Réunion d’évaluation finale à Paris: présentation de la documentation audiovisuelle du patrimoine culturel immatériel des pays partenaires
17/18-12-2012Paris (France)
Clôture du projet MedLiher : rendez-vous à Paris le 17 et 18 décembre 2012
17/18-12-2012Paris (France)
Alors que le projet “Patrimoine vivant méditerranéen” (MedLiHer), co-financé par l’Union européenne (UE) et l’UNESCO, arrivera à son terme à la fin décembre 2012, la réunion d’évaluation finale du projet se tiendra le 17 et 18 décembre 2012 à Paris, organisé par la Maison des Cultures du Monde, partenaire du projet.
Cette réunion sera l’occasion de revoir le projet à la lumière de ses objectifs et d’en tirer un bilan, mais aussi de réfléchir à la continuité du projet à l’avenir. Les discussions seront basées sur un rapport d’évaluation final. Le programme prévoit, en outre:
- une table ronde publique sur le patrimoine culturel immatériel dans la région,
- une présentation d’exemples de patrimoine culturel immatériel (PCI) de la région,
- la projection du film développé par le projet MedLiHer conjointement avec l’exposition photographique numérique.
Une deuxième projection du film et l’exposition photo numérique seront organisée au Siège de l’UNESCO dans la soirée du 18 décembre, avec la participation des délégations de l’UNESCO.
Cliquez ici pour en savoir plus.Bagamoyo: comment préparer une candidature
10/14-12-2012Bagamoyo (République-Unie de Tanzanie)
Un atelier sur l’élaboration des candidatures se tiendra du 10 au 14 décembre 2012 à Bagamoyo, en République-Unie de Tanzanie. Il sera organisé par l’UNESCO à Dar es-Salaam, conjointement avec le ministère de l’Information, de la Jeunesse, de la Culture et des Sports en Tanzanie.
25 participants sont attendus, choisis dans la liste des personnes formées à l’atelier d’inventaire par les communautés en février 2012. Les participants devraient être en mesure d’identifier un élément et de développer un exemple de dossier de nomination, comprenant une stratégie pour la participation de la communauté et une plan de sauvegarde pour l’élément identifié.
L’atelier sera animé par Jules Mwahunga et Silverse Anami, experts culturels et facilitateurs agréés de l’UNESCO. M. Anami est également membre du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Sauvegarder le « patrimoine vivant » de la Jamaïque
10/14-12-2012Kingston (Jamaïque)
La Jamaïque accueillera un atelier national sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du 10 au 14 décembre 2012. Organisé par l’Institut africain des Caraïbes de la Jamaïque, le Ministère de la Jeunesse et de la Culture, la Commission nationale jamaïcaine pour l’UNESCO et le Bureau multinational de l’UNESCO à Kingston pour les Caraïbes, l’atelier réunira des représentants du gouvernement, des organisations non gouvernementales et des intervenants communautaires pour participer à un atelier sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L’ouverture officielle aura lieu le 10 décembre 2012 à l’Hôtel Courtleigh and Suites à Kingston, avec la présence de Yasuo Takase, ambassadeur du Japon à la Jamaïque, au Belize et aux Bahamas, ainsi que des représentants d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, d’universités, du corps diplomatique et des agences des Nations Unies en Jamaïque.
Cet atelier fait partie d’un projet sous-régional mis en œuvre au Belize, en Jamaïque et à Trinité-et-Tobago dans le cadre de la stratégie globale de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en matière de patrimoine culturel immatériel. Financé par le gouvernement du Japon, ce projet comprend une évaluation du patrimoine culturel immatériel lié au processus d’élaboration des politiques dans les pays concernés et à l’identification de leurs besoins spécifiques pour la sauvegarde de leur patrimoine vivant. Dans le cadre du renforcement de leurs capacités de sauvegarde, les pays devront aussi élaborer et mettre en œuvre un cadre pour l’inventaire communautaire du patrimoine culturel immatériel sur leur territoire, qui comprendra des inventaires pilotes.
7e session du Comité intergouvernemental
03/07-12-2012Paris (France)
Forum d’ONG à l’occasion de la 7e session du Comité
02-12-2012Paris (France)
Réunion de bilan sur la mise en oeuvre de la Convention de 2003 avec les Directeurs culturels
27/28-11-2012Nairobi (Kenya)
Qu’est-ce qui a été réalisé pour la ratification, la mise en œuvre, et les processus de renforcement des capacités liées au patrimoine culturel immatériel dans votre pays?
Telle est la question qui va être posée à un public de Directeurs culturels au cours d’un atelier organisé à Nairobi, au Kenya, du 25 au 28 novembre 2012. Le Burundi, l’Érythrée, le Kenya, le Rwanda, la Somalie, Djibouti, le Sud-Soudan et de l’Ouganda seront représentés.
L’objectif de l’atelier est d’amener les participants à comprendre plus profondément la Convention de 2003 de l’UNESCO sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et sa mise en œuvre au niveau national, ainsi que le rôle et les tâches de l’Etat partie dans la mise en œuvre de la Convention au niveau national.
Documents
Samarkand: comprendre la procédure de candidature
21/24-11-2012Samarkand (Ouzbékistan)
Après la ratification de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2007 et l’organisation d’un atelier national sur sa mise en œuvre en juillet 2012, l’Ouzbékistan sera l’hôte d’un atelier subrégional sur « L’élaboration des candidatures aux listes du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ». L’atelier, qui se tiendra à Samarkand, du 21 au 24 Novembre 2012, est organisé par le Bureau de l’UNESCO à Tachkent, en étroite coopération avec le Ministère de la Culture et du Sport de la République d’Ouzbékistan et avec le soutien des autorités de la province de Samarkand.
Conduit dans le cadre de la stratégie globale de l’UNESCO sur le renforcement des capacités dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l’atelier vise à fournir une compréhension approfondie du processus de candidature et de transmettre le savoir-faire sur l’élaboration des dossiers de candidatures pour les inscriptions sur les listes du patrimoine culturel immatériel.
Forum de la Jeunesse aux Caraïbes sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
20/24-11-2012Saint-Georges (Grenade)
“Êtes-vous un jeune des Caraïbes entre 20 et 25 ans voulant jouer un rôle plus actif dans la sauvegarde du patrimoine vivant?”
L’UNESCO, à travers sa Section du patrimoine culturel immatériel, invite les ressortissants d’Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Iles Cayman, Curaçao, Dominique, Grenade, Guyana, Jamaïque, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Saint-Maarten, Suriname et Trinité-et-Tobago, à présenter des demandes pour participer au Forum des jeunes des Caraïbes sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tiendra à Grenade, du 20 au 24 novembre 2012, grâce à la généreuse contribution de la Bulgarie et du Fonds du patrimoine culturel immatériel.
Le Forum vise à favoriser la reconnaissance de l’importance du rôle des jeunes dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et à répondre à la nécessité de renforcer leurs connaissances et leurs capacités dans ce domaine. Organisée dans le cadre de la stratégie globale de l’UNESCO de renforcement des capacités nationales de sauvegarde pour la mise en œuvre effective de la Convention de 2003, elle rassemblera environ 25 participants de groupes de jeunes ou d’organisations actives dans la région dans le domaine de la culture. Des jeunes provenant de 16 pays différents, Caribbean Small Island and Developing States (SIDS) et Least Developed Countries (LDCs), se familiariseront avec les concepts de base de la Convention et pourront développer une compréhension substantielle de ses mécanismes et de leur rôle dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Le Forum s’articule autour d’un certain nombre de séances: l’introduction des participants, l’introduction de la Convention de 2003, les concepts clés de la Convention, la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) et le développement durable, la préparation d’une visite sur le terrain, la visite du PCI de deux communautés, la discussion autour de la visite de terrain, le rôle des jeunes dans la sauvegarde du PCI, la planification en équipe et la production d’un rapport pour un plan d’action impliquant les participants dans la sauvegarde du PCI, et enfin la conclusion et l’évaluation du Forum. À la fin de la session de planification, les participants rédigeront un bref rapport sur leur expérience lors du Forum qui sera soumis à la 7ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Forum de la jeunesse en Afrique Centrale: sensibilisation au patrimoine culturel immatériel
19-11-2012Brazzaville (Congo)
L’Afrique centrale se lance dans la responsabilisation des jeunes dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en organisant un forum rassemblant des jeunes du Congo, de la République Centrafricaine et du Tchad du 19 au 23 novembre 2012 à Brazzaville au Congo.
En effet, les jeunes, qui représentent la majorité de la population en Afrique centrale, ont un rôle important à jouer dans la revitalisation des pratiques culturelles et des systèmes de connaissances et rituels de la région. Crucial au développement durable, le patrimoine immatériel a un impact sur le bien-être des populations dans la durée, leurs relations avec les autres et leur environnement naturel. Il donne aux peuples un sentiment d’appartenance, de joie et de perspective. Ainsi, c’est pour les générations à venir que le patrimoine immatériel doit être sauvegardé. La collaboration avec les jeunes à cet égard est donc primordiale, notamment dans un contexte de confrontation à des possibilités restreintes d’éducation, d’opportunités économiques et à une augmentation croissante de la violence.
C’est pourquoi, l’UNESCO donne une priorité aux jeunes dans le cadre de sa stratégie mondiale pour renforcer les capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à travers une mise en œuvre effective de la Convention de 2003. Financé par le Fonds d’urgence de l’UNESCO, le forum de la jeunesse en Afrique Centrale est organisé et coordonné par le bureau de l’UNESCO de Yaoundé en étroite collaboration avec la section du patrimoine culturel immatériel du siège de l’UNESCO.
La Mongolie franchit une nouvelle étape vers la mise en oeuvre de la Convention de 2003
19/23-11-2012Oulan-Bator (Mongolie)
Avec le soutien de l’UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais, la Mongolie va bénéficier d’une formation sur les concepts et les mécanismes de la Convention de 2003 du 19 au 23 novembre 2012, ce qui permettra de renforcer leurs capacités à préserver leur patrimoine vivant au niveau national et au niveau international.
Ratification au Bénin: et après?
19/23-11-2012Porto-Novo (Bénin)
Suite à la ratification récente par le Bénin de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, un processus de mise en œuvre se développe au niveau national. À l’appui de ce processus, un atelier de formation est organisé conjointement par le ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme et par l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) de Porto Novo du 19 au 23 novembre 2012. Il réunira 23 acteurs clés béninois, mais aussi 2 étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi comme observateurs, et se centrera sur les concepts fondamentaux, les mécanismes et les obligations de l’État pour la mise en œuvre de la Convention au niveau national. Il abordera également les implications spécifiques pour la mise en œuvre au Bénin.
