En 2010, l’UNESCO a collecté des livres en français auprès de membres du personnel, d’amis et d’élèves des Ecoles associées de l’UNESCO afin qu’ils soient distribués aux enfants d’Haïti, dans les camps de déplacés. Les éditions françaises Michel Lafon et Bérénice ont également contribué à la collecte.

En janvier 2011, l’UNESCO avec le soutien de la Société d’Animation et de Communication Sociale (SAKS), a mis en place une radio communautaire à Cap-Rouge, une commune dans le sud-est d’Haïti à une heure de Jacmel.

« L’association des journalistes haïtiens » (AJH) avec le soutien de l’UNESCO et de « International Media Support » a organisé une formation sur la couverture des élections présidentielles et législatives destinée aux journalistes haïtiens. La formation a eu lieu du 12 au 14 novembre 2010 dans le centre multimédia de la MINUSTAH à Gonaives, Haïti.

L’UNESCO avec « le Groupe Médialternatif » a mis en place un centre de formation informatique mobile dans des camps de déplacés. L’unité mobile multimédia vise à améliorer les compétences informatiques, les moyens éducatifs ainsi que les opportunités professionnelles des habitants. Des blogs sur la vie dans les six camps sont créés. Le projet est soutenu également par « l’Agence France Presse », « Reporteurs sans Frontières » et « le Collectif Haïti France ».

Sélection de photos prises en Haïti à la mi-février illustrant l'étendue des dégâts dans la ville de Port-au-Prince - édifices gouvernementaux, écoles, lieux de culte, etc.
Reportage photographique de Fernando Brugman, expert au bureau de l'UNESCO à La Havane (Cuba).

La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a effectué une visite officielle en Haïti, afin d’exprimer toute sa solidarité et d'avoir des entretiens avec les dirigeants du pays sur la stratégie de recontruction, à la suite du terrible tremblement de terre du 12 janvier.

Frédéric de La Mure, photographe du Ministère français des Affaires étrangères, a fait un reportage photo sur Haïti en septembre 2009 et y est retourné quelques jours après le tremblement de terre en 2010. Ces images « avant » et « après » nous font mesurer l’ampleur des défis que doit relever le pays et de quelle manière l’UNESCO, et la communauté internationale dans son ensemble, peuvent apporter leur contribution dans les domaines de l’éducation, de la protection du patrimoine, du soutien à l’information ainsi que de la gestion et de la prévention des risques.