<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 02:42:01 Nov 21, 2017, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Rapport périodique sur la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

La Convention précise dans son Article 29 que les États parties présentent au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel sur leurs territoires. Cette page présente les rapports périodiques et les échéances pour un pays : Maurice (voir la situation de tous les États parties).

Les rapports périodiques permettent aux États parties d’évaluer leur mise en œuvre de la Convention et leurs capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de faire rapport sur leurs inventaires du patrimoine culturel immatériel, et de mettre à jour le statut des éléments inscrits sur la Liste représentative.


Sur la mise en œuvre de la Convention

Chaque État partie soumet son rapport périodique au Comité avant le 15 décembre de la sixième année suivant la date à laquelle il a déposé son instrument de ratification, d’acceptation ou d’approbation, et tous les six ans par la suite.

Un rapport sera à soumettre pour le 15/12/2022

Rapport soumis le 15/12/2016 et examiné par le Comité en 2017

Résumé

bientôt disponible

Rapport soumis le 15/12/2010 et examiné par le Comité en 2011

Résumé

L’organe national en charge de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est le National Heritage Fund – NHF (Fonds du patrimoine national). Organisme parapublic du Ministère des arts et de la culture, le NHF est depuis 2010 le Dépositaire national du patrimoine culturel immatériel. Aux termes de la Loi du Fonds du patrimoine national de 2003, le NHF a comme objectifs, entre autres, de « sauvegarder, gérer et promouvoir le patrimoine national » (qui comprend également le patrimoine culturel immatériel), et d’ « éduquer et sensibiliser le public aux valeurs culturelles et au patrimoine national, et de susciter un sentiment d’appartenance et de fierté civique à l’égard de ce dernier ». La loi est en cours d’amendement afin que des dispositions relatives à la recherche et la documentation du patrimoine culturel immatériel soient prises.
Aucune institution n’est, en tant que telle, en charge de la formation à la gestion du patrimoine culturel immatériel. La plupart des personnes qui entreprennent des recherches dans ce domaine ont été formées à l’étranger. Cependant, d’autres ont commencé très récemment à suivre des cours sur la documentation de l’histoire et des traditions orales à l’Université de Maurice et à l’Institut Mahatma Gandhi. Ces personnes compétentes sont employées par différentes institutions de recherche et de documentation sur le patrimoine culturel immatériel.
S’agissant de la documentation, un nombre assez important d’institutions publiques, principalement des centres culturels liés aux nombreux groupes ethnolinguistiques de Maurice, collectent et archivent des données sur différents aspects du patrimoine culturel immatériel. Ces données sont accessibles au public. Le NHF reçoit des exemplaires de tous les travaux de recherche traitant du patrimoine culturel immatériel financés par le gouvernement ou par son biais. Il a pris des dispositions pour garantir que ses collections sont consultables par le public. Le Aapravasi Ghat Trust Fund – AGTF (le Fonds Aapravasi Ghat) a produit un CD comprenant un ensemble de formes d’expression orale spécifiques (chants) appelées « sohar » et liées aux travailleurs sous contrat. Ce CD est proposé au grand public.
Deux grands inventaires du patrimoine culturel immatériel ont été préparés à Maurice : une liste nationale sous la responsabilité du NHF (« Inventaire et documentation du patrimoine culturel immatériel de la République de Maurice – une première liste ») et une liste thématique sous la supervision de l’AGTF (« Vers un inventaire des éléments du patrimoine culturel immatériel en relation avec l’héritage des travailleurs sous contrat dans la République de Maurice »). Ce dernier est en cours d’intégration à la liste nationale. Les critères d’inclusion du patrimoine culturel immatériel dans la liste nationale sont : (1) les éléments connus, très populaires et toujours pratiqués ; (2) les éléments moins connus de la jeune génération et très peu pratiqués aujourd’hui ; (3) le patrimoine immatériel répandu parmi les anciens ; (4) les pratiques qui tendent à se moderniser ; et (5) les pratiques influencées par les sociétés étrangères et qui perdent leur spécificité locale. Les listes des éléments du patrimoine immatériel ont été dressées avec la participation de la communauté elle-même. Les communautés jouent un rôle actif car ce sont elles qui fournissent les informations ; elles sont les personnes-ressources et toutes leurs coordonnées sont conservées dans la base de données afin que le NHF puisse rester en contact avec elles. Des ateliers consultatifs sont organisés afin de passer en revue les données recueillies et avoir le consentement de la communauté à l’insertion des éléments dans la base de données nationale.
Le Gouvernement a une politique forte de promotion de différentes formes de musique et d’arts du spectacle, par l’entremise du Ministère des arts et de la culture et du Ministère de l’éducation et des ressources humaines. Trois centres artistiques appelés « Centre de formation artistique », placés sous la responsabilité du Ministère des arts et de la culture, ont été ouverts dans différentes régions du pays afin de promouvoir les arts et l’artisanat traditionnel. Trois autres centres seront ouverts dans un avenir proche. Les pratiques sont désormais présentées à la télévision nationale afin de sensibiliser les populations et de les encourager à s’intéresser au patrimoine culturel immatériel. La promotion de l’artisanat traditionnel est l’une des composantes du projet national de développement des petites entreprises. Une aide technique et financière est accordée aux personnes qualifiées afin qu’elles fassent la promotion de leurs produits artisanaux. En outre, les personnes non qualifiées mais intéressées reçoivent une formation spécialisée, qui commence par le niveau le plus élémentaire, afin de développer leurs talents.
La coopération bilatérale, régionale, sous-régionale et internationale prend la forme d’accords d’échange signés avec différents pays (p. ex. la Chine, l’Égypte, la France, l’Inde, Madagascar, le Mozambique, le Pakistan et les Seychelles) qui permettent de promouvoir des éléments du patrimoine culturel immatériel, en particulier les arts du spectacle. Par ailleurs, le pays accueille tous les ans un Festival international créole à l’occasion duquel des éléments du patrimoine culturel immatériel sont présentés et promus.

Top