L’atelier est organisé dans le cadre de la stratégie globale de l’UNESCO de renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine immatériel et sera une étape importante dans le processus de long-terme engagé au Bénin comprenant révision des politiques, inventaire avec la participation des communautés et participation aux mécanismes internationaux de la Convention (listes et aide internationale).
L’atelier est financé par les programme et budget réguliers de l’UNESCO. Il sera co-animé par deux membres du personnel de l’EPA et Marie-Thérèse Agueh, facilitatrice agréée de l’UNESCO. La cérémonie de clôture sera présidée par le ministre de la Culture.
Préparation à l’inventaire dans la province de Matanzas, Cuba
12/21-11-2012Matanzas (Cuba)
Plus de 25 participants provenant de 12 provinces de Cuba, y compris des membres de la communauté rurale, se sont réunis pendant 10 jours dans la province de Matanzas, sur la côte nord de Cuba, pour suivre une formation intensive sur l’élaboration d’inventaires du patrimoine culturel immatériel dans l’esprit de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Animé par facilitateurs formés par l’UNESCO, María Ismenia Toledo du Venezuela et Enrique López du Mexique, l’atelier a porté sur le rôle des communautés dans la réalisation d’inventaires du patrimoine culturel immatériel, l’exigence de leur consentement libre, préalable et éclairé et leur pleine participation dans la définition de ces pratiques et expressions qu’ils reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. L’atelier a également abordé le thème des techniques et méthodes d’entretien et enregistrement audio-visuel sur le terrain et s’est achevé par une pratique de terrain de deux jours, y compris une séance sur l’organisation des données collectées.
L’exercice d’inventaire a été réalisé avec la communauté rurale de Máximo Gómez de Perico, une commune de la province de Matanzas, qui est considérée à Cuba comme une référence pour le repentismo (art de l’improvisation poétique) et qui a donné son consentement libre, préalable et éclairé à l’inventaire de ses foyers Cucalambé. Ce sont des maisons familiales dans lesquelles leurs membres pratiquent des traditions indigènes qui identifient le créolisme de racines hispaniques au progrès spécifiques de l’époque contemporaine. Guateques (fêtes typiques), décimas (vers improvisés de dix strophes), controversias (formes de déclamation), chants et sérénades sont régulièrement organisés dans ces maisons.
Avec le soutien du Conseil national du patrimoine culturel (CNPC) et les maisons de la culture locales, cette activité a lancé, à Cuba, le projet régional de renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans les Caraïbes qui sera mené tout au long de 2013, avec le financement du Fonds du patrimoine culturel immatériel grâce à la généreuse contribution de la Norvège.
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Sur la bonne voie? Réunion de bilan de la stratégie globale de l’UNESCO: Renforcement des capacités nationales pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
07/10-11-2012Pékin (Chine)
La première réunion internationale de bilan sur la stratégie globale de l’UNESCO pour le renforcement des capacités nationales pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se tiendra du 7 au 10 novembre 2012 à Pékin, en Chine. Elle est organisée par la Section du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, en partenariat avec le Centre de formation pour le patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique sous l’égide de l’UNESCO (CRIHAP) et l’appui généreux du gouvernement chinois.
En un an de stratégie globale, 42 pays ont commencé la mise en œuvre de projets de renforcement des capacités de deux ans, et 76 ateliers de formation ont déjà eu lieu, animés par les facilitateurs du réseau de 75 experts certifiés de l’UNESCO venant du monde entier. Ils ont été formés à l’utilisation des documents pédagogiques élaborés par l’UNESCO dans quatre domaines thématiques: (i) la ratification, (ii) la mise en œuvre, (iii) l’inventaire avec la participation des communautés et (iv) les candidatures.
La réunion de bilan réunira donc 17 de ces facilitateurs (anglophones), 8 spécialistes du programme Culture de l’UNESCO venant de quatre bureaux hors-siège et la Section du patrimoine culturel immatériel, tous activement engagés dans le programme. Un certain nombre de membres du CRIHAP participeront également en tant qu’observateurs.
La réunion fera le point sur les expériences passées et se proposera d’évaluer à la fois les aspects opérationnels et de fond des activités de renforcement des capacités. La stratégie sera examinée d’une façon large, depuis l’élaboration du projet et la préparation de l’atelier jusqu’à l’impact sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 dans les pays bénéficiaires. Le groupe s’efforcera de consolider les enseignements reçus et de partager des idées sur la manière d’améliorer le contenu et l’efficacité de la stratégie globale.
Cette réunion est une excellente occasion de poursuivre les objectifs de l’UNESCO dans le domaine de la culture, notamment pour mobiliser l’expertise nationale et internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Suite à cette première réunion de bilan de la stratégie globale de renforcement des capacités, deux réunions de bilan supplémentaires sont prévues l’année prochaine en Afrique et en Amérique latine, avec la participation d’animateurs de langues française et espagnole.
La sauvegarde du patrimoine vivant se poursuit au Belize!
05/09-11-2012Belize City (Belize)
Alors que l’intérêt pour l’élaboration d’une politique culturelle nationale au Belize continue d’aller croissant, l’UNESCO lance dans le cadre de sa stratégie globale un projet de deux ans et demi pour aider le pays à préserver son patrimoine vivant.
Grâce à un financement du Japon, le Belize est l’un des trois pays des Caraïbes, avec la Jamaïque et Trinité-et-Tobago, à pouvoir bénéficier de cette initiative de sauvegarde. Avec les consultations nationales qui ont suivi le développement de sa politique culturelle nationale, le projet est particulièrement opportun pour le Belize. Il suivra le développement de la politique de patrimoine culturel immatériel et permettra d’ouvrir de nouvelles perspectives.
Du 5 au 9 novembre à la Maison de la Culture à Belize City, des membres de la communauté et des fonctionnaires de l’Institut national de culture et d’histoire, des représentants non gouvernementaux et des experts culturels, se réuniront pour participer à un atelier sur le mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
La prochaine étape sera le développement et la mise en œuvre d’un cadre pour l’inventaire communautaire du patrimoine culturel immatériel au Belize, qui est prévu pour 2013.
Groupe de travail intergouvernemental ouvert sur l’étendue ou la portée d’un élément
22/23-10-2012Paris (France)
Inventaire du patrimoine culturel immatériel à Goroka
22/27-10-2012Goroka (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
En vue de renforcer les capacités nationales de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), Noriko Aikawa-Faure, un facilitateur de l’UNESCO, a préparé et animé un atelier intitulé “Inventaire du PCI par les communautés (INV)” du 22 au 27 ctobre 2012 à Goroka, organisé en étroite collaboration avec la Commission nationale de la culture de PNG.
Inventaire du patrimoine culturel immatériel du Timor-Leste
22-10-2012Dili (Timor-Leste)
Un atelier de trois jours sur l’inventaire avec la participation des communautés, dans le cadre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) a eu lieu du 23 au 25 octobre 2012 à Suai, sous-district de Cova Lima, au Timor-Leste. L’atelier a été organisé conjointement par le Secrétariat d’Etat de l’Art et de la Culture du Ministère du Tourisme et de la Culture de la République démocratique du Timor-Leste, le gouvernement du district de Cova Lima et l’UNESCO, avec le soutien du Fonds-en-dépôt du Japon.
Cet atelier a réuni quelque 50 participants, dont des fonctionnaires culturel nationaux et du district, des représentants gouvernementaux, des leaders communautaires du sous-district de Suai, des enseignants, de jeunes danseuses traditionnelles locales, des musiciens traditionnels, et d’autres membres de la communauté de Suai. Les douze sessions de l’atelier avaient pour but de fournir aux participants des connaissances de base sur le procédé d’inventaire, et les compétences pour concevoir et faciliter un inventaire adapté aux circonstances actuelles du Timor-Leste.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Maria Isabel de Jesus Ximenes, Secrétaire d’Etat de l’Art et de la Culture du Ministère du Tourisme et de la Culture de la République démocratique du Timor-Leste, a souligné l’importance des efforts conjoints des gouvernements, de la société civile et des communautés pour assurer la transmission du précieux patrimoine culturel immatériel du Timor-Leste aux générations futures. Elle a souligné que la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devrait jouer un rôle clé pour assurer le respect mutuel, le développement durable et la promotion de la paix au Timor-Leste et au-delà.
L’atelier a ensuite présenté aux participants les concepts clés de la Convention, les méthodes de l’inventaire avec la participation des communautés, le consentement libre et éclairé dans l’inventaire, les processus de création et les techniques de production et systématisation de l’information avec la communauté, un exemple contextualisé, et bien plus encore. Dans le cadre de l’atelier, les participants ont aussi complété une excursion au village de Lia Na’in à Suai afin d’appliquer les connaissances théoriques à des travaux d’inventaire réel.
Grâce à ces sessions de formation, les participants ont acquis une vaste compréhension du fonctionnement de la Convention et reconnu la diversité du patrimoine culturel immatériel au sein d’une communauté, ainsi que l’importance de l’inclusion des jeunes, des aînés et des femmes, qui apportent chacun une vision différente du PCI. Les participants ont également eu l’occasion d’échanger leurs opinions sur les inventaires avec la participation des communautés, et de partager leurs expériences sur les façons d’identifier le PCI localement.
Renforcement des capacités au sein du Ministère de la Culture en Colombie (2 ateliers)
22/25-10-2012Bogota (Colombie)
Du 22 au 23 octobre 2012 et du 24 au 25 octobre 2012, Bogota a accueilli deux ateliers successifs sur les résultats et la continuité de la mise en œuvre de la Convention de 2003 en Colombie, afin d’en examiner les défis et les atouts.
Deux facilitateurs accrédités de l’UNESCO, Fabián Bedon et Lucas dos Santos Roque, ont animé la séance devant un parterre de représentants des communautés, lors du premier atelier, et devant des fonctionnaires du patrimoine culturel au Ministère de la Culture de Colombie pour le second. Les ateliers ont permis aux participants d’accroître leurs connaissances sur le PCI et sur les aspects qui constituent la Convention de 2003, sur les différentes façons de mettre en œuvre son contenu et sur l’importance de créer d’un Comité national pour mettre en œuvre ces actions.
