Atelier d’élaboration d’inventaires avec la participation de la communauté Bida
20/24-02-2017Niger State (Nigéria)
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Cet atelier a eu lieu dans le cadre d’un projet de deux ans (2014-2016) financé par l’UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais et destiné à soutenir la mise en œuvre efficace de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Nigéria. L’objectif de cet atelier est de développer les capacités des membres des communautés locales au travers de formations sur l’élaboration d’inventaires avec la participation des communautés.
Cet atelier était animé par M. Silverse Anami, facilitateur formé par l’UNESCO et le professeur G.G. Darah, facilitateur national.
Un atelier similaire a eu lieu à Calabar du 10 au 14 octobre 2016 et à Oyo du 14 au 18 novembre 2016.
Atelier d’inventaire avec la participation de la communauté Oyo
14/18-11-2016Etat d’Oyo (Nigéria)
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Cet atelier a eu lieu dans le cadre d’un projet de deux ans (2014-2016) financé par l’UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais et destiné à soutenir la mise en œuvre efficace de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Nigéria. L’objectif de cet atelier est de développer les capacités des membres des communautés locales au travers de formations sur l’inventaire avec la participation des communautés.
L’atelier était animé par Silverse Anami, facilitateur formé par l’UNESCO.
L’atelier a rassemblé 15 praticiens dont 10 ont été sélectionnés pour conduire un inventaire pilote du patrimoine culturel immatériel de 6 mois dans l’État d’Oyo.
Atelier sur l’élaboration d’inventaire avec la participation de la communauté Calabar
09/14-10-2016Etat de Cross River (Nigéria)
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Cet atelier a eu lieu dans le cadre d’un projet de deux ans (2014-2016) financé par l’UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais et destiné à soutenir la mise en œuvre efficace de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Nigéria. L’objectif de cet atelier est de développer les capacités des membres des communautés locales au travers de formations sur l’inventaire avec la participation des communautés. L’atelier a rassemblé du personnel de l’UNESCO et des représentants du ministère du Tourisme, de la Culture et de l’Orientation nationale et les organismes parastataux concernés. Cet atelier était animé par M. Silverse Anami, facilitateur formé par l’UNESCO et le professeur G.G. Darah, facilitateur national.
L’atelier a rassemblé 15 praticiens dont 10 ont été sélectionnés pour conduire un inventaire pilote du patrimoine culturel immatériel de 6 mois.
Atelier sur le renforcement des cadres juridiques et politiques pour la sauvegarde du PCI au Nigéria.
14-05-2015Abuja, Nigéria (Nigéria)
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Des fonctionnaires nigérians, des responsables politiques, des représentants de la société civile et des membres de l’équipe de pays des Nations Unies se sont rencontrés à Abuja pour discuter de la révision de la politique culturelle de 1988 et d’autres législations nationales.
Cet atelier d’un jour, qui comprenait des participants de divers horizons, dont certains venant d’autres secteurs que celui de la culture, tels que l’agriculture, l’éducation et la santé, se sont penchés sur les besoins actuels des politiques de sauvegarde du patrimoine vivant au Nigéria et sur les modifications à apporter aux cadres juridiques correspondants.
Cette initiative fait partie du projet Fonds-en-dépôt japonais/UNESCO intitulé « Soutien à une mise en œuvre effective de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Nigéria ».
Un expert national a été engagé pour conduire une évaluation détaillée de la situation et proposer des recommandations qui sont attendues pour la fin du mois d’août 2015.
Document
Appui à la mise en œuvre effective de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Nigéria07-2014/07-2017, Nigéria
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Une évaluation des besoins effectuée en 2011 a démontré que les capacités nationales du Nigéria ne sont pas encore adaptées pour atteindre le niveau d’exigence requis par la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le projet a pour but d’établir une base solide afin de soutenir le Nigéria dans ses efforts de sauvegarde du patrimoine vivant présent dans le pays.
