<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 01:05:18 Jun 16, 2019, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

La culture de la fabrication et du partage de pain plat Lavash, Katyrma, Jupka, Yufka

Votre navigateur n'est pas supporté par cette application. Merci d'utiliser des versions récentes de navigateurs tels que Google Chrome, Firefox, Edge ou Safara pour accéder aux interfaces 'Dive'.

Inscrit en 2016 (11.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

© Ministry of Culture and Tourism of Azerbaijan/ICHHTO/Ministry of Culture and Tourism of Turkey, 2015

La culture de la fabrication et du partage du pain plat dans les communautés d’Azerbaïdjan, d’Iran, du Kazakhstan, du Kirghizistan et de Turquie remplit des fonctions sociales grâce auxquelles cette tradition continue d’être suivie par de nombreux individus. La fabrication du pain (lavash, katyrma, jupka ou yufka) mobilise au moins trois personnes, souvent d’une même famille, qui ont chacune un rôle dans sa préparation et sa cuisson. Dans les zones rurales, le processus se déroule entre voisins. Les boulangeries traditionnelles fabriquent également ce pain. Il est cuit dans des tandyrs/tanūrs (fours en terre ou en pierres creusés dans le sol), sur des sājs (plaques métalliques) ou dans des kazans (chaudrons). Outre lors des repas habituels, le pain plat est partagé à l’occasion des mariages, des naissances, des funérailles, des vacances et des prières. En Azerbaïdjan et en Iran, il est posé sur les épaules de la mariée ou émietté sur sa tête pour souhaiter prospérité au couple alors qu’en Turquie, il est donné aux voisins du couple. Au Kazakhstan, la croyance veut que ce pain soit préparé lors de funérailles pour protéger le défunt en attendant la décision divine, et au Kirghizistan, le partage du pain assure au défunt un meilleur séjour dans l’au-delà. Cette pratique, activement transmise au sein des familles et de maîtres à apprentis, reflète l’hospitalité, la solidarité et certaines croyances symbolisant des racines culturelles communes et renforce ainsi le sentiment d’appartenance à la communauté.

Social gathering while preparing traditional flatbread lavash (Azerbaijan)
Explanation of knowledge and skills related to preparing flatbread lavash (Azerbaijan)
Spreading for baking on Sāj, Anarak village, province of Kohgiluyeh va Boyer Ahmad (Islamic Republic of Iran)
Inserting lavash in tanūr by the man and spreading the dough by the woman, Dūshānlū village, Meshkin Shahr, province of Ardabil (Islamic Republic of Iran)
Preparing traditional flatbread katyrma (Kazakhstan)
Sharing of flatbread katyrma with neighbors (Kazakhstan)
Process of preparation of flatbread jupka (Kyrgyzstan)
Traditional table with flatbread jupka (Kyrgyzstan)
Yufka being cooked on the 'sac' on embers (Turkey)
Flatbreads being prepared for eating/service by sprinkling water over them in order to make them softer by the hands of talented Yoruk woman-practitioner (Turkey)
Top