Le PSN 2018-2022 vise la réduction des nouvelles infections chez les adultes et les adolescent(e)s, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, la réduction de la mortalité liée au VIH, le soutien pour l’amélioration de la qualité de vie des PVVIH, la lutte contre toutes les formes de discrimination et la promotion des droits humains ainsi que le renforcement de la gouvernance pour une riposte durable et efficiente. Principes directeurs du PSN: 1. Les PVVIH et les populations les plus exposées au cœur de la riposte : Les interventions ciblées et les services de soins simplifiés centrés sur la personne, les familles et les communautés. 2. Le leadership au plus haut niveau à travers l’engagement du Président de la République, la déclaration politique du Premier Ministre de 2017 : Les 10 engagements pour mettre fin la riposte fixent la feuille de route qui mobilise les pays ainsi que les partenaires internationaux autour de l’accélération de la riposte. 3. L’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) qui intègrent la vision de la fin de l’épidémie du sida d’ici 2030. 4. Le respect du genre et des droits humains : La dimension genre et droits humains sont considérées fondamentales 5. L’approche multisectorielle et le partenariat avec les parties prenantes : Tous les partenaires nationaux seront impliqués dans la riposte nationale selon un paradigme qui permet à chacun de prendre sa part de responsabilité avec un devoir de redevabilité. 6. Les organisations communautaires sont parties prenantes de la riposte nationale : Elles apportent une contribution remarquable dans les différents domaines, prévention, prise en charge globale et droits humains. 7. Les PVVIH, les associations et réseaux des populations clés et des populations vulnérables sont associés à différents niveaux de la mise en œuvre du PSN 2018-2022, pour l’atteinte des résultats nationaux. 8. L’innovation, l’efficience, l’efficacité et la pérennité de la riposte : La gestion efficiente de la riposte au VIH se fonde sur la responsabilité partagée, la transparence et l’obligation de rendre compte autour de l’atteinte des résultats (impact, effet ou produit) de la part de tous les acteurs, communauté universitaire, professionnels de santé, responsables institutionnels et associatifs et partenaires internationaux et du secteur privé.