Grâce au soutien financier du Japon, les autorités nationales seront assistées par l’UNESCO pendant une période de trois ans afin de créer un environnement institutionnel et juridique efficace pour la sauvegarde du riche patrimoine culturel immatériel existant au Nigéria. Le projet permettra en outre le renforcement des capacités nationales requises pour participer au mécanisme intergouvernemental de la Convention de 2003. Les activités principales suivantes seront notamment mises en œuvre :
- (a) la révision des politiques culturelles et des dispositions juridiques,
- (b) la formation sur l’élaboration des inventaires avec des communautés des États du Niger, Oyo and Cross River, et
- (c) la formation sur l’élaboration des candidatures pour inscription sur les Listes de la Convention de 2003 et des demandes d’assistance internationale.
Planifié dans le cadre de la stratégie globale de l’UNESCO pour le renforcement des capacités, ce projet est mis en œuvre par le bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest à Abuja, en coopération avec le Ministère fédéral nigérian pour le tourisme, la culture et l’orientation nationale.
Brochure de présentation du projet : anglais
Safeguarding traditional foodways of two communities in Kenya09-2009/03-2013, Kenya
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Traditional foodways involve practices transmitted within a community concerning the preparation and consumption of food, including the provision of ingredients and the roles of all people involved. Traditional foodways, both those related to everyday life as well as those associated with special occasions (such as rituals, social practices and festive events) constitute an important part of the intangible heritage of communities everywhere in the world. In Kenya, as in many other countries, there is an ongoing tendency due to the pressure of modernization and urbanization to abandon traditional foodways and to eat more and more western style food. Many young people are no longer aware of the traditional foodways of their communities. In other words, the diversity of foodways and related knowledge about nature in Kenya is at risk.
The project aims to (1) identify and inventory traditional foodways in two communities in Kenya (Eastern Pokot in the Rift Valley Province and Isukha of the Western Province), (2) encourage these communities to appreciate traditional food practices. The project also aims at (3) raising awareness in Kenya about the endangered diversity of its traditional foodways and related knowledge about nature.
The core activities of the project include (a) the preparation of a questionnaire and general protocol to be used for fieldwork and training of two coordinators who will supervise the actual fieldwork, (b) fieldwork among their communities with the involvement of students (e.g. age 13 to 15) to identify traditional foodways, (c) the preparation, on the basis of the collected information, of practical inventories (including recipes) of the traditional foodways of the two selected communities, (d) adjustment of the questionnaire with general protocol, and preparation of an introduction to it on the basis of the obtained field experiences, for possible future use in other communities, (e) dissemination of information about the project once it will have been terminated successfully.
Sauvegarde du système de divination Ifa10-2006/04-2010, Nigéria
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Pratiquée par les Yoruba, la divination Ifa repose sur un système complexe de signes rassemblés dans un corpus littéraire et interprétés par un devin pour guider les décisions individuelles ou collectives importantes. Ce corpus recèle un trésor de connaissances sur l’histoire, la philosophie, la médecine et la mythologie yoruba.
Ce projet a pour but de garantir la transmission intergénérationnelle et entre pairs de l’Ifa en officialisant le transfert des connaissances des prêtres Ifa par la création d’une école. A cet effet, il recueillera les vers de l’Ifa et les recettes médicales, afin de garantir la qualité de la formation et de moderniser la documentation existante. Des activités de sensibilisation seront organisées à l’intention des Yoruba, dans le but de renforcer leur sentiment de fierté à l’égard de leur culture, ainsi que pour informer le public en général de l’importance de l’Ifa.
Plan d’action pour la sauvegarde de la Mascarade des Makishi de Zambie10-2006/12-2009, Zambie
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Dans le cadre de leur initiation, les garçons quittent leur communauté pour vivre dans un camp de brousse où ils acquièrent des savoir-faire pratiques et des connaissances sur la nature, la religion et les valeurs sociales. Lorsqu’ils réintègrent leur communauté, ils exécutent la mascarade Makishi parés d’extraordinaires masques peints représentant divers personnages spirituels.