Renforcement des capacités au sein du Ministère des Cultures en Bolivie (3 ateliers)
15/19-10-2012La Paz (Bolivie (État plurinational de))
Du 15 au 19 octobre 2012, La Paz a accueilli trois ateliers successifs sur les résultats et la continuité de la mise en œuvre de la Convention de 2003 en Bolivie, afin d’en examiner les défis et les atouts.
Deux facilitateurs accrédités de l’UNESCO, Fabián Bedon et Lucas dos Santos Roque, ont animé la séance devant un parterre de fonctionnaires du patrimoine culturel au Ministère des Cultures de Bolivie. L’atelier a permis aux participants d’accroître leurs connaissances sur le PCI et sur les aspects qui constituent la Convention de 2003, sur les différentes façons de mettre en œuvre son contenu et sur l’importance de créer d’un Comité national pour mettre en œuvre ces actions.
Consultation sur politiques du patrimoine à Aruba
15/17-10-2012Oranjestad (Aruba)
Tout juste un mois après la ratification par les Pays-Bas de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 (qui s’étend non seulement à la partie européenne des Pays-Bas, mais aussi à sa partie caribéenne et à Aruba), l’UNESCO a organisé à Oranjestad un atelier sur les concepts clés de la Convention et les principales implications de la ratification. La réunion, qui s’inscrit dans le cadre d’un projet régional de renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans les Caraïbes, avec l’appui du Fonds du patrimoine culturel immatériel grâce à la généreuse contribution de la Norvège, a été inaugurée par M. Arthur Dowers, Ministre de l’éducation, Mme Ineke Strouken, Présidente du Centre néerlandais de la culture populaire et le patrimoine immatériel et le coordonnateur de Culture du bureau de l’UNESCO à la Havane, M. Fernando Brugman.
L’atelier a été organisé grâce à l’excellent travail accompli par la Commission nationale d’Aruba auprès de l’UNESCO avec le soutien de la Direction du patrimoine culturel d’Aruba et a compté avec la présence de quelque 25 représentants des institutions culturelles les plus importantes du pays à qui il a fourni l’occasion de discuter de la stratégie de mise en œuvre de la Convention de 2003 à Aruba. Le caractère inclusif de la Convention a fait l’objet de débat, comprenant que, dans les conditions d’une mondialisation rapide, elle était un élément fondamental de cohésion, reconnaissance mutuelle et respect.
L’atelier a été honoré par la visite de Mme Michelle Hooyboer-Winklaar, Ministre de l’économie, les affaires sociales et la culture, qui, dans un entretien avec le représentant de l’UNESCO, a souligné la nécessité vitale de sauvegarder le patrimoine culturel à Aruba.
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Byblos: préparer des candidatures aux listes de la Convention de 2003
12/14-10-2012Byblos (Liban)
Dans le contexte de la Phase III du projet « Patrimoine vivant méditerranéen » (MedLiHer), financé par le programme Euromed Héritage 4 (UE) et mis en œuvre par l’UNESCO, la Commission nationale de l’UNESCO au Liban et le Ministère de la Culture organisent un atelier sur la méthodologie et les procédures de nomination d’un élément de patrimoine culturel immatériel sur la Liste représentative et la Liste de sauvegarde urgente. Cet atelier se tiendra à Byblos du 12 au 14 octobre 2012.
Le groupe ciblé par l’atelier est composé de représentants du Bureau régional de l’UNESCO, de la Commission nationale de l’UNESCO au Liban et du Ministère de la Culture (en particulier les personnes impliquées directement dans l’administration et dans la préparation des documents du projet), ainsi que des membres libanais du projet MEDLIHER et d’un expert de la poésie Zajal.
Il sera animé conjointement par deux facilitateurs accrédités de l’UNESCO, Mme Annie Tabet (Liban) et M. Hani Hayajneh (Jordanie).
“Patrimonio Vivo”: trois pays d’Amérique du Sud s’associent pour mettre en œuvre la Convention de 2003
08/12-10-2012Salta (Argentine)
L’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay s’engagent dans un programme de renforcement des capacités pour la sauvegarde de leur patrimoine vivant : intitulé « Patrimonio Vivo », le projet est organisé par le Bureau de l’UNESCO à Montevideo et financé par les ressources du Fonds-en-Dépôt japonais.
Le premier atelier, qui se tiendra lors de la deuxième semaine d’octobre 2012, présentera les concepts clés et les mécanismes de la Convention. Il fera le point sur les défis de sa mise en œuvre, non seulement au niveau national mais au niveau international : en effet, la coopération entre les trois pays se situe au cœur même du projet.
L’atelier réunira des communautés, des experts et des personnalités officielles des provinces du Nord-Est de l’Argentine Catamarca, Jujuy, Salta, Tucumán, Santiago del Estero, mais aussi des délégations venues d’Uruguay et du Paraguay, dont notamment les représentants du Museo del Barro d’Asunción au Paraguay.
Il sera animé par deux facilitateurs formés par l’UNESCO : M. Francisco López Morales, Directeur du Département du Patrimoine Mondial à l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire (INHA) de Mexico, et Mme Mónica Lacarrieu, Directrice du Programme d’Anthropologie Culturelle de l’Institut des Sciences Anthropologiques de l’Université de Buenos Aires (UBA).
Mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Kirghizstan
08/11-10-2012Bishkek (Kirghizistan)
Nouvelle étape dans la sauvegarde du patrimoine vivant de Jordanie: comprendre la procédure de candidature
07/11-10-2012Amman (Jordanie)
Dans le contexte de la Phase III du projet « Patrimoine vivant méditerranéen » (MedLiHer), cofinancé par l’Union Européenne (EU) et l’UNESCO, un atelier sur les méthodes et les procédures de candidature à la Liste représentative et à la Liste de sauvegarde urgente du patrimoine culturel immatériel se tiendra à Amman du 7 au 11 octobre 2012.
L’atelier d’Amman fait suite à celui de Madaba et sera dédié à la préparation des dossiers de candidature pour inscription sur les listes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI).Il décrira les exigences du processus de candidature, évaluera des candidatures types, engagera la discussion autour des éléments inventoriés à Madaba et de la participation des communautés.
L’atelier s’adresse en premier lieu aux membres de la Commission nationale jordanienne pour l’éducation, la culture et la science et à ceux du Ministère de la Culture, en particulier aux personnes directement impliquées dans l’administration et la préparation des documents du projet. Certains d’entre eux sont en relation avec les communautés locales de Madaba.
L’atelier sera conjointement animé par deux facilitateurs accrédités auprès de l’UNESCO, M. Hani Hayajneh (Jordanie) et M. Mustafa Gad (Egypte). Ils utiliseront le matériel de formation de renforcement des capacités de l’UNESCO, et travailleront sur quelques études de cas en s’appuyant sur des candidatures prédéfinies par l’UNESCO.
Atelier de mise en oeuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
01-10-2012Saint Domingue (République dominicaine)
Sao Tomé-et-Principe se lance dans un projet de sauvegarde de son patrimoine immatériel
01/06-10-2012São Tomé (Sao Tomé-et-Principe)
La ratification par Sao Tomé-et-Principe de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), en 2005, ne fut que la première étape d’une réflexion beaucoup plus large sur la construction d’une politique culturelle nationale. Dans le cadre d’un projet de renforcement des capacités dans les pays africains lusophones sélectionnés (comprenant aussi l’Angola et le Mozambique) financé par une contribution généreuse du Royaume de Norvège au Fonds du PCI, Sao Tomé-et-Principe est sur le point d’accueillir un séminaire de formation sur le renforcement des capacités nationales pour une sauvegarde efficace du patrimoine culturel immatériel.
Le projet tombe à point nommé, puisque le gouvernement est maintenant prêt à lancer une vaste réflexion sur la question de la culture en mettant en lumière la préservation du patrimoine culturel du pays, particulièrement dans le domaine de l’immatériel.
A ce jour, le plus urgent est de permettre une compréhension fine des concepts et des mécanismes de la Convention de 2003, et d’aider Sao Tomé-et-Principe à développer le cadre institutionnel nécessaire pour mettre efficacement en œuvre la Convention sur le long terme.
Le projet se concentrera donc sur le renforcement des acteurs institutionnels importants, l’établissement d’un comité national du PCI, et posera les fondations pour l’élaboration d’une stratégie nationale de sauvegarde du PCI.
Moroni travaille à la mise en oeuvre de la Convention de 2003
24/28-09-2012Moroni (Comores)
Le rôle des jeunes dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Europe de l’Est
24/25-09-2012Sofia (Bulgarie)
Afin de renforcer sa collaboration avec les jeunes dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l’UNESCO lance une série de trois forums régionaux en Europe du Sud-Est, aux Caraïbes et en Afrique centrale.
Le premier forum est celui de Sofia, en Bulgarie, organisé du 24 au 25 septembre 2012 par le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Europe du Sud-Est (Centre de catégorie II de l’UNESCO). Les participants au forum sont des étudiants, des chercheurs et des représentants d’organisations de jeunesse de la région, qui débattront du rôle des jeunes dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Réunion de renforcement des capacités à Harare sur l’élaboration des politiques et du cadre juridique pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
03/07-09-2012Harare (Zimbabwe)
Après une formation sur le renforcement des capacités nationales pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Zambie, le Botswana, le Malawi et le Zimbabwe ont récemment bénéficié d’une réunion de bilan sur la réforme des politiques et le cadre juridique à Harare, du 3 au 7 septembre 2012.
Ces quatre pays sont déjà engagés dans la sauvegarde de leur patrimoine immatériel, avec le soutien de l’UNESCO / Flandre Fonds-en-dépôt. Les participants nationaux ont reconnu que la sensibilisation à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a augmenté au cours des dernières années. Le patrimoine culturel n’est plus perçu exclusivement comme un ensemble de monuments ou une collections d’objets. Il comprend également des expressions vivantes telles que les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et les compétences nécessaires à l’artisanat traditionnel. L’importance du patrimoine culturel immatériel n’est pas la manifestation culturelle elle-même, mais plutôt la richesse des connaissances et des compétences qui sont transmises à travers elle d’une génération à l’autre. Bien que fragile, le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante.
