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Shahr-i-Sokhta

Shahr-i Sokhta

Shahr-i Sokhta, meaning ‘Burnt City’, is located at the junction of Bronze Age trade routes crossing the Iranian plateau. The remains of the mudbrick city represent the emergence of the first complex societies in eastern Iran. Founded around 3200 BC, it was populated during four main periods up to 1800 BC, during which time there developed several distinct areas within the city: those where monuments were built, and separate quarters for housing, burial and manufacture. Diversions in water courses and climate change led to the eventual abandonment of the city in the early second millennium. The structures, burial grounds and large number of significant artefacts unearthed there, and their well-preserved state due to the dry desert climate, make this site a rich source of information regarding the emergence of complex societies and contacts between them in the third millennium BC.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Shahr-i-Sokhta

Shahr-i-Sokhta, qui signifie « ville brûlée », est situé à la jonction de routes commerciales de l’âge du bronze traversant le plateau iranien. Les vestiges de la ville en briques de terre crue représentent l’émergence des premières sociétés complexes dans l’est de l’Iran. Fondée vers 3200 av. J.-C., la ville fut habitée au cours de quatre principales périodes jusque vers 1800 av. J.-C. au cours desquelles se développèrent plusieurs quartiers distincts de la ville. Ils comprennent une aire monumentale, des quartiers résidentiels, des quartiers d'artisans et une nécropole. Un changement du lit du cours d’eau et un changement climatique ont conduit à l’abandon de la ville au début du second millénaire avant notre ère. Les structures, la nécropole et le grand nombre d’objets importants mis au jour lors de fouilles et leur bon état de conservation dû au climat sec du désert font de ce site une source riche d’informations sur l’émergence de sociétés complexes et sur les contacts entre elles au troisième millénaire avant notre ère.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

シャフレ・ソフテ
イラン高原を横切る青銅器時代の交易ルートに位置する、日干し煉瓦都市の遺構。紀元前3200年頃に形成され、4段階にわたって発展した。市域はモニュメント区域、住居区域、産業区域、墓地に区分されるが、水系の変化や気候変動により、前2千年紀の初期に突然消滅した。埋葬地などの遺構や多数の出土品から、前3千年紀における発達した社会の様相とともに、後期銅石器時代の集落が前期青銅器時代には都市化した様相や、さらにインダス、メソポタミア料文明との結びつきがうかがえる。

source: NFUAJ

Shahr-i Sokhta

Shahr-i Sokhta – de ‘verbrande stad’ – ligt op het kruispunt van handelsroutes uit de Bronstijd die de Iraanse hoogvlakte doorkruisen. De overblijfselen van deze lemen stad laten de opkomst zien van de eerste ontwikkelde samenlevingen in oostelijk Iran. De stad werd rond 3200 voor Christus gesticht en is tot 1800 voor Christus gedurende vier belangrijke periodes bewoond geweest. In die tijd ontwikkelden zich verschillende gebieden binnen de stad; een monumentaal gebied, een woongebied, een industrieel gebied en een begraafplaats. Veranderingen in waterlopen en klimaatveranderingen leidden ertoe dat men Shahr-i Sokhta verliet aan het begin van het tweede millennium. De bouwwerken, begraafplaatsen en vele belangrijke, daar opgegraven kunstvoorwerpen – goed bewaard gebleven dankzij het droge woestijnklimaat – maken deze plek een rijke informatiebron over complexe samenlevingen en hun onderlinge contacten tijdens het derde millennium voor Christus.

Source : unesco.nl

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Shahr-i Sokhta
Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Situés à la jonction de routes commerciales de l’âge du Bronze traversant le plateau iranien, les vestiges de la ville en briques de terre crue de Shahr-i Sokhta témoignent de l’émergence des premières sociétés complexes dans l’est de l’Iran. Fondée vers 3200 av. J.-C., la ville fut habitée pendant quatre périodes principales jusque vers 1800 av. J.-C., au cours desquelles se développèrent plusieurs quartiers distincts : une aire monumentale, des quartiers résidentiels, des zones industrielles et une nécropole.

Un changement du lit du cours d’eau et un changement climatique ont fini par conduire à l’abandon de la ville au début du second millénaire. Les structures, la nécropole et le grand nombre d’objets importants mis au jour lors de fouilles et leur bon état de conservation grâce au climat sec du désert font de ce site une riche source d’information sur l’émergence de sociétés complexes et sur les contacts entre elles au troisième millénaire avant notre ère. 

