Ressources touristiques
Le tourisme est la plus importante industrie au monde, et les études s’accordent à lui prédire une croissance grandissante. L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) estime que le nombre d’arrivées de touristes internationaux est passé de 25 millions en 1950 à 898 millions en 2006, ce qui correspond en moyenne à une croissance annuelle de 6,5%. En ce qui concerne le futur, les estimations prévoient 1,6 milliards d’arrivées de touristes internationaux en 2020. Les recettes du tourisme international (à l’exclusion des recettes réalisées sur les trajets internationaux) ont atteint 733 milliards de dollars en 2006. A travers le monde, la moyenne des recettes pour une arrivée de touriste se situe aux alentours de 680 $. Ajoutons à cela que le tourisme intérieur est, dans beaucoup de pays, d’une importance majeure.
Aussi le tourisme constitue-t-il un facteur d’importance pour l’économie de nombreux pays, ainsi que dans le cadre de la gestion de nombreux sites culturels et zones naturelles. Etant une industrie axée sur le contact humain, le tourisme fournit de nombreux emplois qui aident à revitaliser les économies locales. Cependant, le tourisme est par nature ambivalent, et cette ambivalence peut être particulièrement frappante dans les petits états insulaires où il représente une part importante du revenu annuel. Dans ce type de cas, une augmentation du tourisme peut engendrer de nombreux problèmes et difficultés, tels que des conflits de demande sur une ressource limitée (par exemple l’eau fraîche, les accès aux plages), ou d’autres problématiques liées à l’approvisionnement en énergie et au traitement des déchets, etc.
Au sein de l’UNESCO, de nombreuses initiatives tentent de promouvoir une nouvelle culture du tourisme, fondée sur le bon sens et sur l’utilisation responsable des ressources environnementales et des atouts culturels de chaque destination particulière. Comme décrit dans la contribution de l’Organisation au Sommet Mondial sur l’Eco-tourisme (Québec, Canada, mai 2002), les actions menées comptent des contributions intellectuelles, la promotion de principes éthiques, et des mises à l’épreuve concrètes, sur le terrain, des approches ‘durables’ du tourisme. L’Organisation a à la fois un rôle normatif et une fonction de définition de standards. Ce travail implique une coopération et des partenariats avec un large éventail d’autres acteurs. Quelques exemples suivent :
- Le tourisme et le patrimoine mondial
- Le tourisme et les réserves de biosphère
- Tourisme patrimonial et implication des jeunes : Youth Path-Caraïbes
- Tourisme culturel et route du patrimoine de la diaspora africaine
- Tourisme marin et côtier au sein du programme de la COI
- Forum de discussion Web
- Avant-projet de directives internationales pour le tourisme durable
- Opérations conjointes avec les tours-opérateurs
- Enseigner et apprendre pour un futur plus viable
- Le tourisme et le forum WiCOP
- Initiatives d’ONG
- Programme de participation
- Points focaux de l’UNESCO pour les "Ressources touristiques" dans les régions des PEID