Le projet de sauvegarde a pour but de :
- soutenir le processus de transmission des savoir-faire aux jeunes générations par les anciens et par les pairs, et
- promouvoir la sensibilisation à l’importance de sauvegarder la Mascarade des Makishi et le Mukanda au sein de la communauté Luvale et du groupe culturel des Vaka Chinyama Cha Mukwamayi.
Le plan d’action prévoit :
- le renforcement des capacités du personnel zambien dans le domaine de la recherche et de la gestion de projets ;
- des ateliers de formation avancée pour les maîtres Makishi qui formeront les jeunes initiés aspirants de 8-12 ans ;
- la documentation audiovisuelle sur les connaissances et les savoir-faire des maîtres Makishi ; et
- des mesures visant à sensibiliser le public par le biais du système éducatif officiel et à l’occasion d’une campagne nationale d’information.
Sauvegarde du Gulu Wamkulu, la grande danse du peuple Chewa11-2006/12-2009, Malawi - Mozambique - Zambie
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Performed by the Chewa people of Malawi, Mozambique and Zambia, the Gule Wamkulu is a dance that accompanies initiation ceremonies, weddings, funerals and the installation of chiefs. Male dancers wear full costumes and masks made of wood and straw, expressing a great variety of spiritual and secular characters.
This multinational project, coordinated by the Malawian National Commission for UNESCO, includes, among others, the following safeguarding activities:
- capacity building among master practitioners (training of trainers) and training workshops for young initiates through exchange programmes and the distribution of educational materials;
- awareness raising effort through inter-village, national and multinational festivals and joint radio and TV programmes;
- support to Malawian, Zambian and Mozambican staff for research, documentation and the creation of an inventory on Gule Wamkulu, collating resources of all three countries;
- encouragement of legal protection of intangible cultural heritage.
For monitoring and continuous exchange among three countries, a multinational safeguarding committee composed of tradition bearers, Chewa authorities, and the respective national implementation agencies in each country has been created.
Sauvegarde de la tradition du Chopi Timbila au Mozambique11-2006/12-2009, Mozambique
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Les communautés Chopi, dans le sud du Mozambique, sont connues pour leurs orchestres réunissant jusqu’à trente xylophones de tailles et de tonalités différentes. Chaque année, plusieurs nouveaux morceaux sont composés et interprétés lors de festivités ou d’autres événements sociaux, et accompagnent l’énergique danse Timbila.
Les objectifs du projet sont :
- d’améliorer la qualité et l’authenticité des instruments (Timbila) ;
- de développer la transmission aux jeunes générations ; d’assurer l’accès à la documentation scientifique concernant le Chopi Timbila ;
- de créer des ocasions de représentation et d’échanges entre praticiens du Timbila ;
- de renforcer les protections juridiques et de promouvoir les intérêts sociaux et économiques des porteurs de la tradition du Timbila.
Le projet devrait permettre de renforcer les mesures nationales de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ; de développer les capacités de sauvegarde au niveau local et national, en particulier parmi les Chopi ; de faire mieux comprendre l’importance de la protection de la diversité culturelle et la nécessité de faire face aux enjeux de la modernisation et de la mondialisation ; de faire également comprendre la nécessité de préserver le milieu naturel et ce en quoi sa dégradation risque de modifier la vie des communautés et leur façon d’exprimer leur culture.
Plan d’action pour la sauvegarde du Vimbuza, danse de guérison11-2006/12-2009, Malawi
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Très populaire chez les Tumbuka, le Vimbuza est pratiqué par des guérisseurs renommés au cours d’un rituel. Les patients entrent lentement en transe, tandis que le public entonne des chants pour invoquer les esprits secourables. Le Vimbuza offre un complément utile aux autres formes de traitement médical.