Critère (ii) : Shahr-i Sokhta montre une transition de l’habitat villageois à la vie dans une communauté urbanisée, accompagnée de réalisations culturelles, sociales et économiques importantes du chalcolithique tardif au début de l’âge du Bronze. Le site est une riche source d’information sur l’émergence de sociétés complexes et sur des échanges entre celles-ci au troisième millénaire avant notre ère.

Critère (iii) : Shahr-i Sokhta témoigne de façon exceptionnelle d’une civilisation particulière et d’une tradition culturelle qui entretinrent des relations commerciales et culturelles avec d’anciens sites et d’anciennes cultures de la plaine de l’Indus, des rives sud du golfe Persique, de la mer d’Oman et du sud-ouest de l’Iran et de l’Asie centrale. Les vestiges et les découvertes archéologiques indiquent le rôle central de la ville à une très grande échelle en matière de travail des métaux, récipients de pierre, pierres semi-précieuses et poterie. 

Critère (iv) : L’ancien site de Shahr-i Sokhta est un exemple exceptionnel des prémices de la planification urbaine : des fouilles ont mis au jour des preuves dans un bon état de conservation, sous la forme de structures en briques de terre crue, de nécropole, d’ateliers et d’objets qui témoignent de sa taille, de son organisation, des sources de sa prospérité et de son commerce et des ses structures sociales. La ville était séparée en différentes parties, une fonction étant attribuée à chacune d’entre elles – résidentielle, industrielle et funéraire. Elle représente donc une étape importante de la planification urbaine dans la région.

Intégrité

Tous les éléments nécessaires à l’expression des valeurs du bien sont inclus dans le territoire du bien qui est d’une taille adéquate pour assurer la représentation complète des caractéristiques et des processus qui traduisent l’importance du bien. Le bien ne souffre ni du développement ni de négligence et est bien entretenu. La compréhension et l’appréciation de ses vestiges reposent sur des interventions d’entretien appropriées et sur un cadre cohérent.

Authenticité

En général, le paysage désertique environnant et l’extraordinaire éparpillement du matériel archéologique visible à la surface de la colline de Shahr-i Sokhta apportent un fort sentiment d’authenticité, de même que la vue de l’architecture complexe des diverses zones fouillées jusqu’à présent. La succession labyrinthique de pièces, de couloirs et de cours donne une véritable impression de ces anciens bâtiments. 

Éléments requis en matière de protection et de gestion

Le bien est propriété de l’état et est protégé par les dispositions de la Loi pour la protection du patrimoine national (1930) et de la loi connexe (1980). Shahr-i Sokhta a été classé en 1966 sur la liste des biens culturels nationaux iraniens sous le numéro 542. Le bien est également soumis aux Réglementations sur les biens culturels et historiques qui concernent la totalité des travaux, de la recherche et de l’organisation des données. Le bien est par ailleurs protégé par une zone tampon et une zone de paysage dans lesquelles les activités sont réglementées et soumises à l’approbation de l’Organisation iranienne du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme (ICHHTO).

Les fouilles et découvertes archéologiques sont documentées depuis les années 70 et les dossiers, l’inventaire et les découvertes sont stockés et analysés par la base multidisciplinaire de l’ICHHTO à Shahr-i Sokhta. Les vestiges mis au jour sont régulièrement nettoyés au cours de l’année et du plâtre kahgel est appliqué pour conserver les murs exposés.

Le bien est géré, au nom du Gouvernement de la République islamique d’Iran, par l’Organisation iranienne du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme (ICHHTO), dont une base locale est présente sur le bien, dans la zone tampon. Le bien est géré au moyen d’un plan de gestion qui intègre des activités à court, moyen et long termes en matière de recherche, de conservation, de gestion des visiteurs et de présentation. La base locale est conseillée par un comité de pilotage qui réunit des fonctionnaires régionaux et des experts, et par un comité technique qui réunit également des fonctionnaires régionaux et des experts. Le Centre d’enseignement supérieur de l’ICHHTO et les universités nationales fournissent des sources d’expertise et de formation dans les domaines de la conservation et de la gestion. L’Organisme de recherche sur le patrimoine culturel et le tourisme est en charge de la recherche et de la formation multidisciplinaires.