La nécessité d’accélérer le processus d’élaboration des politiques et du cadre juridique a été évoqué dans le cadre du projet UNESCO / Flandre FIT pour la mise en œuvre effective de la Convention au niveau national. Certains pays n’ont pas encore de législation pertinente pour y ancrer la mise en œuvre de la Convention. Pour ceux les ayant déjà, elles ont toutefois besoin d’être révisée pour tenir compte des dispositions spécifiques à la sauvegarde du PCI. Ainsi, les consultants ont été engagés par le Bureau de l’UNESCO à Harare pour procéder à l’examen des politiques dans chacun des quatre pays, afin de faciliter cet atelier et le processus de révision des futures législations sur le long terme. Les documents présentés par M. Marc Jacobs de Belgique, M. Lovemore Mazibuko du Malawi et le Dr Francis Matambirofa du Zimbabwe au cours de l’atelier, examinaient les différentes façons d’aborder la Convention, en termes par exemple de protection de la propriété intellectuelle ou de développement de politiques et de plans d’action nationaux.
À l’heure actuelle, le financement et la coordination des activités de renforcement des capacités des communautés au niveau local restent les principaux défis. Les participants ont souhaité que les différents ministères tels que le ministère du sport, de l’éducation artistique et de la culture poursuivent leurs efforts de financement de collecte de fonds pour cette noble cause qu’est la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Egypte : atelier sur la mise en oeuvre de la Convention pour la sauvegarde patrimoine culturel immatériel
01/30-09-2012Le Caire (Égypte)
Nouvelle étape dans le projet MedLiHer : Réunion de réalisateurs et photographes à Paris
27/29-08-2012Paris (France)
Mettre l’audiovisuel au service de la promotion du patrimoine vivant méditerranéen : telle sera l’ambition des réalisateurs et photographes égyptiens, libanais et jordaniens qui se réuniront au siège de l’UNESCO à Paris du 27 au 29 août 2012 dans le cadre du projet MedLiHer.
Ce projet cofinancé par l’Union Européenne et l’UNESCO comprend en effet un important volet régional consacré à la visibilité du patrimoine culturel immatériel des pays partenaires. C’est dans cette optique que seront réalisés un film documentaire et une exposition photographique mettant à l’honneur le patrimoine des gouvernorats de Damietta en Egypte, de Madaba en Jordanie et la poésie Zajal au Liban. Ces patrimoines sont en effet au cœur du travail d’inventaire entrepris dans le cadre de la phase III du projet.
La réunion du mois d’août aura pour objectifs :
- de développer une vision commune du projet de film entre le réalisateur régional coordinateur et les réalisateurs et photographes nationaux,
- de formuler les messages clés qui seront diffusés à travers le film
- de définir une méthodologie en prenant en considération l’esprit de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le contexte, les délais, le budget, le public cible et
- d’élaborer un plan de travail définissant le rôle de chacun et les spécificités techniques.
Le travail des réalisateurs et photographes permettra de de sensibiliser le grand public des pays concernés et international à l’importance de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans le monde d’aujourd’hui. Le film sera projeté et les photographies exposées à la Maison des Cultures du Monde à Paris. En outre, il est actuellement envisagé que le documentaire soit également retransmis par les télévisions locales des pays participant au projet.
Mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Tadjikistan
21/25-08-2012Douchanbé (Tadjikistan)
Séminaire de formation PCI à Douchanbé
Le séminaire de formation de l’UNESCO « Renforcement des capacités nationales pour une sauvegarde effective du patrimoine culturel immatériel (PCI) dans les pays d’Asie centrale » s’est tenu à Douchanbé, au Tadjikistan, du 21 août au 25 août 2012.
S’insérant dans une série de séminaires destinés aux spécialistes locaux, la formation a été organisée par le Bureau de l’UNESCO à Almaty et soutenue par le ministère norvégien des Affaires étrangères, en coopération avec la Commission nationale du Tadjikistan pour l’UNESCO.
Les participants à la formation comprenaient des fonctionnaires du Ministère de la Culture de la République du Tadjikistan, de l’Académie des sciences du Tadjikistan, du Conservatoire national tadjik, des représentants de musées publics et privés, des représentants des ONG participant à la préservation du patrimoine culturel immatériel, ainsi que des artisans et des musiciens.
Un discours d’ouverture a été prononcé par Mme Azizi Farogat, ministre de la Culture de la République du Tadjikistan et Mme Shahlo Abdurahimova, secrétaire général de la Commission nationale de la République du Tadjikistan pour l’UNESCO. La cérémonie de clôture a été suivie par M. Mirzoshohruh Asrori, ministre de la Culture de la République du Tadjikistan. Il a été souligné que depuis la ratification de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (17 août 2010), le Tadjikistan a été très attentif à la préservation du patrimoine culturel immatériel au niveau national. En particulier, le programme pour la préservation du patrimoine culturel immatériel jusqu’en 2015 a été élaboré et approuvé par le Ministère de la Culture de la République du Tadjikistan.
M. Yuri Pechkov, spécialiste Culture de l’UNESCO à Almaty, a déclaré que la Convention de 2003 vise à assurer le respect du patrimoine culturel immatériel et à en souligner l’importance. La Convention enjoint les États à prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection du patrimoine culturel immatériel et à promouvoir la coopération aux niveaux régional et international.
Mme Sabira Soltongeldieva, consultant de l’UNESCO pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, a déclaré que la formation visait à améliorer la compréhension et l’utilisation de mécanismes pratiques pour la mise en œuvre de la Convention au niveau national. Citons, à titre d’exemple, la création des listes du patrimoine culturel immatériel (PCI), l’inscription d’éléments du patrimoine culturel immatériel sur les listes de la Convention, ainsi que le renforcement de la coopération internationale. La formation a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle des gouvernements, des ONG, des communautés et des médias dans l’identification, l’inventaire et la préservation du patrimoine culturel immatériel.
Au Tadjikistan, deux sessions de formation supplémentaires sont prévues pour 2013, sur la préparation des documents de candidature à l’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, ainsi que sur l’identification, la documentation et l’inventaire du patrimoine culturel immatériel.
Le Cambodge poursuit sa marche vers la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
13/17-08-2012Phnom Penh (Cambodge)
Beaucoup d’éléments du patrimoine culturel immatériel au Cambodge sont menacés de disparition, principalement en raison des conflits de longue durée, de la diminution du nombre de praticiens du patrimoine culturel immatériel ainsi que du manque d’intérêt des jeunes générations. En ratifiant la Convention de 2003, le gouvernement cambodgien s’est engagé à identifier les éléments du patrimoine culturel immatériel qui continuent d’être pratiqués et de les sauvegarder pour les générations futures. Dans cette optique, l’UNESCO aidera le gouvernement cambodgien à consolider son cadre institutionnel et politique pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, et à renforcer ses capacités nationales pour la mise en œuvre effective de la Convention de 2003.
Depuis janvier 2012, cinq réunions ont été organisées par le Ministère de la Culture et des Beaux-Arts afin de préparer et finaliser un plan de travail national pour la mise en œuvre de la Convention de 2003. Une traduction de la Convention de 2003 et de ses directives opérationnelles est actuellement en cours, en préparation du premier atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 au niveau national, qui aura lieu du 13 au 17 août 2012. Le premier atelier sera suivi d’un atelier d’élaboration d’inventaire avec les communautés en février 2013 et d’un atelier sur la préparation des dossiers de candidature en août 2013. Les activités du projet incluront également la documentation, l’inventaire et la transmission aux jeunes générations du Sbek Thom, un théâtre d’ombres traditionnel.
Renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Equateur
26/27-07-2012Quito (Équateur)
Les 26 et 27 juillet 2012, le Bureau de l’UNESCO à Quito a accueilli le deuxième atelier de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, destiné aux fonctionnaires de la municipalité de Quito, et en particulier au personnel de l’Institut Métropolitain du Patrimoine (Instituto Metropolitano de Patrimonio Cultural).
Les principaux objectifs de cet atelier étaient de fournir outils et connaissances nouvelles concernant les mesures de sauvegarde, la diffusion et la promotion du patrimoine culturel immatériel dans la région métropolitaine de Quito. Il fournissait le matériel de formation, et comprenait présentations et exercices pratiques.
La session de formation a été animée par Fabian Bedón et a compté avec la participation de l’Institut national de la Culture et du Patrimoine (INPC) de l’Equateur. L’institution a fait une présentation sur la façon dont le patrimoine culturel immatériel est sauvegardé dans le pays. Des présentations sur des cas pratiques en Équateur et le processus de candidatures pour la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ont été inclus.
A la découverte du patrimoine culturel immatériel des rives du Nil : Activité d’inventaire dans le gouvernorat de Damiette, en Egypte
14/18-07-2012Damiette (Égypte)
Berceau de la civilisation égyptienne, le Nil représente aujourd’hui encore une artère vitale pour les nombreuses communautés résidant sur ses rives. La rencontre entre l’homme et l’écosystème du fleuve a fait émerger un patrimoine culturel immatériel riche et diversifié. Au cours des six prochains mois, entre juillet et décembre 2012, ce patrimoine sera au centre d’une activité pilote d’inventaire dans le gouvernorat de Damiette.
Cette initiative s’inscrit dans la Phase III du projet MedLiHer –patrimoine vivant méditerranéen -, cofinancé par l’Union Européenne et l’UNESCO, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban, en Jordanie et en Egypte.
Les acteurs de l’inventaire du patrimoine de Damietta (membres des communautés, responsables de la culture au niveau national et local, chercheurs, ONG) bénéficieront du 12 au 16 juillet 2012, d’une formation approfondie sur la notion d’inventaire aux termes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le rôle des différents intervenants dans le processus ainsi que sur les outils et techniques de documentation participative.
L’atelier s’adresse en premier lieu aux enquêteurs de terrain et aux communautés dont le patrimoine culturel sera inventorié. Il commencera par une partie « théorique » durant laquelle sera construit collectivement le cadre méthodologique de l’inventaire, suivie d’un exercice de mise en pratique sur le terrain.
Ce travail d’inventaire aura pour objectif principal d’identifier et impliquer les porteurs (individus, groupes ou communautés) de patrimoine immatériel, en se penchant plus particulièrement sur ses fonctions sociales aujourd’hui et les défis pour sa transmission aux générations futures.
L’atelier sera animé conjointement par M. Mostapha Gad et M. Ismail Ali El Fehail, tous deux appartenant au réseau de facilitateurs spécialement formés par l’UNESCO dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Les méthodologies développées au cours de cet exercice pilote pourront ensuite être appliquées à plus grande échelle à d’autres régions du Nil.
L’ensemble des données collectées seront systématisées et numérisées. Par ailleurs un film et une exposition photographique porteront cette expérience d’inventaire à la connaissance du public égyptien et international.
