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Le Programme de participation

Le Programme de participation fait fonction de complément vital des activités ordinaires de l’UNESCO, en même temps qu'il permet d'analyser, d'évaluer et de faciliter l’exécution de projets nationaux, sous-régionaux, interrégionaux et régionaux soumis par les Etats membres et les ONG directement liés aux activités de l’Organisation.

De plus, il constitue pour l’UNESCO un moyen de renforcer le partenariat entre l’Organisation et ses États membres ainsi qu’entre l’Organisation et les organisations non gouvernementales en partenariat officiel avec l’UNESCO. Le Programme de participation renforce donc l’esprit intégrateur et généreux de la noble mission de l'UNESCO.

Budget

Le Programme de participation est devenu un élément important du Programme et budget de l’UNESCO. Pour l’exercice biennal 2018-2019, la Conférence générale a approuvé un budget de 10 811 500 dollars des Etats-Unis pour le programme de participation et de l’aide d’urgence.

Suite à la suspension de la contribution des Etats Unis d’Amérique au budget ordinaire, le budget a été réduit.

Le montant de l’assistance fournie au titre de chaque demande est de:

  • 26 000 dollars pour un projet ou une activité à caractère national;
  • 28 000 dollars pour un projet ou une activité à caractère sous-régional ou interrégional
  • 38 000 dollars pour un projet ou une activité à caractère régional.

Les pourcentages des fonds du Programme de participation affectés à l'aide d'urgence, aux organisations non gouvernementales et aux activités régionales ne doivent pas dépasser respectivement 7%, 5% et 3%.

Origine

Comment participer

Les demandes présentées au titre du Programme de participation doivent avoir un lien étroit avec les priorités définies dans le Programme ordinaire de l'UNESCO et notamment celles concernant les femmes, les jeunes, l’Afrique, les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement, le PEID et avec les activités des commissions nationales pour l'UNESCO.

Présentation d’une demande

Après l’adoption définitive par la Conférence générale du programme et budget, une lettre circulaire publiée pour chaque exercice biennal est envoyée par la Directrice générale aux ministres chargés des relations avec l’UNESCO, aux commissions nationales et aux délégations permanentes, les invitant à soumettre en ligne leurs demandes au titre du Programme de participation. (Voir lettre circulaire CL/4221 pour 2018-2019).

Les demandes sont présentées à la Directrice générale par l’Etat membre via la Commission nationale pour l’UNESCO ou, à défaut de commission nationale, par l’intermédiaire de la voie officielle désignée.

Pour l’exercice biennal 2018-2019, chaque Etat membre peut présenter sept demandes ou projets qui doivent être numérotés par ordre de priorité de 1 à 7. L’ordre de priorité ne peut être modifié que par une lettre officielle de la commission nationale et avant le début du processus d'évaluation.

Les dates limites pour la soumission des demandes sont fixées au 28 février 2018 pour les pays de l’Afrique, les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID) et au 31 août 2018 pour tous les autres pays éligibles et les ONG en partenariat officiel avec l’UNESCO.

Les Organisations non gouvernementales (ONGs) en partenariat officiel avec l’UNESCO peuvent présenter jusqu'à deux demandes par ordre de priorité de 1 à 2 au titre du Programme de participation pour des projets à impact sous-régional, régional ou interrégional, à condition que leur demande soit appuyée au moins par l'Etat membre où le projet sera mise en oeuvre et un autre Etat membre concerné par la requête. En absence de ces lettres d'appui, aucune de ces demandes ne pourra être examinée.  

Le type d’assistance demandé au titre du programme de participation peut revêtir plusieurs formes:

  • Services de spécialistes et de consultants- hors dépenses de personnel et soutien administratif
  • Bourses de perfectionnement et d'études
  • Publications, périodiques,documentation
  • Matériel et équipement (autre que des véhicules)
  • Conférences, réunions, services de traduction et d'interprétation, frais de voyage des participants, services de consultants et tous autres services jugés nécessaires d'un commun accord (n'incluant pas le personnel de l'UNESCO)
  • séminaires et cours de formation

    

 

 

      

Depuis l’exercice 1990-1991, l’UNESCO accorde une aide d’urgence par le biais du Programme de participation à ses Etats membres en apportant une assistance dans ses domaines de compétence.

La notion d’aide d’urgence est traitée pour la première fois dans la résolution 25C/15.3, paragraphe 7, adoptée par la Conférence générale à sa 25ème session (Novembre 1980). Cette résolution, en énumérant les différentes formes de participation, stipule qu’une aide d’urgence peut être apportée, selon « des procédures suffisamment souples et expéditives, pour faire face à des situations exceptionnelles … » dans les domaines de compétence de l’Organisation.

Une aide d’urgence peut être accordée lorsqu'il y a eu une situation insurmontable à l'échelle de tout un pays (séisme, tempête, ouragan, cyclone, tornade, glissement du terrain, éruption volcanique incendie, sécheresse, inondation, guerre etc.…).

Il doit s’agir de situations affectant les domaines de l’éducation, de la science, de la culture ou de la communication et où intervient la communauté internationale ou le système des Nations Unies. L’aide ne commence à être accordée que lorsque les vies humaines ne sont plus menacées et que l'aide humanitaire a été assurée (nourriture, vêtements, logement et assistance médicale).

L’aide d’urgence, accordée en espèces ou en nature, ne peut excéder 50 000 dollars des Etats-Unis et n’est accordée que pour l’évaluation de la situation et des besoins, la fourniture d’une expertise ou d’une aide en vue de l’identification des sources de financement extérieures. Cette aide est apportée en coordination avec les autres organismes des Nations Unies.  

Dans le but d’encourager et d’organiser la coopération régionale, une nouvelle disposition a été adoptée par la Conférence générale à sa 32e session (résolution 32C/45) pour les activités ou projets à caractère régional.

Reconduite dans la résolution 37 C/72, 38 C/76 et de l’actuel exercice biennal, chaque région (Afrique, Etats arabes, Asie et Pacifique, Europe et Amérique latine- Caraïbes) peut présenter deux projets à caractère régional d’un montant ne dépassant pas 38.000 dollars, chacune étant présentée par un Etat membre. Ces projets, uniquement réservés aux Etats membres, doivent être appuyés par trois Etats membres de la même région, ne sont pas inclus dans le contingent des sept demandes réservées à chaque Etat membre.  

Publications et documents