Le projet de sauvegarde vise à :
- encourager la transmission des savoir-faire et des connaissances aux jeunes générations, et
- sensibiliser à l’importance de sauvegarder le Vimbuza en tant que pratique sanitaire traditionnelle.
Le plan d’action concerne principalement :
- la protection juridique et la formation des guérisseurs Vimbuza en matière de droits de propriété intellectuelle ;
- l’établissement d’un inventaire basé sur des études de terrain en coopération étroite avec la communauté praticienne ;
- l’organisation de festivals de danse, d’ateliers thématiques et de débats à la radio et à la télévision ;
- l’élaboration de programmes éducatifs pour les jeunes visiteurs du musée régional de Mzuzu ; et
- la distribution de prospectus éducatifs en langue Chitumbuka.
Plan d’action pour la sauvegarde de l’Ahellil du Gourara12-2006/09-2009, Algérie
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The Ahellil is a series of collective chants performed at social gatherings and celebrations of the Berber-speaking population of the Gouara region. Starting with short well-known songs performed by the whole group, the performances build to a conclusion featuring the most accomplished singers.
The safeguarding action plan aims at/
- ensuring the viability of the Ahellil of Gourara through activities including the establishment of a “Committee for the Safeguarding of the Ahellil of Gourara” (CSAG) to implement the plan;
- encouraging transmission to younger generations by teaching Ahellil (initiation) in schools and colleges of Gourara;
- organizing training workshops on Ahellil music, poetry and choreography; identifying Ahellil bearers and conducting inventory-making and data collection?
- organizing an annual festival (with Jury and Awards) to promote the Ahellil; and
- creating a website and newsletter on Ahellil, supported by the production of audio and video materials.
Revitalisation de la fabrication de tissu d’écorce en Ouganda10-2006/08-2009, Ouganda
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L’arbre Mutaba fournit la matière première pour la délicate fabrication du tissu d’écorce. Confectionné pour la famille royale et les autres membres de la communauté Baganda, ce tissu emblématique de leurs traditions culturelles est porté à l’occasion des couronnements, des cérémonies de guérison, des funérailles et des rassemblements sociaux.
Les objectifs du projet de sauvegarde sont de :
- former des artisans, en particulier des jeunes, à la fabrication de tissu en écorce ;
- établir des pratiques durables d’utilisation du Mituba (l’arbre dont l’écorce est utilisée) ;
- populariser la fabrication et l’utilisation du tissu d’écorce ;
- mettre en place une protection juridique et des activités génératrices de revenus ; et
- promouvoir la reconnaissance et le respect de la valeur culturelle du tissu d’écorce.
Les activités de formation, qui devront faire l’objet d’une large publicité dans les médias et lors d’événements et de rassemblements publics, ont pour but de sensibiliser et de former les jeunes et les communautés en général à apprécier les valeurs culturelles associées aux techniques de culture et de propagation du Mituba. Un certain nombre de jeunes recevront une formation sur les techniques de fabrication du tissu.
Sauvegarde du PCI des Batammariba de Koutammarkou04-2007/06-2009, Togo
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Koutammarkou, a site in the North-East of Togo inscribed on the World Heritage List in 2004, shelters the Batammariba (“those who work the earth”) whose houses with turrets made of earth, the takyientas (“those who guard”), have become the symbol of Togo (see WHC data). This project aims at ensuring the safeguarding of the rich intangible cultural heritage of the Batammariba. That heritage, as well as the Litammari language is threatened by a number of factors. The project is a pilot for the integrated safeguarding of the intangible cultural heritage of a community living in a World Heritage site.
The project aims at
- ensuring the transmission of skills and knowledge linked to different aspects of the intangible cultural heritage of the Batammariba,
- reinforcing the language,
- promoting respectful tourism,
- facilitating access to information concerning the culture of the Batammariba and
- sensitizing the population at large to the importance of the living culture of the Batammariba.