Madaba, région pilote pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Jordanie
12/20-07-2012Madaba (Jordanie)
Madaba et ses 150 000 habitants vont bientôt devenir les précurseurs d’une expérience jusque-là inédite en Jordanie. Cette région proche de la capitale va en effet être au centre d’une activité pilote d’inventaire de son patrimoine culturel immatériel dans le cadre du projet « MedLiHer – patrimoine vivant méditerranéen», cofinancé par l’Union Européenne et l’UNESCO.
Concrètement, de quoi s’agit-il ? En vertu de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, chaque État partie doit associer les communautés, groupes et ONG pertinentes dans l’identification et la définition des éléments de ce patrimoine. L’identification est le processus consistant à décrire un ou plusieurs éléments spécifiques du patrimoine culturel immatériel dans leur contexte et à les distinguer des autres. Ce processus d’identification et de définition est ce que la Convention entend par « inventorier ». Elle souligne également que cela devrait se faire « en vue de la sauvegarde » – c’est-à-dire que l’inventaire n’est pas un exercice abstrait, mais utile. L’inventaire représente donc la première étape à l’élaboration de plans de sauvegarde pour ces éléments.
Afin de se familiariser avec ces notions, les acteurs de l’inventaire du gouvernorat de Madaba (membres des communautés, responsables de la culture au niveau national et local, chercheurs) bénéficieront, du 12 au 20 juillet, d’une formation approfondie. Celle-ci-portera sur les principes de l’inventaire aux termes de la Convention, le rôle des différents intervenants dans le processus ainsi que sur les outils et techniques de documentation participative. Cette partie « théorique » durant laquelle sera élaboré collectivement le cadre méthodologique de l’inventaire sera suivie d’un exercice de mise en pratique sur le terrain.
L’atelier sera animé conjointement par Mme Annie Tohmé Tabet et M. Hani Hayajneh, tous deux faisant partie du réseau de facilitateurs spécialement formés par l’UNESCO dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Au cours des trois mois suivant la formation, les équipes d’enquêteurs partiront à la rencontre des communautés de l’ensemble du gouvernorat, caractérisé par une grande diversité culturelle et religieuse. Ce travail d’inventaire s’attachera surtout à identifier et impliquer les porteurs (individus, groupes ou communautés) de patrimoine immatériel, en se penchant plus particulièrement sur ses fonctions sociales aujourd’hui et les défis pour sa transmission aux générations futures, dans un contexte où l’urbanisation rapide est en train de bouleverser les tissus socio-culturels traditionnels. Les méthodologies développées au cours de cet exercice pilote pourront ensuite être appliquées à plus grande échelle à d’autres régions du pays.
L’ensemble des données collectées seront systématisées et numérisées, tandis qu’un film et une exposition photographique porteront cette expérience d’inventaire à la connaissance du public jordanien et international.
L’atelier et l’activité d’inventaire s’inscrivent dans la Phase III du projet MedLiHer soutenu par l’Union Européenne et l’UNESCO, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban, en Jordanie et en Egypte.
Mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Uzbekistan
03/07-07-2012Tachkent (Ouzbékistan)
L’atelier national “Mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au niveau national” se tiendra à Tachkent du 3 au 7 juillet 2012. L’atelier est organisé par le Bureau de l’UNESCO à Tachkent, en étroite coopération avec le ministère de la Culture et du Sport de la République d’Ouzbékistan.
Le patrimoine culturel immatériel (PCI) fait partie intégrante de la vie et de la culture de l’humanité. En ce sens, il est un patrimoine vivant, transmis par les membres des communautés, et en constante évolution. Le PCI a des fonctions importantes pour les communautés, groupes et individus concernés, et pour la compréhension et la promotion de la diversité culturelle et de la créativité humaine. L’Ouzbékistan a ratifié la Convention en 2008. En conséquence, le présent atelier est organisé pour les spécialistes du PCI de toutes les régions principales de l’Ouzbékistan, dans le cadre d’un projet intitulé “Renforcement des capacités nationales sur la sauvegarde du PCI en Asie centrale”, lancé par les bureaux de l’UNESCO à Tachkent et Almaty avec le soutien financier de la Fonds-en-dépôt de Norvègeau début 2012.
L’objectif principal de l’atelier est de renforcer les capacités nationales dans le domaine de la mise en œuvre de la Convention 2003 de l’UNESCO au niveau national, en particulier de fournir une vue d’ensemble de la Convention et des directives opérationnelles, des obligations des États ayant ratifié la Convention et, éventuellement, des moyens de mise en œuvre de la Convention ainsi que de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, son identification et inventaire, la coopération avec les communautés, la sensibilisation du public et l’aide internationale.
L’atelier sera animé par des experts certifiés de l’UNESCO dans le domaine du patrimoine culturel immatériel.
Ordre du jour de l’atelier:
Liste des participants:
Abuja: introduction à la Convention de 2003
01-07-2012Abuja (Nigéria)
À la rencontre de la poésie Zajal : formation des communautés avant inventaire au Liban
29-06-2012/03-07-2012Beyrouth (Liban)
Forme de poésie très répandue au Liban, le Zajal scande le quotidien, les différents évènements de la vie et les grandes manifestations collectives. Mariages ou enterrements, fêtes ou festivals : autant d’occasions pour les poètes Zajal (appelés qûâl) de réciter ou chanter des textes exprimant la bravoure, la fierté, l’amour, la flatterie, la douleur, la joie, le conflit, la violence ou encore l’appel au dialogue.
C’est autour de cet élément du patrimoine immatériel que le Liban a choisi de développer à titre pilote une méthodologie d’inventaire qui pourra ensuite être appliquée à la sauvegarde d’autres expressions de son patrimoine vivant.
Les acteurs de ce pré-inventaire du Zajal bénéficieront, du 29 juin au 3 juillet 2012, d’une formation approfondie sur la notion d’inventaire et de ses principes aux termes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le rôle des différents intervenants dans le processus ainsi que sur les outils et techniques de documentation participative. L’atelier s’adresse en premier lieu aux enquêteurs de terrain et aux communautés dont le patrimoine culturel sera inventorié. Il commencera par une partie « théorique » durant laquelle sera élaboré collectivement le cadre méthodologique de l’inventaire, suivie d’un exercice de mise en pratique sur le terrain. Une journée de restitution, pendant laquelle les participants tireront les leçons de l’exercice, est prévue le 9 juillet 2012.
L’atelier sera animé conjointement par Mme Annie Tohmé Tabet et M. Mostafa Gad, tous deux faisant partie du réseau de facilitateurs spécialement formés par l’UNESCO dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Au cours des trois mois suivant la formation, les équipes d’enquêteurs partiront à la rencontre des communautés du Zajal sur l’ensemble du territoire libanais. Ce travail de pré-inventaire s’attachera surtout à identifier et impliquer les porteurs (individus, groupes ou communautés) de cet élément du patrimoine immatériel, en se penchant plus particulièrement sur les modalités de sa transmission et ses fonctions sociales dans la société libanaise d’aujourd’hui.
L’ensemble des données collectées seront systématisées et numérisées, tandis qu’un film et une exposition photographique porteront cette expérience d’inventaire à la connaissance du public libanais et international.
L’atelier et l’activité d’inventaire s’inscrivent dans la Phase III du projet MedLiHer soutenu par l’Union Européenne et l’UNESCO, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban, en Jordanie et en Egypte.
Mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Sri Lanka
25/29-06-2012Colombo (Sri Lanka)
Le Sri Lanka a ratifié la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) en 2008. Bien qu’il existe un certain nombre d’inventaires du patrimoine culturel immatériel éparpillés dans divers ministères et institutions privées, il n’y a toujours pas de législation pour protéger le PCI. D’où la nécessité de consolider les divers efforts au niveau national. C’est dans cette optique que l’UNESCO a soutenu les premiers stades de l’élaboration d’un portail web sur le PCI limité aux données recueillies par divers organes gouvernementaux. Grâce au soutien du fonds-en-dépôts UNESCO/Japon, les capacités des acteurs concernés seront maintenant renforcées dans la mise en œuvre effective de la Convention de 2003, l’élaboration d’inventaires avec la participation des communautés, ainsi que dans la préparation de dossiers de candidature.
Un premier atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention au niveau national sera organisé en partenariat avec le Ministère de la culture et des arts du 25 au 29 juin 2012. L’atelier sera animé par des facilitateurs certifiés de l’UNESCO, M. Rahul Goswami et Mme Sajida Vandal. Sont prévus également un atelier sur l’élaboration d’ inventaires du PCI avec la participation des communautés, en 2013, et un atelier sur la préparation des dossiers de candidature programmé pour 2014.
Renforcement des capacités sur la Convention de 2003 en Equateur
21/22-06-2012Quito (Équateur)
Renforcement des capacités des universités africaines dans le domaine du patrimoine culturel immatériel
18/22-06-2012Mombasa (Kenya)
A l’heure où s’affirme une nouvelle vision du patrimoine culturel, l’UNESCO appelle les universités africaines à revoir leurs programmes de formation destinés aux futurs décideurs et professionnels du patrimoine et du développement durable.
Bien que le patrimoine culturel immatériel et son rôle prépondérant dans le développement durable se soient vus accordés une reconnaissance croissante au niveau international, le thème a été largement négligé dans les programmes universitaires du patrimoine un peu partout dans le monde, notamment en Afrique. C’est pourquoi l’UNESCO a identifié le Centre pour le développement du patrimoine en Afrique (CHDA) comme partenaire pour organiser un atelier régional de formation à l’attention des professeurs des universités africaines dans le domaine du patrimoine culturel immatériel. Bénéficiant du soutien du Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l’atelier se tiendra dans les locaux du CHDA à Mombasa, au Kenya du 18 au 22 juin 2012.
L’atelier vise à élever le niveau de connaissances des professeurs des universités africaines dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en leur permettant d’intégrer la thématique dans leur enseignement. Leurs seront fournies à cet effet des orientations pour leurs cours et programmes futurs sur le patrimoine et le développement durable.
