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Rapport Périodique Egypte

Year
2013
Party
Égypte
Documents
Pièces jointesSize
PDF icon egypt_report_ownformat_en_2013_0.pdf279.88 KB
Executive summary

L’Égypte est un pays où la diversité des expressions culturelles est immense, et son gouvernement a toujours cru fermement à l’importance de travailler et de vivre ensemble.

Ensemble, les cultures peuvent composer une tapisserie riche et solide et servir de moteur au développement durable pour les individus, les communautés et les pays.

Au Caire, comme dans d’autres grandes villes d’Égypte, beaucoup de vieilles traditions ont subsisté depuis le règne des pharaons et contrastent avec les coutumes purement tribales apportées par les nombreux envahisseurs qui se sont succédés au fil des siècles. Cette contradiction et ce contraste entre les régions d’Égypte font la singularité de ce pays et sont des particularités de sa culture.

« Notre riche diversité constitue notre force collective. »

La gestion de la richesse et de la diversité de la culture égyptienne a donc de tout temps été le fruit d’un double équilibre entre :

L’État :

(Au sein du Ministère de la culture) :

Le Conseil suprême de la culture

Le Conseil suprême de la culture est la plus haute instance de la culture en Égypte. Il a été créé en 1980, en remplacement du Conseil suprême pour la sauvegarde des arts, de la littérature et des sciences humaines fondé en 1956. Il fait fonction d’organe consultatif du gouvernement pour ce qui concerne les affaires culturelles et a pour principal objectif d’élaborer des politiques culturelles en Égypte et de stimuler la créativité dans le domaine de la culture et des arts.

Le Conseil suprême de la culture est composé de 61 membres, dont 32 sont nommés par l’État et les autres sont des représentants officiels des ministères et syndicats concernés et des chefs de service du Ministère de la culture.

Le secteur privé :

Les organisations égyptiennes de la société civile

Les organisations de la société civile sont présentes dans la sphère publique égyptienne depuis le XIXe siècle. Elles ont toujours exercé une fonction complémentaire du gouvernement en tant que prestataires de services sociaux et culturels.

Les organisations de la société civile ont joué un rôle de premier plan dans l’histoire moderne de l’Égypte et elles ont été un partenaire extrêmement important pour le développement et la démocratie.

Dans le cadre des politiques nationales mises en place par le Gouvernement égyptien, diverses mesures d’envergure ont été introduites dans le but de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles.

Ces mesures concernent les structures administratives au sein du Ministère, la coopération avec le secteur privé, la sensibilisation du public, le réexamen du programme des écoles primaires en vue de les enrichir par des documents et des matériels consacrés au patrimoine culturel et la contribution des femmes au développement durable de la culture. Ces mesures reconnaissent également l’importance de la culture en tant que ressource économique et le pouvoir de la cohésion sociale.

Le rapport fait état d’un grand nombre d’activités entreprises sous l’égide du Ministère de la culture et d’autres institutions gouvernementales. Il souligne en outre les efforts déployés par le secteur privé et sa productivité pour ce qui est de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles. Une liste des associations non gouvernementales est jointe à la présente (cf. annexe 1 sur la société civile en Égypte). Plusieurs de ces associations renommées et actives au plan national et international sont mentionnées dans la partie consacrée au rôle de la société civile.

En ce qui concerne les défis et les difficultés rencontrés dans l’application de la Convention, le plus grand handicap est l’instabilité des institutions que connaît l’Égypte depuis deux ans et qui ralentit l’importation et l’exportation des activités culturelles. En dépit d’une situation difficile et complexe, l’Égypte a conservé un programme régulier dans le domaine culturel et a réussi à organiser des festivals, des symposiums et des conférences d’envergure internationale en respectant toujours les délais sur lesquels elle s’était engagée.

Toutefois, ce rapport montre l’épanouissement des arts populaires et des arts de la rue qui sont en plein essor depuis la révolution de janvier 2011. De jeunes artistes ont depuis lors goûté à la liberté, ce qui leur permet d’expérimenter des formes d’expressions culturelles aussi diverses que nouvelles.

Conscient de l’importance des formes d’expression culturelle et de la nécessité de les protéger, le Ministère de la culture a répertorié les milliers de graffitis, une forme artistique qui a considérablement évolué depuis deux ans, et organisé de nombreuses expositions en Égypte et à l’étranger. Ce travail de documentation a constitué une démarche très importante, car un grand nombre de ces graffitis dessinés sur les murs de l’Égypte expriment la voix de sa jeunesse.