Training on how to enact various practices and experiences will be organized through master-apprenticeship transmission. Manuals will be developed and materials for teaching the language of the Batammariba in primary schools will be produced. Local guides will be trained and a code of conduct and a map of sacred areas will be elaborated. Traditions and practices will be inventoried. An archive and a cultural centre will be created. Cultural weeks will be organized. At the end of the project, new methods of transmission will have been set up; teaching material on the Batammariba culture and the Litammari language will have been developed and will be used in primary schools; respectful tourism will have been encouraged; the cultural and linguistic diversity of Togo will have been reinforced. The integrated approach for protecting the tangible and safeguarding the intangible cultural heritage of one and the same community will have been tested.
Inventaire du patrimoine culturel immatériel et de ses portadores au Burundi06-2008/05-2009, Burundi
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La réalisation de cet inventaire s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée en 2003 par les États membres de l’UNESCO.
L’inventaire du patrimoine culturel immatériel au Burundi s’attachera à identifier les traditions et les expressions orales, la poésie, les arts du spectacle (agasimbo, ingoma, intore…), les pratiques sociales, les rituels et événements festifs (mariage, célébration des naissances jumelles…), les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers (la médication…), ainsi que les savoirs faire liés à l’artisanat traditionnel (forge, poterie, vannerie…). L’inventaire privilégiera les spécificités culturelles des régions du pays.
Ces éléments seront collectés par des enquêteurs qui seront identifiés sur base de leur formation/expérience/intérêt dans les domaines de l’anthropologie, de l’ethnomusicologie, de la chorégraphie, de la littérature et traditions orales, et de l’histoire rurale. L’inventaire se fera auprès des praticiens, des individus, des familles et, de manière générale au niveau des entités claniques.
À partir des éléments inventoriés, il s’agit de sensibiliser la population, en particulier au niveau scolaire et communautaire par l’organisation des activités de promotion. De même, des émissions radiotélévisées suivies de débats seront organisées à partir de l’inventaire. La promotion des éléments spécifiques relevant du patrimoine culturel immatériel sera assurée par le Club génies en herbe sous la supervision du Département Langues et Littératures Africaines. À l’issue de l’inventaire, les éléments du patrimoine culturel immatériel seront identifiés et des stratégies de leur sauvegarde identifiées.
Le projet sera réalisé par le Département Langues et Littératures Africaines de l’Université du Burundi sous la supervision du Bureau de l’UNESCO et du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture .
L’objectif principal de l’inventaire étant de contribuer à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Burundi, il s’agira :
- d’identifier les éléments du patrimoine culturel immatériel et
- de promouvoir par divers canaux le patrimoine ainsi identifié.
À l’issue du projet, le Burundi pourra ainsi disposer d’un inventaire du patrimoine culturel immatériel présenté par type de manifestations. L’inventaire contenant les éléments du patrimoine culturel immatériel sera distribué sous forme « d’un ouvrage général» et de livrets auprès des bénéficiaires préalablement identifiés.
Plan d’action de sauvegarde du yaaral et du degal11-2006/04-2009, Mali
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Organisées par la communauté peule, les festivités du Yaaral et du Degal marquent la traversée du fleuve Niger par les troupeaux de bétail. Deux fois par an, cette transhumance donne lieu à des expressions variées et très populaires, notamment des concours du troupeau le mieux décoré, des déclamations de poèmes ou de chants pastoraux.
Ce projet de sauvegarde a pour but d’améliorer la connaissance et la compréhension de certains éléments du patrimoine culturel immatériel au niveau local et national, et de sensibiliser la population et les autorités locales à l’importance de cet espace culturel.Il produira du matériel pédagogique pour les écoles du premier cycle, développera les capacités des enseignants, produira et diffusera du matériel promotionnel et un code de bonne conduite. Il comprendra des activités de documentation, de recherche et de travail de terrain, ainsi que des rencontres et expositions de sensibilisation et des émissions de radio.
