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20.03.2017 - Education Sector

Un lien étroit unit la violence scolaire et la délinquance juvénile en République de Corée

[Translate to francais:] Judge Sunmi Lee

Sur les 210 affaires impliquant des mineurs (âgés de 10 à 18 ans au moment du délit, de leur arrestation ou de leur renvoi en justice) et traitées entre septembre et décembre 2016 par le Tribunal des affaires familiales de Daejeon, la cinquième plus grande ville de République de Corée, 60,9 pour cent des jeunes avaient des antécédents de violence scolaire aux termes de la loi sur la violence scolaire ou de la loi sur la jeunesse.

Ceci donne un aperçu de l’ampleur des liens existant entre la violence scolaire et d'autres comportements antisociaux chez les enfants et les adolescents. Daejeon vient au quatrième rang en République de Corée pour le nombre d’affaires impliquant des mineurs.

Juge au Tribunal des affaires familiales, Sunmi Lee a dévoilé ces statistiques lors d’une séance plénière du Symposium international sur la violence et le harcèlement à l’école : des éléments factuels à l’action, organisé par l’UNESCO et l'Institut pour la prévention de la violence scolaire de l'université de femmes Ewha, à Séoul en janvier 2017.

Madame Lee a poursuivi en expliquant que 35,7 pour cent de ces jeunes délinquants (c.-à-d. 75 personnes) étaient poursuivis pour violence scolaire et parmi eux, 41 avaient eu des démêlés avec la justice et 15 avaient déjà été l’objet de plus de 3 condamnations.

Elle a aussi expliqué que même parmi ceux qui étaient accusés de délits autres (135), 38,5 pour cent avaient des antécédents de violence scolaire. Parmi les autres cas de délinquance juvénile, les plus répandus étaient le vol, suivi des agressions sexuelles et de la fraude Internet, a-t-elle indiqué.

Le pourcentage des jeunes récidivistes ayant plus de trois condamnations à leur actif est passé de 9,2 pour cent en 2008 à 18,8 pour cent en 2014.

Madame Lee estime que l’un des facteurs expliquant l’augmentation du nombre de récidivistes peut être l'utilisation récente et étendue des réseaux sociaux : « Chaque jeune délinquant a la possibilité de communiquer beaucoup plus facilement avec les autres grâce aux réseaux sociaux, diffusant des idées antisociales et acquérant des connaissances criminelles. »

Mme Sunmi Lee a été nommée juge en 2005 et elle est membre du Réseau international de juges de La Haye, qui œuvre en faveur d’une coopération entre juges afin d’assurer un fonctionnement efficace de la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants.




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