<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 05:55:15 Jun 11, 2019, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Construire la paix dans l’esprit
des hommes et des femmes

Trois mois pour tester le système d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique

20 Septembre 2018

Plus de 40 pays riverains du Pacifique participent à un exercice d’alerte au tsunami qui s’étalera de septembre à novembre. L'objectif est de tester les procédures de prise de décision et les systèmes de communication des pays. 

« Les tsunamis de la région des îles Samoa en 2009, du Chili en 2010, du Japon en 2011 et des îles Salomon en février 2013 ont souligné la nécessité d’une meilleure préparation à de tels événements », a déclaré Vladimir Ryabinin, Secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO. « Cet important exercice permettra de tester les dispositifs dans la perspective de leur utilisation future par les pays qui participent au Système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets dans le Pacifique ».

L'exercice, baptisé Exercise Pacific Wave 2018 (PacWave18), placera les pays du Pacifique dans une situation d'alerte aux tsunamis nécessitant une prise de décision au niveau gouvernemental et une action des populations, soit tout le spectre du dispositif de réduction des risques de catastrophe. Il s'agit du huitième exercice de ce type, le premier ayant eu lieu en mai 2006 et le dernier en février 2017. PacWave fait partie du Système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets dans le Pacifique (PTWS) depuis 2006, a rappelé le capitaine de corvette Carlos Zuniga, responsable du Centre du Système d'alerte aux tsunamis au Chili.

Ce sera également l'occasion pour les pays qui reçoivent des informations du Centre consultatif sur les tsunamis dans le Pacifique Nord-Ouest (NWPTAC) au Japon et du Centre consultatif sur les tsunamis dans la mer de Chine méridionale (SCSTAC) en Chine, de tester de nouveaux outils de prévision, des vagues des tsunamis notamment, afin de permettre aux pays de mieux évaluer la menace sur leurs côtes. 

Par ailleurs, le 5 novembre, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, le Système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets dans le Pacifique procédera à un test des canaux de communication entre les différents Centres d’alerte aux tsunamis et les pays.

Les pays participants auront à choisir entre sept scénarios élaborés à partir de tsunamis qui se sont réellement produits et organiseront au moins un exercice de simulation entre septembre et novembre. Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique à Hawaï, le NWPTAC au Japon et le SCSTAC en Chine enverront des alertes fictives afin de déclencher une réaction au niveau des pays. Ces réponses seront évaluées par des experts de chaque pays.

Par exemple :

  • Les Samoa américaines et Samoa testeront leurs dispositifs de communication le 21 septembre.
  • La Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna mèneront un exercice conjoint le 8 octobre.
  • Le Chili, la Colombie, l'Équateur et le Pérou mettront à l'essai conjointement leurs procédures opérationnelles le 24 octobre. 

Dans ces quatre derniers pays, des exercices d'évacuation seront déclenchés suite à un tremblement de terre fictif survenu loin de leurs côtes mais à l’origine de vagues de tsunami ayant traversé le Pacifique pour venir frapper la côte sud-américaine du Pacifique.

Près de 75% des tsunamis meurtriers se produisent dans l’océan Pacifique et ses mers adjacentes. En moyenne, le Pacifique est frappé par un tsunami local tous les ans ou tous les deux ans et par un tsunami de grande ampleur à l’échelle du Pacifique plusieurs fois par siècle. Au cours des six dernières années, cinq tsunamis destructeurs se sont produits dans la région : Samoa et Tonga ont été touchées en 2009, le Chili en 2010 et 2015, le Japon en 2011 et les îles Salomon en 2013.

L'exercice est organisé sous les auspices de le Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO par l'intermédiaire du Groupe intergouvernemental de coordination du Système d'alerte aux tsunamis et de mitigation dans le Pacifique.

Les pays participants sont : Australie, Brunei Darussalam, Cambodge, Canada, Chili, Chine, Colombie, Îles Cook, Costa Rica, République populaire démocratique de Corée République Timor-Leste, Équateur, Salvador, États fédérés de Micronésie (Chuuk, Kosrae, Pohnpei, Yap), Fidji, France, Guatemala, Honduras, Indonésie, Japon, Kiribati, Malaisie, Îles Marshall (Kwajalein, Majuro), Mexique, Nauru, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Nioué, Palau,Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou, Philippines, République de Corée, Fédération de Russie, Samoa, Singapour, Îles Salomon, Thaïlande, Tokelau, Tonga, Tuvalu, Royaume-Uni (îles Pitcairn), Etats-Unis, Vanuatu, Viet Nam.

***

Contact médias : Agnès Bardon, Service de presse de l’UNESCO, +33 (0) 1 45 68 17 64, a.bardon@unesco.org

 

Plus d’information 

Site d'information sur l'exercice Pacific Wave 2018

Système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets dans le Pacifique