Cette année, la Journée mondiale de l'environnement est axée sur la pollution atmosphérique. Presque tout le monde en est affecté : 92 pourcent de la population mondiale ne respire pas de l'air pur.

Ainsi, ceux qui célèbrent en 2019 la Journée mondiale de l'environnement, inciteront les gouvernements, l'industrie, les collectivités et les particuliers à se réunir pour explorer les énergies renouvelables et les technologies vertes, et améliorer la qualité de l'air dans les villes du monde.

Au fil des ans, certaines villes du patrimoine mondial ont même inscrit la pollution de l'air comme une menace, souvent due à la circulation. L'air pollué n'est pas seulement un problème de santé, il a aussi des effets corrosifs sur le marbre et d'autres matériaux de construction précieux. La Ville de La Valette (Malte), Le Caire historique (Egypte), la Ville coloniale de Saint-Domingue (République dominicaine), le Centre historique de Boukhara (Ouzbékistan), le Centre historique de Rome (Italie) et les Palais impériaux des dynasties Ming et Qing à Beijing et Shenyang (Chine) ont tous rapporté les effets négatifs de la pollution sur ces constructions qui rendent leurs villes uniques et menacent leur valeur universelle exceptionnelle.

La pollution atmosphérique coûte à l'économie mondiale 5 billions de dollars par an en coûts sociaux. Nos meilleurs efforts pour réduire la pollution profiteraient à nous tous, pas seulement aux villes dans lesquelles nous vivons.

Pour en savoir plus sur les villes du patrimoine mondial et les moyens novateurs de les gérer, consultez le dernier numéro de la Revue du patrimoine mondial.