A la suite de la réunion de Tunis, « Face aux transformations sociales, des villes inclusives et durables » (6-7 avril 2017), pour la réactivation de la Coalition des villes arabes contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l’intolérance, la ville d’Essaouira (Maroc) et la Communauté urbaine de Nouakchott (Mauritanie) ont été élues villes chefs de file pour coordonner le Comité de pilotage transitoire de la Coalition. 

Le 5 avril 2018, les deux villes chefs de file se sont réunies à Rabat (Maroc) pour se concerter sur la mise en place des mécanismes de coordination de la Coalition pour les six prochains mois, et pour faire le point sur le suivi de la Feuille de route de Tunis pour 2017-2018. Outre les représentants des Maires des deux villes chefs de file, ont également pris part à la réunion les représentants des villes de Saïda et de Baalbek (Liban), et de Rabat (Maroc), ainsi les partenaires de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), du Centre européen de formation et de recherche sur les droits humains et la démocratie (ETC Graz), et de la Direction générale des Collectivités locales (Ministère de l’Intérieur, Maroc). 

Les discussions sous forme de brainstorming ont donné lieu aux cinq décisions majeures suivantes : 

1. LA CRÉATION D’UN LABEL UNIFIÉ DE LA COALITION

Un modèle de Label de la Coalition sera établi, à des fins de communication et de visibilité au sein des villes membres. 

2. LE DEVELOPPEMENT D’UN PORTAIL INTERNET DEDIÉ A LA COALITION

Un site web dédié à la Coalition qui aura pour but de faire connaître ses activités et avancement pour la lutte contre le racisme, la discrimination la xénophobie et l’intolérance sera créé. La gestion du site sera confiée aux villes chefs de file.

3. LA CONCEPTION D’UNE MÉTHODOLOGIE DE DIAGNOSTIC

La municipalité d’Essaouira en sa qualité de chef de file de la Coalition se chargera de proposer aux villes membres une méthodologie de diagnostic territorial, adaptable aux spécificités de chaque ville membre. Un atelier d’examen des diverses méthodologies disponibles sera organisé par l’UNESCO avant fin 2018. 

4. LA NÉCESSITÉ DE COLLABORER AVEC LA SOCIETE CIVILE ET LA JEUNESSE 

Les villes membres seront encouragées à resserrer leurs liens de partenariat et d’échange avec les acteurs de la société civile dans des domaines d’inclusion sociale. 

5. GOUVERNANCE INTERNE DE LA COALITION PAR LES DEUX VILLES CHEFS DE FILE

 La réunion a souligné l’extrême importance de l’engagement actif des villes chefs de file pour coordonner l’adhésion des nouveaux membres, pour encourager les villes membres à prendre action et initiatives dans le cadre des décisions prises, pour faciliter la communication au sein de la Coalition, et pour communiquer publiquement sur la Coalition en vue de son extension et visibilité. Essaouira et Nouakchott ont réitéré leur engagement dans ce sens. 

Pour rappel, la Coalition internationale des Villes contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l’intolérance, a été lancée par l’UNESCO le 30 juin 2008, à Nantes, France, pour lutter contre les nouveaux défis auxquels font face les villes et qui mettent en péril la culture de la paix et du vivre-ensemble. La coalition vise à établir un réseau des villes intéressées par l’échange d’expériences afin d’améliorer leurs politiques de lutte contre ces phénomènes.

Dans ce cadre, la Coalition des villes arabes a été lancée officiellement en 2008, à Casablanca, au Maroc. Les villes membres ont développé et adopté collectivement un « Plan d’action en dix points » comme document d’orientation globale et Casablanca a été désignée ville-chef de file.

Pour plus d'information contacter : M. Phinith Chanthalangsy

Liens utiles :

• Décisions de la réunion du 5 avril  
• Programme de la Réunion du 5 avril 

Voir aussi :

• Coalition des villes arabes contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l’intolérance
• Les villes arabes unies contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l'intolérance