L’atelier sera co-facilité par Mme Deirdre Prins-Solani et Mme Harriet Deacon qui font toutes les deux partie du réseau de 65 facilitateurs formés par l’UNESCO à l’utilisation de supports pédagogiques sur la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Plus d’informations sur l’atelier : (anglais)
Contact dans la Section du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO : Susanne Schnuttgen, Chef de l’unité du renforcement des capacités et des politiques du patrimoine, email : s.schnuttgen@unesco.org
Atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 au niveau national
13/17-06-2012Phnom Penh (Cambodge)
Renforcement des capacités sur la mise en oeuvre de la Convention de 2003 de l’UNESCO pour la sauvegarde du PCI
12/15-06-2012Lahore (Pakistan)
Atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 au niveau national
11/15-06-2012Vientiane (République démocratique populaire lao)
Financé avec le Fonds-en-dépôt de l’UNESCO-République de Corée, un atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 a été organisé au niveau national en partenariat avec le Département du Patrimoine du Ministère de l’Information, de la Culture et du Tourisme de 11 au 15 juin 2012 à Vientiane, Laos. Outre des représentants du gouvernement, des praticiens du patrimoine culturel immatériel ont également participé à cet atelier co-animé par des formateurs certifiés de l’UNESCO, Mme Paritta Chalermpow Koanantakool et Mme Shubha Chaudhuri. La République démocratique populaire lao est un pays composé de 160 groupes ethniques, dont chacun a conservé une grande partie de sa propre langue, ses coutumes, sa culture et ses traditions. Le riche patrimoine culturel de Lao est aussi enraciné dans l’immense spiritualité, comme le bouddhisme dont les influences s’étendent du mode de vie aux arts. Le pays a adopté une loi sur le patrimoine national en 2005 qui fournit la base juridique pour la sauvegarde du PCI, même avant sa ratification à la Convention de 2003 en 2009. Et une section sur le PCI a été créée au sein du Département du Patrimoine du Ministère de l’Information, de la Culture et du Tourisme. Le Bureau de l’UNESCO de Bangkok a travaillé en étroite collaboration avec les autorités concernées, afin d’identifier leurs besoins pour améliorer leur stratégie de sauvegarde du PCI, pour renforcer leurs cadres institutionnels et politiques et pour développer leurs compétences d’inventaire. Après ce premier effort de renforcement des capacités, des ateliers de formation supplémentaires sur l’inventaire communautaire (prévu en 2012) et sur la préparation des dossiers de candidature (en 2014) seront organisés en République démocratique populaire lao pour soutenir à long terme l’effet de ce projet mis en œuvre par la stratégie de renforcement des capacités mondiales de l’UNESCO.
Atelier de renforcement des capacités en matière de mise en candidature pour les listes de la Convention de 2003
11/15-06-2012Harare (Zimbabwe)
Un atelier de renforcement des capacités sur la préparation des dossiers de candidature pour les listes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a eu lieu du 11 au 15 Juin 2012 à Harare, qui a été facilité par des formateurs certifiés de l’UNESCO, M. Chifunyise et M. Mazibuko. Cet atelier est un effort supplémentaire fait au sein du projet soutenu par l’UNESCO / Flandres FIT à la suite d’un atelier sur la mise en œuvre de la Convention au niveau national organisé plus tôt cette année.
4e session extraordinaire du Comité intergouvernemental
08-06-2012Paris (France)
4e session de l’Assemblée générale
04/08-06-2012Paris (France)
Gabon : coup d’envoi d’une série d’ateliers au niveau local sur l’inventaire du patrimoine culturel immatériel
04-06-2012/10-08-2012Lambaréné, Koula-Moutou, Mouila et Oyem (Gabon)
Former les communautés locales aux méthodes d’inventaire en vue de la sauvegarde de leur patrimoine culturel immatériel: tel sera l’objectif de la série d’ateliers qui va être lancée à partir du 4 juin 2012 dans neuf provinces gabonaises.
Le Bureau Multipays de l’UNESCO à Libreville, associé au Centre de recherche et d’études sociologiques (CRES), est à l’origine de cette initiative. Il s’agit de poursuivre le travail de renforcement des capacités initié en 2010, en dotant les communautés concernées des outils méthodologiques et techniques indispensables pour inventorier leur patrimoine culturel immatériel.
Mme Claudine-Augée Angoué, anthropologue membre du réseau de facilitateurs de l’UNESCO, animera l’atelier. Elle s’appuiera pour cela sur les supports pédagogiques développés par l’Organisation dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tout en adaptant ces outils au contexte local.
Les quatre ateliers se dérouleront sur une période d’un mois et demi, jusqu’au 10 août 2012, dans les localités de Lambaréné, Koula-Moutou, Mouila et Oyem.
Financée par le programme régulier de l’UNESCO, l’activité sera mise en œuvre avec le concours des agents du Ministère en charge de la Culture et avec le soutien logistique du Ministère de l’intérieur en charge des collectivités locales.
Saint-Kitts-et-Nevis espère bientôt signer la Convention de 2003
31-05-2012Basseterre (Saint-Kitts-et-Nevis)
La Commission Nationale de l’UNESCO à Saint-Kitts-et-Nevis a organisé un atelier sur la ratification de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel le 31 mai 2012, à Basseterre.
Le public, constitué de responsables politiques nationaux, s’est réuni pour en apprendre davantage au sujet de la Convention que le Gouvernement de Saint-Kitts-et-Nevis espère signer dans un proche avenir.
Kris Rampersad, consultante culturelle pour l’UNESCO, a facilité l’échange entre les participants, en insistant sur les bénéfices découlant de la signature de la Convention.
Evaluation des besoins nationaux pour une mise en œuvre efficace de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Mongolie
26/31-05-2012Oulan-Bator (Mongolie)
Bien avant de ratifier la Convention en 2005, la Mongolie s’est montrée très active dans la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel. Elle a créé un centre national pour le patrimoine culturel immatériel en 1997 et a vu deux de ses traditions proclamées chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité.
Cependant, malgré les efforts déjà réalisés dans la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel, la Mongolie doit faire face à l’impact croissant des changements sociaux, la mondialisation et l’urbanisation rampante qui affectent le mode de vie nomade traditionnel de ses habitants. Le fonds-en-dépôt UNESCO/Japon soutient les efforts de la Mongolie en organisant une série d’activités de renforcement des capacités sur mesure, à commencer par un atelier de deux jours les 28 et 29 mai 2012 à Oulan-Bator. L’atelier a pour but de consulter les principales parties prenantes, d’évaluer les politiques publiques existantes en matière de patrimoine culturel immatériel, d’enquêter sur le rôle des institutions impliquées et d’identifier les besoins de formation sur le patrimoine culturel immatériel. Mme Noriko Aikawa-Faure, facilitatrice certifiée de l’UNESCO, a participé au processus en animant l’atelier d’évaluation des besoins. Deux autres ateliers de renforcement des capacités sont prévus en Mongolie : un atelier sur l’élaboration d’inventaires avec la participation des communautés, prévu pour octobre 2012 ainsi qu’un atelier sur la préparation de dossiers de candidature début 2013.
Renforcement des capacités des communautés pour l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en Bosnie-Herzégovine
21/27-05-2012Sarajevo (Bosnie-Herzégovine)
Un atelier national de renforcement des capacités des communautés pour l’inventaire du patrimoine culturel immatériel sera organisé par l’UNESCO (Bureau de Venise / antenne de Sarajevo ), en étroite collaboration avec le Ministère des Affaires civiles et la Commission nationale de Bosnie-Herzégovine pour l’UNESCO à Sarajevo du 21 au 27 mai 2012.
L’événement réunira des experts, des ONG, des membres des communautés, les autorités locales, des responsables gouvernementaux et d’autres acteurs au cœur de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L’objectif est de renforcer les capacités de tous ceux concernés en vue de dresser des inventaires du patrimoine culturel immatériel avec la participation des communautés.
L’atelier apportera aux participants les connaissances, compétences et outils nécessaires à une documentation efficace et à l’élaboration d’inventaires du patrimoine culturel immatériel conformément aux principes de la Convention. Il comprendra également un stage sur le terrain à la fin de l’atelier. L’événement sera animé par Rieks Smeets, linguiste et ancien Chef de la section du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, et Sasha Sreckovic, ethnographe du Musée ethnographique de Belgrade (Serbie).
Cet atelier fait suite à la formation régionale «Renforcement des capacités nationales pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Europe », organisée par l’UNESCO à Sofia, en Bulgarie (14-18 mars 2011). La Bosnie-Herzégovine a ratifié la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en février 2009.
L’Institut national du patrimoine culturel et l’UNESCO unissent leurs forces pour améliorer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Equateur
17/18-05-2012Quito (Équateur)
Un atelier de renforcement des capacités dédié à la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Équateur a eu lieu les 17 et 18 mai à Quito.
L’atelier était organisé par le Bureau de l’UNESCO à Quito en étroite collaboration avec l’Institut national du patrimoine culturel (INPC) dans l’objectif de renforcer les capacités des fonctionnaires de l’INPC qui ne sont pas spécialisés ou directement impliqués dans des activités de patrimoine culturel immatériel. Le séminaire de deux jours leur a permis d’acquérir une meilleure compréhension des spécificités du patrimoine culturel immatériel, des concepts fondamentaux et méthodes présentées dans la Convention, dans le but d’améliorer la coordination avec les activités liées au PCI au sein de l’INPC.
L’atelier a abordé des questions telles que les différences entre les différentes conventions de l’UNESCO dans le domaine de la culture, les avantages, obligations et opportunités de la Convention de 2003, les mesures de sauvegarde et les rôles des différents acteurs impliqués dans la gestion du PCI, ainsi que des thématiques liées au développement durable et aux listes de la Convention.
M. Domingo Carranza, président de la communauté des tisserands de Pile, connu pour son expertise dans l’élaboration des traditionnels chapeaux de paille tressés à Montecristi a partagé son expérience d’élaboration d’un dossier de candidature pour une des listes du patrimoine culturel immatériel.
La session de formation était animée par M. Fabian Bedón originaire d’Équateur.
Mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Bhoutan
14/18-05-2012Paro (Bhoutan)
Pour la première fois au Bhoutan, un atelier de formation sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 au niveau national s’est tenu du 14 au 18 mai 2012 à Paro, en partenariat avec la Bibliothèque et les Archives nationales du Ministère des affaires intérieures et culturelles, l’agence gouvernementale responsable du patrimoine culturel immatériel. L’atelier a réuni 28 participants comprenant des agents de la culture des 12 districts du Bhoutan et représentants de la Bibliothèque et des Archives nationales, le Département de la culture, le Musée du patrimoine folklorique, l’Institut du langage et des études culturelles, et Helvetas, une ONG impliquée dans la cartographie du patrimoine culturel immatériel.
