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Construire la paix dans l’esprit
des hommes et des femmes

Prix Mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano

A propos du Prix

Remis tous les ans, et représentant un montant de 25 000 dollars, le Prix a été créé en l’honneur de Guillermo Cano Isaza, un journaliste colombien assassiné à Bogotá, le 17 décembre 1986. Celui-ci est financé par la Fondation Guillermo Cano Isaza (Colombie) et la Fondation Helsingin Sanomat (Finlande).

Le Prix est décerné sur la recommandation d’un jury indépendant international. Le jury se compose de six membres indépendants, représentant tous les types de médias, y compris les médias numériques, l'un de chacune des six régions définies par l'UNESCO. Le jury est ainsi composé de six personnes nommées à titre individuel par la Directrice-générale de l'UNESCO pour une période de trois ans, renouvelable une fois.

Le lauréat du Prix est sélectionné par la Directrice-générale de l'UNESCO sur la base des évaluations et des recommandations qui lui ont été faites par le jury.

Tous les processus relatifs à l'administration du Prix respecteront le règlement du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano.

 

Histoire

Né à Bogota, en Colombie, le 12 aout 1925, Guillermo Cano Isaza a été assassiné le 17 décembre 1986 à l’entrée des bureaux du journal El Espectador où il exercait le métier d'éditeur depuis l’âge de 27 ans. Trois ans plus tard, une bombe détruisait le bâtiment du journal.

L’assassinat de Guillermo Cano est symbolique de l’impunité pour les crimes commis à l’encontre des journalistes. Il fut victime des mafias de narcotrafiquants dont il dénonçait courageusement les exactions et l’effet délétère sur la société colombienne en général. Le 17 décembre 1986, deux tueurs à gages l’attendaient à la sortie de son journal et l’ont abattu de huit balles.

Les juges en charge de l’affaire devinrent l’objet de menaces et de tentatives de corruption, ceux qui refusèrent furent assassinés eux aussi. La vie de ce journaliste, son courage, son engagement pour un journalisme indépendant ainsi que la ténacité dont il a fait preuve pour défendre son pays sont un exemple à suivre pour le reste du monde.

Son engagement constant, tout au long de sa carrière, en faveur de la diversité d’opinion et les circonstances de sa mort symbolisent le prix payé par les journalistes du monde entier pour exercer leur profession. Chaque jour, des journalistes sont emprisonnés et maltraités et ce, c’est le plus inquiétant, la plupart du temps en toute impunité.

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 à l’initiative du Conseil exécutif de l'UNESCO et est décerné chaque année par le Directeur général de l’organisation à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai.