutte contre le trafic illicite des biens culturels l'UNESCO ne souhaite pas entraver les échanges de biens culturels : sa mission est d'assurer, de concert avec la communauté internationale, que ce commerce repose sur des bases légales et légitimes et soit ainsi validé par toutes les parties concernées.  L’objectif principal est que  le patrimoine de tous les peuples puisse être apprécié de manière équilibrée et dans toute sa richesse,  jouant ainsi son rôle d’instrument de cohésion durable des sociétés. 

Atelier de formation sur le développement des inventaires, Gaborone @UNESCO/Edouard Planche

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