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La Directrice générale a inauguré la 51ème session du Conseil exécutif de la Commission Océanographique Intergouvernementale

03 Juillet 2018

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© UNESCO/Fabrice Gentile

Le 3 juillet, Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO a inauguré la 51ème session de la Commission Océanographique Intergouvernementale au siège de l'UNESCO à Paris. Elle a prononcé un discours bilingue à cette occasion:

"Monsieur Peter Haugan, Président de la Commission Océanographique Intergouvernementale,

Monsieur Vladimir Ryabinin, Secrétaire exécutif de la Commission Océanographique Intergouvernementale,

Mesdames et Messieurs les représentants des Etats membres de la Commission Océanographique Intergouvernementale,

Mesdames et Messieurs,

 

Je tenais à être parmi vous pour ouvrir cette 51eme session de la Commission Océanographique Intergouvernementale.  La mer est dépositaire de notre avenir commun, or vous savez mieux que quiconque à quel point elle est fragilisée. Je reviens à peine de Corée du sud ou la tradition multi séculaire magnifique des femmes plongeuses dans la mer de Jeju ; les Haenyo, inscrite au patrimoine de l’Humanité, menace de disparaitre car avec la dégradation des océans disparaissent aussi les cultures qui sont associées.

Tout en étant lucide sur le diagnostic, il faut reconnaitre comme une formidable opportunité la proclamation par l’Assemblée général des Nations Unies en décembre dernier d’une Décennie pour les sciences océaniques au service du développement durable et a chargé notre Commission de coordonner cette Décennie.

C’est, pour les sciences océanographiques, la reconnaissance du rôle central qu’elles sont amenées à jouer dans la réalisation de l’Agenda 2030 et au-delà.

Et c’est pour notre Commission une consécration une reconnaissance d’un travail remarquable, mené depuis de longues années, pour promouvoir une science encore jeune mais essentielle.

C’est la récompense de ses nombreux efforts pour permettre le rapprochement des sciences océaniques et de la sphère politique… la science et l’action.

Cette session va préparer une feuille de route pour cette Décennie des sciences océanographiques. C’est l’occasion de réaffirmer le rôle fédérateur que joue la Commission, qui aide à opérer une bonne division des tâches, au niveau international, entre tous les partenaires : les réseaux scientifiques, les gouvernements, les centres UNESCO de catégorie deux, les chaires et la famille onusienne.

C’est une Décennie des Nations Unies est une décennie cruciale qui doit aider à trouver des solutions pour mettre fin à la dégradation du plus grand écosystème de notre planète et créer les conditions d’une gestion durable de l’océan, des mers et des régions côtières.

Nous sommes face à un défi majeur, et notre responsabilité est grande.

Nous savons que sans un océan en bonne santé, la vie sur Terre est menacée.

Nous savons que l’océan est une source de subsistance et de la culture; nous connaissons son importance pour l’économie mondiale, la pêche, les activités côtières, pour le transport et la distribution de marchandises, pour la sécurité alimentaire, pour l’économie du loisir également.

Mais nous savons aussi sa fragilisation: 40% de l’océan est altéré par la pollution, par une pêche intensive ou par la dégradation des zones côtières.

Un tiers des émissions de dioxyde de carbone, dues aux activités humaines depuis les révolutions industrielles, a été absorbé par l’océan. Cela a conduit à son acidification qui entraîne aujourd’hui toute une série de conséquences nocives pour la vie sous-marine et l’environnement.

Pourtant, un océan en bonne santé, viable, géré de manière responsable, permet d’avancer dans la réalisation de nombreux objectifs de développement durable :

la lutte contre les changements climatiques ; la création de nouveaux emplois; ou encore la sécurité alimentaire.

Ladies and Gentlemen,

We have a great opportunity with this Decade to build on the political commitments made in the 2030 Agenda, as well as the Paris Agreement.

The clarity of our vision will be the key to our success, and your discussions at this Council will shape this vision.

One important factor will be demonstrating the linkages between ocean science and its benefits for society.

Our hazard warning systems for tsunamis are a clear example of this. Other benefits to society include deepening our understanding of climate change, ecosystem functioning and biodiversity conservation to improve human well-being.

To succeed in all of these areas, we must bring together a large range of partners working on the Ocean, including within the UN family and the research community… and I am glad that so many of our partner organisations are here and will be contributing to the debate on the UN Decade and other important agenda items.

Our regional intergovernmental mechanisms will also drive research.

I would like to highlight in particular IOC Africa that will be essential in contributing to the Intersectoral Initiative to Develop Scientific Research in Africa.

Within UNESCO we have the opportunity to also link to colleagues in other fields of study, particularly those related to other parts of the water cycle, including experts in UNESCO’s International Hydrological Programme.

With a greater understanding of the science, we must also reinforce our work on Ocean literacy, so that decision-makers, can fully take advantage of scientific research in order to affect real policy change.

Education is also crucial and UNESCO’s Education Sector, via its Associated Schools Network, is introducing ocean literacy into school curricula in 36 countries around the world.

It is clear that we need greater investment in Ocean science. And UNESCO remains committed to this objective through its intellectual, human and institutional resources, as well as its comparative advantage of a multidisciplinary approach. We are therefore working to support the IOC for the preparation of the Decade. We will need the full commitment of the Member States as we work towards our goal.

One of the priorities of this Decade should be to encourage Member States to provide more sustainable funding for ocean science research, and strengthening international solidarity by reinforcing the capacities of the Small Island Developing States, which are often on the front line of ocean changes due to rising sea levels and tsunamis.

During this Executive Council, we will be privileged to hear from the eminent scientist Walter Munk – the Roger Revelle Medalist this year – who will share his extraordinary experience into ocean science.

The huge progress already made during his lifetime, the past hundred years, should inspire us not only during our up-coming decade, but for generations to come.

I am very confident that your discussions – under the wise guidance of Peter Haugan and the Officers – will provide the strategic vision necessary to work towards the Ocean We Need for the Future We Want.

I take this opportunity to assure you on my full support to your work and wish you fruitful discussions.

Thank you for your attention."