Neuf nouveaux membres ont été élus au Comité du Patrimoine mondial. Composé de 21 membres, il est chargé de la mise en œuvre de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel.

L'Australie, Bahreïn, la Barbade, le Brésil, la Chine, l'Egypte, la Jordanie, le Nigéria, et la Suède ont été élus pour un mandat de quatre ans. L'élection a eu lieu au cours de l'Assemblée générale des 184 Etats parties à la Convention qui se réunissent tous les deux ans, lorsque leurs représentants se rendent au Siège de l'UNESCO à Paris pour assister à la Conférence générale de l'Organisation.

Le Comité se compose des 21 Etats parties suivants : L'Australie, le Bahreïn, la Barbade, le Brésil, le Canada, la Chine, Cuba, l'Egypte, l'Espagne, les Etats Unis d'Amérique, Israël, la Jordanie, le Kenya, Madagascar, le Maroc, Maurice, le Nigéria, le Pérou, la République de Corée, la Suède et la Tunisie. 

Les nouveaux membres ont été élus pour succéder aux neuf Etats parties dont le mandat au Comité du Patrimoine mondial est arrivé à son terme : le Bénin, le Chili, l'Inde, le Japon, le Koweït, la Lithuanie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et les Pays-Bas.

Le Comité du patrimoine mondial se réunit chaque année pour inscrire des biens sur la Liste du Patrimoine mondial qui compte actuellement 851 sites répartis dans 141 Etats parties. Le Comité évalue aussi l'état de conservation des biens inscrits et définit les actions à mener en vue de leur sauvegarde.

L'Assemblée générale des Etats parties a été ouverte par le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, qui a décrit le Patrimoine mondial comme une des activités phares de l'UNESCO. Il a poursuivi en invitant les Etats membres à œuvrer pour une synergie harmonieuse entre les trois principaux instruments de l'Organisation au service de la diversité culturelle : la Convention du Patrimoine mondial de 1972 , la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 et la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005.

Le Directeur général a par ailleurs mis l'accent sur les projets visant à impliquer davantage le Secteur des sciences de l'UNESCO dans les opérations du Centre du patrimoine mondial. Le Sous-Directeur général pour les sciences exactes et naturelles, Walter Erdelen, a évoqué la nécessité de développer la complémentarité entre les sciences et la culture, notamment dans les 80 sites qui relèvent à la fois du Programme L'homme et la biosphère (MAB) et du Patrimoine mondial.

Sur le même sujet, la Sous-Directrice générale pour la Culture, Françoise Rivière, a attiré l'attention des Etats parties sur la nécessité de renforcer le lien entre biodiversité et diversité culturelle et d'améliorer l'interdisciplinarité qui, a-t-elle souligné, existe déjà, notamment lorsque la technologie spatiale est utilisée pour surveiller l'état des sites du Patrimoine mondial.