Le travail au sein du Programme marin du Centre du patrimoine mondial serait impossible sans l’aide de ses partenaires et donateurs. Ce mois-ci, le programme se félicite d’un nouveau partenariat avec l’Agence française des aires marines protégées (AAMP). L’appui de la France renforcera nos plates-formes d’apprentissage en pair-à-pair pour les responsables et améliorera nos capacités sur le terrain en matière de conservation des espaces marins partout dans le monde.

Le Centre du patrimoine mondial établit des normes mondiales de bonne gestion des lieux les plus singuliers et exceptionnels de la planète. Une des principales missions du Programme marin du Centre du patrimoine mondial et de ses organes consultatifs consiste à aider les pays à prendre des mesures de conservation qui garantissent que la façon dont ils gèrent les sites marins est à la hauteur du caractère emblématique de ces biens du patrimoine mondial. Cela n’est possible que lorsque les responsables locaux des sites ont l’expertise, les ressources et le soutien nécessaires pour gérer leur site, et peuvent s’appuyer sur des partenariats et alliances stratégiques qui facilitent l’apprentissage partagé.

Il en va de même à l’échelle mondiale. La conservation du patrimoine de l’humanité est une responsabilité qui nous incombe à tous et qui ne peut se réaliser sans l’aide de nos partenaires. C’est pourquoi le Centre du patrimoine mondial est heureux d’annoncer le nouveau partenariat avec l’Agence française des aires marines protégées en vue de la préservation des sites marins inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

La mission de l’AAMP consiste à appuyer les politiques publiques relatives à la protection du milieu marin. L’Agence a été un des principaux organisateurs du troisième Congrès international des aires marines protégées (IMPAC3), à Marseille (France), en octobre 2013, et a également appuyé l’échange de solutions et de bonnes pratiques de gestion entre responsables de sites marins du patrimoine mondial lors de la deuxième conférence triennale des responsables de site à Scandola (France), la même année.

Christophe Lefebvre, Responsable des affaires européennes et internationales à l’AAMP, a déclaré :

« Depuis le dernier Congrès mondial des aires marines protégées (IMPAC3), qui s’est tenu en 2013 à Marseille et qui était organisé avec l’UICN, l’AAMP s’est engagée à contribuer à développer au niveau international tous les outils de protection du milieu marin, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs marins de la Convention sur la diversité biologique. La nouvelle coopération avec le Centre du patrimoine mondial, qui a pour but de renforcer la protection des sites marins du patrimoine mondial de l’UNESCO, s’inscrit dans le cadre de la Déclaration d’Ajaccio, lancée en octobre 2013 et qui définit les grandes lignes de la politique du Gouvernement français sur la conservation de la mer dans les années à venir. »

Ce nouveau partenariat renforcera la capacité du Programme marin du Centre du patrimoine mondial à appuyer l’application de la Convention du patrimoine mondial de 1972 aux zones océaniques de valeur universelle exceptionnelle, et est le prolongement d’une relation fructueuse avec l’AAMP qui date de 2010.