Le Bhoutan a ratifié la Convention en 2005. Le Dramtse Ngacham (danse du tambour de Dramtse) a été proclamé comme l’un des chefs-d’œuvre de l’UNESCO du Patrimoine Culturel Oral et Immatériel la même année et inclus par la suite dans la Liste Représentative de la Convention. Ce pays prépare actuellement une enquête préliminaire et le développement d’un inventaire du patrimoine culturel immatériel, en partenariat avec le Centre du patrimoine culturel immatériel pour l’Asie et le Pacifique (ICHCAP), le Centre de catégorie II en Corée.
L’atelier, animé par des facilitateurs certifiés de l’UNESCO, Mme Shubha Chaudhuri et Mme Paritta Chalermpow Koanantakool, sera suivi d’un atelier de formation sur l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en 2013.
Le Bhoutan est l’un des huit pays bénéficiaires du programme de renforcement des capacités régional financé par le fonds-en-dépôt UNESCO/Japon, qui vise à renforcer les capacités du Bhoutan pour répondre à ses obligations nationales de sauvegarder son patrimoine culturel immatériel, en particulier à travers la mise en place d’inventaires, permettant ainsi au Bhoutan d’avoir un cadre durable pour la sauvegarde du PCI et la mise en œuvre de la Convention de 2003.
Mise en oeuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Papouasie-Nouvelle-Guinée
12/19-05-2012Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Un atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 était organisé à Port Moresby du 14 au 18 mai 2012 par le Bureau de l’UNESCO à Apia, en partenariat avec la Commission nationale culturelle de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Animé par Mme Noriko Aikawa-Faure et M. Setoki Qalubao, l’atelier de cinq jours a rassemblé quarante-trois représentants d’organismes gouvernementaux nationaux concernés, d’administrations provinciales, d’établissements universitaires et autres intervenants clés. M. Benjamin Philip, Ministre de la culture et du tourisme, a accueilli les participants au cours de la cérémonie d’ouverture le 15 mai 2012.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée, un État partie à la Convention de 2003, est l’un des pays les plus multiculturels de la planète, avec quelque 850 langues autochtones parlées par différents groupes culturels ayant leurs propres ensembles d’expressions culturelles, dans un pays comprenant une population de 6 millions d’individus. Pour aider à atténuer l’impact négatif de la mondialisation et les transformations sociales qui mettent en danger son riche patrimoine culturel immatériel, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a été sélectionnée comme l’un des huit pays bénéficiaires du programme de renforcement des capacités régional dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans le cadre de la coopération des fonds-en-dépôt UNESCO/Japon.
Le prochain atelier de renforcement des capacités sur l’inventaire des éléments du PCI se tiendra en octobre 2012 à Goroka, en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui accueille le célèbre Festival de Sing-Sing, un rassemblement tribal et événement culturel organisé tous les deux ans.
Sixième séminaire annuel sur le patrimoine culturel immatériel dans le Sud-est européen
10/11-05-2012Athènes (Grèce)
Le Bureau de l’UNESCO à Venise, en coopération avec le Ministère Hellénique de la culture et du tourisme et la Commission nationale hellénique pour l’UNESCO, a organisé la sixième édition de la réunion régionale annuelle des experts du Sud-Est européen sur le patrimoine culturel immatériel - “Promouvoir une vision partagée de patrimoine culturel immatériel dans le Sud-Est européen “. Cette réunion régionale a été l’occasion de présenter et de discuter la mise en œuvre de la Convention 2003 et des mesures nationales pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
La réunion a permis également de faire une présentation des meilleures pratiques dans la promotion du patrimoine partagé (dossiers multinationaux, des projets de recherche communs, etc) et de discuter les futures activités communes dans le domaine de la formation et du renforcement des capacités, qui seront élaborées en collaboration avec le nouveau Centre régional de catégorie II sur le patrimoine culturel immatériel, officiellement inauguré à Sofia, en Bulgarie, en février 2012.
La conférence a connu la participation des experts des pays suivants: Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Chypre, Grèce, Italie, Monténégro, République de Moldova, Roumanie, Serbie, Slovénie, l’ex-République yougoslave de Macédoine et la Turquie.
Formation des membres des communautés et responsables gouvernementaux: le Botswana franchit une nouvelle étape vers la sauvegarde de son patrimoine vivant
16/20-04-2012Gaborone (Botswana)
Le Botswana vient de franchir une nouvelle étape dans le renforcement de ses capacités à protéger son patrimoine culturel immatériel. Du 16 au 20 avril 2012, des membres de communautés et des représentants de diverses institutions y compris des universitaires, des départements de la culture, des conseils nationaux des arts, des musées et monuments nationaux et des comités nationaux du patrimoine culturel immatériel, se sont en effet réunis à Gaborone pour participer à un atelier sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 .
L’objectif principal de ces ateliers était de familiariser les participants avec la Convention du patrimoine immatériel, ses concepts de base, mesures et mécanismes, tout en reconnaissant que l’application effective dépend de la connaissance profonde et la compréhension de tous ceux impliqués dans la sauvegarde du patrimoine vivant.
L’atelier faisait partie d’une série d’ateliers nationaux mis en œuvre par le Bureau de l’UNESCO à Harare, organisés dans le cadre du projet de Fonds-en-dépôt UNESCO/Flandre pour renforcer les capacités nationales de mise en œuvre de la Convention de 2003 au Botswana, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe. Il était animé par M. Stephen Chifunyise et M. Lovemore Mazibuko, tous deux membres du réseau de facilitateurs formés par l’UNESCO.
Pour plus d’informations, veuillez contacter: c.mapfumo@unesco.org
Effort pour la sauvegarde de patrimoine culturel immatériel du Népal grâce au fonds de soutien UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais
16/20-04-2012Katmandou (Népal)
Avec le soutien de l’UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais, l’UNESCO lance le 16 avril 2012 la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Népal, qui a ratifié la Convention en 2010. Une série d’ateliers seront organisés pour renforcer les capacités nationales au Népal à mettre en œuvre plus efficacement la Convention pour les 18 prochains mois. Parmi eux, le premier atelier de cinq jours a eu lieu du 16 au 20 avril 2012 dans la capitale, Katmandou, se concentrant principalement sur le renforcement de capacités pour permettre au Népal de respecter ses obligations en tant qu’État partie à la Convention.
Le bureau de l’UNESCO à Katmandou travaille en étroite collaboration avec le Ministère des Affaires Fédérales, de l’Assemblée Constituante, des Affaires Parlementaires et de la Culture pour cette première initiative conjointe, qui a attiré quelque 40 participants provenant des ministères, des collectivités et des groupes qui créent et transmettent le patrimoine culturel immatériel. Les prochains ateliers seront sur l’inventaire du patrimoine culturel immatériel basé sur les communautés, et l’élaboration des candidatures aux listes de la Convention. Cette série d’initiatives est mise en œuvre dans le cadre d’une stratégie globale de renforcement des capacités, initiée par l’UNESCO depuis 2011.
Renforcement des capacités institutionnelles pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : Atelier de formation du personnel technique de l’Ecole du patrimoine africain (EPA)
11/17-04-2012Porto-Novo (Bénin)
Du 11 au 17 avril se tient au Bénin un atelier de formation visant à présenter à l’équipe de l’Ecole du patrimoine africain (EPA) les nouveaux outils pédagogiques développés par l’UNESCO en vue la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Les supports de formation mettent l’accent sur le rôle des Etats dans la mise en place des mesures nécessaires à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur leur territoire, comme l’adoption d’une politique générale, la désignation d’organismes compétents, la promotion d’études scientifiques, ou encore mise en place de mesures juridiques, techniques et administratives. Le rôle des communautés dans l’identification et la transmission du patrimoine culturel immatériel est également mis en avant tout au long de la formation, ainsi que l’importance de la sauvegarde de ce patrimoine pour le développement durable et la cohésion sociale.
Cet atelier, soutenu par le Fonds international pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, offre ainsi au personnel de l’EPA de nouvelles opportunités pour soutenir les futurs gestionnaires du patrimoine dans les pays africains.
Documents
Renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Timor-Leste
09/13-04-2012Dili (Timor-Leste)
Un atelier de trois jours de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) s’est tenu du 10 au 12 avril 2012 au Timor Hôtel à Dili, au Timor-Leste. L’atelier était organisé conjointement par le Secrétariat d’État à la culture du Ministère de l’éducation de la République démocratique du Timor-Leste et par l’UNESCO avec le soutien du gouvernement du Japon, à travers le Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Cet atelier faisait suite à un atelier organisé précédemment sur la ratification de la Convention, qui a eu lieu en novembre 2011 au Timor-Leste. Ce nouvel atelier a rassemblé quelques 60 participants, y compris des fonctionnaires nationaux et des districts en charge de la culture, des représentants gouvernementaux provenant d’autres ministères concernés, des universitaires, des représentants d’ONG et membres de communautés. Animé par Rahul Gioswami (un membre de l’Organe consultatif de la Convention de 2003 du PCI), Masanori Nagaoka (Chef de l’unité de la Culture du Bureau de l’UNESCO de Jakarta) et Wieske Sapardan (assistant de programme du Bureau de l’UNESCO de Jakarta), les quatorze sessions de cet atelier étaient destinées à aider les participants à acquérir une compréhension plus large des possibles activités impliquées dans la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, M. Virgilio Simith, Secrétaire d’État à la culture du Ministère de l’éducation de la République démocratique du Timor-Leste et M. Yoshitaka Hanada, Ambassadeur du Japon au Timor-Leste, ont souligné l’importance des efforts conjoints des gouvernements, des sociétés civiles et des communautés pour faire en sorte que le précieux patrimoine culturel immatériel du Timor-Leste soit sauvegardé et transmis aux générations à venir. Ils ont souligné que la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devrait jouer un rôle clé pour assurer le respect mutuel et la promotion de la paix au Timor-Leste et au-delà.
La cérémonie d’ouverture a été suivie par le lancement d’une publication intitulée «Ai To’os Collection», produite par le Secrétariat d’État à la culture du Ministère de l’éducation du Timor-Leste. Soutenue financièrement par le programme de l’UNESCO de CapEFA (développement des capacités pour l’Education Pour Tous), la publication présentait, en tetun, portugais et anglais, des objets historiques et culturels afin de sensibiliser le public à la richesse de son propre patrimoine culturel, tout en favorisant le taux d’alphabétisation du pays. M. Anwar Alsaid, Chef de l’éducation du Bureau de l’UNESCO à Jakarta, a souligné que l’UNESCO se tenait prête à aider le gouvernement et le peuple du Timor-Leste par le biais d’une approche intersectorielle dans les domaines de l’éducation et de la culture, en promouvant et en sauvegardant le riche patrimoine culturel du Timor-Leste et en veillant à ce que ce patrimoine soit documenté.
