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Décision : CONF 202 IV.B.38
Parc national des oiseaux du Djoudj (Sénégal)

Le Bureau a rappelé que le Parc national du Djoudj avait été inscrit en 1984 sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison des problèmes causés par la construction de barrages en aval qui ont modifié le régime hydrographique de cette zone humide. Plusieurs interventions ont été effectuées pour maintenir l’équilibre hydrographique de la zone humide, dont certaines ont bénéficié des contributions financières du Fonds du patrimoine mondial. Vu l’amélioration de l’état de conservation du site, celui-ci a été retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril en 1988.

Le Bureau a noté que le Bureau de l’UNESCO à Dakar (Sénégal) avait informé le Centre qu’une espèce de jacinthe d’eau avait envahi les eaux du Parc national du Djoudj et qu’une réunion d’urgence du «Comité national de crise» s’était tenue le 19 avril 2000 au Ministère de l’environnement. Les débats ont porté essentiellement sur les avantages des solutions mécaniques et biologiques (introduction d’insectes) pour lutter contre la propagation de cette espèce envahissante. La réunion a décidé de créer deux commissions distinctes pour étudier les avantages et les inconvénients des deux solutions. Les deux commissions devaient se réunir les 26 et 27 avril 2000. Les bureaux de l’UNESCO et de l’UICN à Dakar coopèrent avec les représentants du Gouvernement néerlandais au Sénégal qui ont fait part de leur intérêt pour aider à limiter la menace causée par l’invasion de la jacinthe d’eau, une fois que le Gouvernement sénégalais aura opté pour l’une des deux solutions. Le Bureau a noté par ailleurs que le Centre était en contact avec le Secrétariat de Ramsar à ce sujet, le Djoudj étant également un site Ramsar. Le Directeur des Parcs nationaux sénégalais, dans une lettre datée du 25 avril 2000, a demandé que le Djoudj soit réinscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril, étant donné le danger imminent qui menace le site par suite de l’invasion massive de la jacinthe d’eau. L’UICN a informé le Bureau qu’elle est disposée à soutenir cette initiative en s’appuyant sur son Groupe de spécialistes sur les espèces envahissantes.

Le Bureau a demandé au Centre et à l’UICN de coopérer avec l’Etat partie pour soumettre un rapport détaillé sur la menace causée par la prolifération de la jacinthe d’eau dans le lac du Djoudj. Le rapport devra inclure une analyse de la gravité de la menace, des mesures palliatives pour remédier à ses impacts, un plan de financement pour la mise en œuvre des mesures palliatives et une liste des pays bailleurs de fonds qui aideraient le Gouvernement sénégalais à protéger le site. Le rapport, qui doit être soumis avant le 15 septembre 2000, devra également indiquer si le Comité doit ou non envisager d’inscrire ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Documents
 Document original de la Décision
Contexte de la Décision
 WHC-00/CONF.202/17
Thèmes : Conservation
Etats Parties : Sénégal
Année : 2000
Code de la Décision : CONF 202 IV.B.38