Projet de décision 38 COM 7A.34
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A.Add,
2. Rappelant la décision 37 COM 7A.1, adoptée lors de sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
3. Regrette l’aggravation de la situation sécuritaire en République centrafricaine marquée par une flambée de la violence et des conflits internes ;
4. Réitère son extrême préoccupation concernant la probable disparition de la plupart des espèces phares de grands mammifères dans le bien, en raison du braconnage et des impacts du bétail transhumant, et exprime sa vive inquiétude sur le fait que cette situation semble s’être aggravée depuis sa dernière session ;
5. Exprime également sa vive inquiétude que le bien pourrait avoir perdu sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) et qu’il semble répondre ainsi aux critères pour son retrait de la Liste du patrimoine mondial, conformément au Paragraphe 176 d) ainsi qu’au Chapitre IV.C des Orientations ;
6. Demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de suivi réactif, dès que la situation sécuritaire le permettra, afin d’évaluer s’il reste des perspectives de régénération des caractéristiques du bien qui justifient sa VUE ou si un retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial devrait être envisagé, en tenant compte de la procédure prévue au Chapitre IV.C des Orientations ;
7. Réitère sa demande à l’État partie d'organiser un atelier pour évaluer la faisabilité de restauration de la VUE du bien dans les conditions actuelles de sécurité et sur la base de ces conclusions la préparation éventuelle d'un plan d'action d'urgence basé sur les mesures correctives adoptées par le Comité lors de sa 33e session (Séville, 2009);
8. Demande également à l’ État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport détaillé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation actuel du bien et sur les perspectives de régénération des caractéristiques du bien qui justifient sa VUE, ainsi que les conditions d’intégrité, pour examen par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 39e session en 2015.