Plan d’action pour la sauvegarde du Kankurang, rite d’initiation mandingue11-2006/04-2009, Gambie - Sénégal
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Esprit protecteur incarné par un homme costumé et masqué, le Kankurang est au coeur d’un système rituel comprenant chants, traditions et rites initiatiques pour les jeunes garçons. Il assure l’enseignement d’un ensemble complexe de savoir-faire et de pratiques constitutives de l’identité culturelle mandingue.
Ce projet de sauvegarde vise à protéger l’environnement naturel dans lequel est exécuté le rite du Kankurang, à créer des espaces de rencontre ou « musées de pratique » où les communautés pourront pratiquer et partager leurs connaissances, à soutenir l’inventoriage des pratiques associées au Kankurang afin de mieux les connaître et à sensibiliser l’opinion publique à son importance. Il sera par conséquent axé sur la mise en place de structures de gestion appropriées dans les deux pays, en créant deux centres pilotes dans les régions où le Kankurang est pratiqué, en recueillant des données et en produisant du matériel promotionnel. La protection du milieu naturel dans lequel le rite est pratiqué sera assurée par le classement des forêts sacrées, par des actions de formation sur la gestion des aires protégées et par la réintroduction des espèces végétales indispensables pour le rite.
Sauvegarde des jeux traditionnels des communautés Afar et Somali dans la Corne de l’Afrique12-2006/03-2009, Djibouti
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Les jeux de société traditionnels sont un passe-temps séculaire particulièrement prisé des sociétés nomades de la Corne de l’Afrique. Pourtant, sous le double effet de l’urbanisation et de la mondialisation, leur pratique et leur transmission se trouvent aujourd’hui menacées.
Ce projet de sauvegarde a pour but de revitaliser la transmission des connaissances et des savoir-faire liés aux jeux de table et de balles traditionnels dans la Corne de l’Afrique. Les règles des jeux, ainsi que leurs origines et leurs fonctions, seront étudiées et des mallettes et manuels sur ces jeux seront publiés et distribués. Le projet organisera des ateliers et des tournois afin de développer la transmission par les praticiens et la perpétuation de la pratique des jeux traditionnels par les jeunes. Des campagnes d’information et de sensibilisation du public seront également organisées dans les médias.
Sauvegarde de la Danse Mbende de Jerusarema11-2006/03-2009, Zimbabwe
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A popular dance style practised by the Zezuru Shona people living in eastern Zimbabwe, the Mbende Jerusarema is characterized by acrobatic and sensual movements by women and men, driven by a polyrhythmic drummer accompanied by men playing woodblock clappers and by women handclapping, yodelling and blowing whistles.
The safeguarding project aims at strengthening the transmission process by,
- organizing workshops for master practitioners and training teachers,
- providing opportunities for youth to learn the dance and be introduced to its history and meaning.
- conducting research and audiovisual documentation of the traditional dance forms and repertoire of movements, accompanied by interviews of practitioners;
- promoting dance among young people in and outside the Murewa and UMP communities, through soliciting the participation of youth dance groups at local schools in the Jukinya and the National Schools Festival for traditional dance.
The safeguarding activities will be decentralised and implemented by local organizations and the Mbende Jerusarema Safeguarding Committee composed of master practitioners, local dance associations, traditional authorities and education experts.
Sauvegarde des Chants de la Lune, musique traditionnelle swahili de Tanzanie (Unguja et Pemba) et des Comores04-2008/03-2009, Comores - République-Unie de Tanzanie
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Taarab music is a traditional form of Swahili cultural expression. Popularly known as Swahili wedding music, taarab musicians and music are an essential part of various multi-day festivities in Zanzibar. Complementary to the activities implemented by UNESCO Dar es Salaam in 2005-2007 in the village of Mahonda and Pemba island– rural areas of the islands of Zanzibar, the project aims at further safeguarding the taarab music in Zanzibar and the Comoros by strengthening the teaching of traditional music styles in remote areas.