Le séminaire de trois jours s’est poursuivi par une visite à Suai, la capitale du district de Cova Lima au Timor-Leste, qui sera un site pilote pour l’atelier d’élaboration d’inventaires avec les communautés prévu en septembre 2012. Lors de la visite, les membres du Secrétariat d’État à la culture du Ministère de l’éducation de la République démocratique du Timor-Leste et le personnel de l’UNESCO ont rencontré les dirigeants de la communauté traditionnelle de Suai et ont eu l’occasion d’observer les colonies d’architecture vernaculaire, une danse traditionnelle effectuée par les membres de groupes communautaires locaux, et un atelier de tissage traditionnel tais dans le district de Cova Lima.
Kazakhstan : un nouvel Etat partie sur la voie de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
06/10-04-2012Astana (Kazakhstan)
Quelques semaines seulement après être devenu le 142e Etat partie à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Kazakhstan accueillait du 6 au 10 avril 2012 à Astana un atelier de formation sur la mise en œuvre de cet instrument au niveau national.
Environ 25 représentants du Ministère de la culture et de l’information, de l’Agence pour le tourisme et le sport, d’universités de premier plan, des membres du Comité national pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, des experts de l’Observatoire de l’UNESCO sur l’Asie centrale, ainsi que des détenteurs du PCI - artisans, musiciens et conteurs et représentants des ONG de jeunesse, ont participé à la formation.
L’atelier est le premier d’une série d’activités visant à renforcer les capacités et les savoir-faire institutionels pour la mise en œuvre de la Convention de 2003 dans quatre pays d’Asie centrale: le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Il a été développé grâce au généreux soutien de la Norvège auprès du Fonds du patrimoine culturel immatériel. Son organisation était assurée par le Bureau multipays de l’UNESCO à Almaty, en coopération avec la Commission nationale de la République du Kazakhstan pour l’UNESCO et l’ISESCO, et la Fédération nationale des Clubs UNESCO au Kazakhstan.
Consultation sur le Programme additionnel complémentaire pour le patrimoine culturel immatériel
30-03-2012Paris (France)
Les principaux partenaires de l’UNESCO, fermes dans leur soutien au cours de ces dernières années pour la mise en œuvre effective de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, se sont réunis avec le Secrétariat le 30 mars 2012 pour faire le point sur les réalisations récentes et les leçons apprises ainsi que pour partager de l’information sur les priorités futures et la stratégie globale pour l’utilisation des ressources disponibles.
Grâce à l’appui de généreux donateurs comme l’Azerbaïdjan, le Brésil, la Bulgarie, la Chine, l’Union européenne, les Flandres (Belgique), l’Italie, le Japon, la Norvège, la République de Corée, l’Espagne et les Émirats arabes unis, plus de 11 millions de dollars ont été mobilisés pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à travers un effort de renforcement des capacités au niveau mondial.
Depuis 2008, l’UNESCO s’est efforcée d’aligner les programmes financés par des contributions volontaires à son Programme additionnel complémentaire avec les priorités et les stratégies du Programme ordinaire financé par les contributions obligatoires de tous les États membres de l’UNESCO.
En ligne avec ces efforts, pendant les trois dernières années, la Section du patrimoine culturel immatériel a axé sa stratégie de mobilisation des ressources de manière très stricte sur une approche en deux volets: i) pour soutenir un programme mondial de renforcement des capacités pour accompagner les États à renforcer leurs capacités humaines et institutionnelles pour une mise en œuvre réussi de la Convention, ii) pour améliorer ses propres capacités afin de mieux répondre aux demandes des États et d’aider le Comité intergouvernemental dans l’accomplissement de son travail.
La réunion a été l’occasion de consolider un réseau de donateurs fidèles à la Convention de 2003, de créer des synergies et de discuter des voies possibles pour une future collaboration afin de permettre la meilleure utilisation possible des contributions et des atouts complémentaires de nos donateurs et partenaires.
- Liste de participants: anglais
La Zambie accueille un atelier de renforcement des capacités pour mieux sauvegarder son patrimoine vivant
26/30-03-2012Lusaka (Zambie)
En Zambie, des membres de communautés et des représentants de diverses institutions, y compris des universitaires, les ministères de la culture, les conseils nationaux des arts, les musées et monuments nationaux et les comités nationaux du patrimoine culturel immatériel se sont réunis du 26 au 30 mars 2012 pour participer à un atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003.
L’atelier, qui vise à renforcer la capacité de la Zambie à sauvegarder son patrimoine vivant, faisait partie d’une série d’ateliers nationaux mis en œuvre par le Bureau de l’UNESCO à Harare. Il était organisé dans le cadre du projet du Fonds-en-dépôt UNESCO/Flandre pour renforcer les capacités nationales de mise en œuvre de la Convention de 2003 au Botswana, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe.
Dans son allocution d’ouverture, la Ministre des chefs et des affaires traditionnelles, Mme Everine Kabanshi, a souligné l’engagement de la Zambie dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et l’importance pour le gouvernement d’ancrer la Convention à l’échelle nationale, en associant pleinement les communautés et les chefs traditionnels au processus.
L’atelier a été animé par M. Stephen Chifunyise et M. Lovemore Mazibuko, deux membres du réseau de facilitateurs formés par l’UNESCO.
Pour plus d’informations, veuillez contacter: c.mapfumo@unesco.org
Mise à niveau de compétences sur les inventaires du patrimoine culturel immatériel réalisés avec l’aide des communautés et planification d’ateliers nationaux sur le sujet
23/25-03-2012Paris (France)
Qu’est-ce que l’inventaire du patrimoine culturel immatériel (PCI) et pourquoi est-il au cœur des efforts de sauvegarde? Comment le réaliser avec la participation la plus large des communautés, en s’adaptant au contexte spécifique de chaque pays? Telles ont été les principales questions soulevées lors de l’atelier de mise à jour des compétences sur l’élaboration d’inventaires du patrimoine culturel immatériel, qui s’est tenu du 23 au 25 mars à Paris dans le cadre du projet MedLiHer en présence des équipes des trois pays partenaires (Egypte, Liban et Jordanie).
La rencontre a permis aux participants d’acquérir une compréhension approfondie du matériel de formation développé par l’UNESCO sur la thématique de l’inventaire du PCI, avant d’échanger sur l’adaptation de ces outils selon les particularités de chaque pays et de leurs projets nationaux de sauvegarde. Ceux-ci seront lancés en avril 2012, avec des ateliers de renforcement des capacités précédant le travail sur le terrain. Au Liban, l’inventaire se concentrera sur le zajal, une forme de poésie populaire récitée et chantée, tandis que l’Egypte s’intéressera aux différents éléments de la culture du Nil à Damiette et la Jordanie établira l’inventaire du PCI dans le gouvernorat de Madaba.
Outre les avancées réalisées dans la planification des projets nationaux, les participants ont pu développer au cours de cet atelier une vision commune du film régional MedLiHer, qui contribuera à la visibilité du PCI des pays partenaires dans le monde méditerranéen et à l’international.
Document
Zimbabwe : communautés, chefs traditionnels, universitaires et gouvernement mobilisés pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
19/23-03-2012Harare (Zimbabwe)
Au Zimbabwe, des membres de communautés et des chefs traditionnels, des représentants de diverses institutions y compris des universitaires, des ministères de la Culture, des Conseils nationaux des arts, des musées et monuments nationaux et des comités nationaux du patrimoine culturel immatériel (PCI), se sont réunis du 19 au 23 mars 2012 à Harare pour participer à un atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention de 2003.
Dans ses déclarations officielles, le sous-Ministre de l’éducation, du sport, des arts et de la culture, M. Lazare Dokora, a souligné le rôle essentiel que les chefs traditionnels peuvent jouer dans la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L’atelier réunissait quatre chefs traditionnels, y compris le Président du Conseil des chefs, Fortune Charumbira.
Selon le chancelier Pro-Vice-Président de la Grande Université du Zimbabwe et membre du Comité national du PCI, l’atelier a abouti à la constitution d’un groupe de personnes formées qui vont désormais devenir des pionniers dans la mise en œuvre de la Convention de 2003, faisant ainsi une contribution significative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Zimbabwe.
L’atelier faisait partie d’une série d’ateliers nationaux mis en œuvre par le Bureau de l’UNESCO à Harare, organisé dans le cadre du projet du Fonds-en-dépôt UNESCO/Flandre pour renforcer les capacités nationales de mise en œuvre de la Convention de 2003 au Botswana, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe. Il était animé par M. Stephen Chifunyise et M. Lovemore Mazibuko, deux membres du réseau de facilitateurs formés par l’UNESCO.
Pour plus d’informations, veuillez contacter: c.mapfumo@unesco.org
Le Malawi accueille un atelier sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour renforcer sa capacité à sauvegarder son patrimoine vivant
12/16-03-2012Lilongwe (Malawi)
Le Malawi a ouvert ses portes du 12 au 16 mars à un atelier sur la mise en œuvre de la Convention de 2003, destiné à renforcer sa capacité à sauvegarder son patrimoine vivant.
L’atelier, auquel ont participé des membres de communautés et des représentants de diverses institutions, y compris des universitaires, des ministères de la culture, des conseils nationaux des arts, musées et monuments nationaux et des comités nationaux du patrimoine culturel immatériel, faisait partie d’une série d’ateliers nationaux mis en œuvre par le Bureau de l’UNESCO à Harare. Il était organisé dans le cadre du projet du Fonds-en-dépôt UNESCO/Flandre pour renforcer les capacités nationales de mise en œuvre de la Convention de 2003 au Botswana, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe.
Dans ses allocutions d’ouverture, la Directrice de la Culture, Dr Elizabeth Gomani-Chindebvu a rappelé l’importance de la mise en œuvre de la Convention, à travers la mise en place de politiques appropriées et d’instruments juridiques qui soutiennent la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
L’atelier était animé par M. Stephen Chifunyise et M. Lovemore Mazibuko, deux membres du réseau de facilitateurs formés par l’UNESCO.
Pour plus d’informations, veuillez contacter: c.mapfumo@unesco.org
Renforcement des capacités sur la ratification au Samoa
14/15-02-2012Apia (Samoa)