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Conférence mondiale des humanités

Liège, Belgique, 6-12 août 2017

La Conférence mondiale des humanités a eu lieu à Liège (Belgique), du 6 au 12 août 2017. Elle a été précédée par une série de conférences et autres manifestations universitaires, engageant tous les continents. La Conférence a impliqué des scientifiques de tous les domaines des sciences humaines, mais aussi des sciences naturelles, sociales et formelles.

Elle s'est articulée autour de six thèmes principaux :

  • L'homme et l'environnement ;
  • Identités culturelles, diversité culturelle et relations interculturelles ;
  • Patrimoine culturel ;
  • Frontières et migrations ;
  • Histoire, mémoire et politique ;
  • Les sciences humaines dans un monde en transition.

A cette occasion, l'UNESCO, CIPSH et LiègeTogether ont invité formellement tous les spécialistes et réseaux de chercheurs dans le monde à prendre part à la préparation de la conférence en soumettant des propositions d’articles et de sessions, en organisant des rencontres entre les réseaux de chercheurs au cours de la conférence, en réunissant des jeunes chercheurs et étudiants dans le processus de préparation, en encourageant l’organisation d'événements préparatoires ou bien en associant les secteurs non universitaires concernés aux débats de la conférence.

Les objectifs fixés et les défis affrontés sont particulièrement astreignants et ardus. Mais le contexte mondial actuel, académique et non académique, n'en exige pas moins.

La conférence a permis de renforcer l'organisation des sciences humaines, notamment ses dimensions interdisciplinaires et transdisciplinaires, en impliquant l’ensemble des sciences. Elle a contribué au débat épistémologique et à la convergence d’approches scientifiques et culturelles plus larges, en vue de combler le fossé qui réside souvent entre les domaines de la connaissance et de la recherche et ceux de l'éducation et des politiques territoriales. L’une des forces majeures des sociétés humaines réside dans leur diversité et les sciences humaines sont particulièrement bien placées pour favoriser leur diversité et complémentarité.

Le monde – l’ensemble des pays et nations, des personnes et académies – fait face et relève des défis liés aux changements culturels, sociaux et environnementaux mondiaux, qui appellent tout un chacun à trouver des réponses innovantes, ancrées dans la diversité des perspectives inhérentes à la multitude et à la diversité des interprétations passées et présentes, dans les domaines des sciences, de la culture, de l’éducation et du développement durable.

L’histoire de l'humanité est une histoire de transitions, changements et capacité à créer à partir de la diversité et de la convergence. Il ne s’agit pas seulement d’une réaction à la pression de besoins immédiats, mais bien plutôt de la structuration d’une vision prospective qui permet aux sociétés humaines, au travers d’une approche à moyen et long terme, de donner un sens au monde dans lequel elles vivent.

L’un des rôles fondamentaux des sciences humaines est précisément de renforcer cette vision prospective d’un point de vue rationnel, tout en interagissant en permanence avec tous les autres secteurs de la connaissance et de la gouvernance au sein de la société.

L'UNESCO a mené un débat sur le besoin de faire avancer cette compréhension, au sein de ses programmes et au-delà, et d’en faire la promotion au travers d’une élaboration de politiques mondiales partagées et convergentes. Le Conseil exécutif de l'UNESCO a adopté une décision en 2011, à l'initiative de la République de Corée, qui reconnait notamment « le rôle des sciences humaines comme générateur de nouvelles visions et idées conformes à l’enjeu de l’UNESCO de permettre un nouvel humanisme, insistant sur l'importance de prévenir la fragmentation de l'humanité et la nécessité de construire de solides fondations pour le développement et la paix » et a réaffirmé « la contribution inestimable qu'offrent les sciences humaines à l’instauration de nouvelles valeurs humaines, en ces temps d’intensification de la mondialisation et de la connectivité et d’accroissement de l’incertitude face aux nouveaux défis économiques, financiers et sociaux ».

Depuis 2009, la volonté d'organiser une Conférence mondiale des humanités, telle que proposée par le Conseil international de la philosophie et des sciences humaines (CIPSH), a été appuyée par l'UNESCO. L'Assemblée générale du CIPSH en 2014 a approuvé la proposition de LiègeTogether d'organiser la conférence mondiale, compte tenu du fait que « il n'y a eu aucune réévaluation globale du rôle et de la portée des sciences humaines suite aux changements globaux majeurs qui se sont accélérées au cours des dernières décennies » et que « il y a un besoin croissant dans la société de redonner de l’importance à l’élaboration d’une perspective à moyen et long terme, indispensable étant donnée l'incertitude du futur et l’impossibilité de trouver des solutions aux problèmes au travers d'un mode d’action défini par l’urgence ».

Pour le 67e anniversaire, le 18 janvier 1949, de la création du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines, l'UNESCO a organisé une réunion de travail à Paris pour préparer la Conférence mondiale des humanités, avec la participation du CIPSH, de LiègeTogether et des ambassadeurs et délégations permanentes de plusieurs États membres de l'UNESCO.

Contact
John Crowley, j.crowley(at)unesco.org

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