The immediate objective is to create, through the expansion of the school of the Dhow Countries Music Academy (DCMA), an Zanzibarian NGO, and musical exchanges between Zanzibar and the Comoros, a permanent opportunity for local musicians to be instructed and to share their knowledge.
Through the project, it is expected that,
- the music activities and employment opportunities for local musicians in remote areas be strengthened;
- musical tradition be preserved, intergenerational dialogue furthered; and
- CD as recorded during the documentation of musical exchanges between musicians be produced.
Sauvegarde des arts du spectacle traditionnels de Somalie04-2008/03-2009, Kenya - Somalie
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Before the civil war Somalia enjoyed a vibrant cultural life, in which traditional performing arts played a major role. Aware of the role that cultural practices may play in fostering social cohesion and in reconciliation processes in future post-conflict Somalia, the project aims to
- identify traditional performing arts practices of Somali people with a view to safeguarding this heritage,
- highlight the role that cultural practices can play in reconciliation process for the post conflict Somalia, and
- contribute to the rehabilitation of Somali culture.
Core activities of the project include:
- the identification of traditional performing arts of Somali communities in the North Eastern Province in Kenya;
- the preparation of a draft inventory of those traditions; and
- the acquisition of extant audiovisual materials related to traditional performing arts of Somali people.
Préservation, revitalisation et promotion de la Place Jemaa el-Fna, Marrakech03-2004/12-2008, Maroc
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Construite XIe siècle, la place Jemaa el-Fna est devenue un symbole de Marrakech et bénéficie d’une protection depuis 1922, au titre de patrimoine artistique du Maroc. Elle offre une concentration unique de traditions, comme les récits des conteurs, la médecine traditionnelle ou diverses formes de divertissements ainsi que d’activités commerciales.
Le projet consiste en ateliers pédagogiques qui ont été organisés dans diverses écoles des alentours de Marrakech. Le travail préparatoire nécessaire à l’archivage et à la création de bases de données a débuté. Des livres et du matériel pédagogique sur cet espace culturel seront publiés et un site Web sera conçu.
Le projet vise à une sensibilisation au sein des écoles ainsi que des communautés, aux niveaux national et international. Il compte aussi faciliter la transmission des connaissances aux jeunes générations et réunir des informations sur les éléments du patrimoine culturel immatériel associés à cet espace culturel.
Plan d’action pour la sauvegarde et la promotion de la tradition orale Gelede10-2003/11-2008, Bénin - Nigéria - Togo
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Organisée en l’honneur de la mère primordiale, Iyà Nlà, la cérémonie Gèlèdé est dirigée par les femmes, témoignant de leur rôle central dans la société Yoruba. Après des semaines de préparatifs, les chanteurs et percussionnistes ouvrent la cérémonie nocturne, suivis par un orchestre et des danseurs masqués, parés de magnifiques costumes.
Le projet vise à sauvegarder la tradition Gelede dans des communautés disséminées au Bénin, au Nigéria et au Togo. À la suite des initiatives prises par le Gouvernement du Bénin, qui a construit la Maison internationale du Gelede, le projet comprend : des campagnes de sensibilisation ; des ateliers de formation s’adressant à des jeunes et des séminaires s’adressant à des maîtres praticiens, consacrés à la danse, à la chorégraphie, aux techniques de sculpture et à la fabrication de costumes ; des publications sur la tradition culturelle Gelede et un colloque international.
À ce jour, des campagnes de sensibilisation et d’information ont été menées dans diverses communautés au Bénin, au Nigéria et au Togo avec le soutien de programmes radiophoniques de promotion. Un partenariat entre l’Association Groupe Gèlèdè de Savè et l’Université d’Ifè au Nigéria a été établi et les premiers ateliers de formation pour maîtres et apprentis ont été organisés à Kétou et Kilibo (Bénin), suscitant un intérêt accru dans la communauté pour de nouveaux programmes de formation.
