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Contexte

Dès le début, la Stratégie de l’UNESCO pour la jeunesse africaine, 2009-2013 : vers un contexte politique favorisant le développement de la jeunesse et l’engagement civique en Afrique a été conçue comme une initiative conjointe de l’UNESCO et des pays africains.

La Stratégie a été développée et est mise en pratique en coopération étroite avec la Commission de l’Union Africaine, le groupe des Etats membres africains de l’UNESCO, et via une consultation élargie avec les partenaires primordiaux de la région. Cela inclut les organisations pour la jeunesse, les communautés et organisations régionales, les acteurs du développement global et de la société civile et le système des Nations unies.

Cette Stratégie s’aligne pleinement avec la Charte africaine de la Jeunesse et partage beaucoup d’éléments communs avec le Plan d’action de dix ans de l’Union africaine pour le développement et la promotion de la jeunesse en Afrique 2009-2018, auquel elle contribue.

Origines de la Stratégie : une réponse à un appel de la jeunesse africaine

En septembre 2007, le premier Forum de l’UNESCO sur la Jeunesse en Afrique a eu lieu au Burkina Faso. A cette occasion, les jeunes délégués ont constitué la « Déclaration de Ouagadougou » [PDF en anglais, 145 KB]. En réponse, l’UNESCO a ébauché un plan d’action en cinq ans pour suivre les recommandations de cette Déclaration. En reconnaissance de l’importance des problèmes de développement de la jeunesse en Afrique, le Groupe des Etats membres africains de l’UNESCO a demandé, en septembre 2008, le développement d’une stratégie globale en cinq ans sur la base du plan d’action et établi un groupe de travail consacré à ce sujet, afin de coopérer avec le Secrétariat de l’UNESCO tout au long de l’élaboration et de la mise en œuvre de la Stratégie.

Ebauche de la stratégie : un processus ouvert

De septembre 2008 à octobre 2009, l’UNESCO a conduit des consultations ouvertes, internes et externes, qui ont façonné l’ébauche finale de la Stratégie. Tout au long de ce processus, l’UNESCO a consulté :

  • Les Etats membres africains (les 53 commissions nationales) ;
  • 45 partenaires globaux et régionaux, notamment
    • L’Union africaine ;
    • La Banque de développement africaine ;
    • Les communautés économiques régionales ;
    • Les organisations intergouvernementales régionales ;
    • Le système des Nations unies ;
    • Les organisations intergouvernementales internationales ;
  • Les Conseils nationaux de la jeunesse en Afrique ;
  • L’union panafricaine de la jeunesse ;
  • Les membres de la jeunesse du réseau en ligne de la jeunesse africaine de l’UNESCO ;
  • Les programmes, services, Centres, Instituts et les Bureaux de l’UNESCO en Afrique.

Finalisation et adoption

L’ébauche finale de la Stratégie a été présentée au sixième Forum des jeunes de l’UNESCO (octobre 2009, siège de l’UNESCO, Paris). Cela a permis à l’UNESCO de recueillir les réactions des jeunes sur les objectifs et les initiatives anticipées de la Stratégie.

Elle a ensuite été finalisée et soumise à la 184e Session du Conseil exécutif de l’UNESCO (avril 2010), qui a adopté une décision soutenant la Stratégie et appelant à sa mise en œuvre.

Le groupe de travail de l’Afrique sur la mise en œuvre de la Stratégie de l’UNESCO sur la jeunesse africaine

Le groupe de travail sur la mise en œuvre de la Stratégie a été établi par les Etats membres africains de l’UNESCO en juillet 2010. Il réitère leur engagement à soutenir la mise en application de la Stratégie.

Le groupe est « à durée indéterminée » et est composé d’une présidence (Délégation du Kenya) et d’au moins deux pays de chaque sous-région d’Afrique (11 membres).

Actuellement, ses membres sont : l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya (président), le Libéria, Madagascar, le Maroc, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, le Sénégal, le Soudan, la Tanzanie, la Tunisie, le Zimbabwe.

Le rôle du groupe de travail est de :

  • Surveiller si la mise en application de la stratégie reflète les priorités des Etats membres africains.
  • Faire pression et plaider au sein du Groupe des Etats membres africains pour s’assurer un appui programmé et opérationnel pour la stratégie.
  • Tenir informés les Etats membres africains de l’avancement du processus de mise en application.
  • Assurer la coopération entre le Secrétariat et les Etats membres africains sur les problèmes rencontrés.
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