Plan d’action pour la sauvegarde et la revitalisation de la tradition orale des Pygmées Akkas de République centrafricaine12-2004/07-2008, République centrafricaine - Congo
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Les chants polyphoniques des pygmées Aka de Centrafrique
En savoir plus sur l’élément© Commission nationale Centrafricaine et Ministere de la jeunesse et des sports, arts et culture
Les chants polyphoniques des Pygmées Aka font partie intégrante des rituels et événements marquant leur vie, notamment la chasse. C’est également un moyen de communication et de réaffirmation des valeurs de la communauté. Les changements socio-économiques, l’exode rural et la déforestation entraînent la disparition progressive des traditions Aka.
Le projet a débuté par des travaux de recherche sur le terrain, essentiellement consacrés à la collecte de données documentaires et anthropologiques en République centrafricaine et au Congo. Une base de données sur la tradition orale des Pygmées Akkas a été constituée et pourra être consultée par les chercheurs nationaux et internationaux ainsi que par les communautés concernées. Un festival sous-régional de musique et de danse akkas sera organisé, de même que des séminaires de formation et des programmes destinés à la radio et à la télévision nationale.
Ce projet contribuera à sensibiliser la population des deux pays et à enrichir leur identité nationale, leur permettant ainsi d’avoir une meilleure connaissance du patrimoine immatériel des Pygmées Akkas et, à terme, d’encourager le dialogue culturel et l’intégration culturelle des Pygmées Akkas dans la sous-région de l’Afrique centrale.
Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Sosso-Bala07-2002/06-2008, Guinée
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Symbole sacré de liberté et d’identité pour la communauté mandingue, le Sosso-Bala est un xylophone, ou balafon, joué lors du Nouvel an musulman ou de cérémonies de funérailles. Les maîtres de la tradition, de rang élevé dans la société mandingue, forment les enfants dès l’âge de sept ans.
Le projet comprend l’étude et la recherche d’informations sur les méthodes traditionnelles de conservation et de transmission des expressions orales et de la musique traditionnelle liées au Sosso-Bala. Il implique aussi la formation des dépositaires de cette tradition musicale, en leur inculquant les techniques nécessaires pour faire des enregistrements audiovisuels. De plus, le projet assure la promotion du Sosso-Bala par le biais de publications, de photographies, de films et de disques compacts ainsi que par des représentations, expositions et festivals.
Un Comité directeur du projet composé de spécialistes et de représentants des ministères concernés a été créé et a pris l’initiative de sauvegarder cette musique traditionnelle. Des ateliers intensifs à l’intention des praticiens locaux sont prêts à être organisés.
Plan d’action pour la sauvegarde du savoir relatif au travail du bois des Zafimaniry12-2004/06-2008, Madagascar
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Le savoir-faire du travail du bois des Zafimaniry
En savoir plus sur l’élément© Direction du Patrimoine Culturel, Ministère de la Culture de Madagascar
La communauté Zafimaniry, forte d’environ 25 000 personnes, est dépositaire d’une culture originale de travail du bois. Quasiment toutes les surfaces en bois des villages, des ustensiles aux maisons, sont ornées de motifs élaborés. La richesse de ces motifs est l’expression des croyances et valeurs de la communauté.
Ce projet aidera à susciter au sein de la communauté des Zafimaniry une plus grande prise de conscience de la valeur de leurs traditions et à améliorer leurs conditions de vie par la création d’activités rémunératrices. Il vise aussi à favoriser la poursuite de la pratique du travail du bois par certaines mesures, dont la préservation de l’environnement naturel de la communauté.
Le savoir relatif au travail du bois des Zafimaniry fera l’objet de travaux de recherche et de documentation. Des structures seront mises en place aux échelons national, régional et local pour assurer la sauvegarde de ce savoir sur le long terme. Des ateliers centrés sur l’enseignement et la transmission des techniques traditionnelles seront organisés. Un programme de reboisement sera également mis en œuvre.