Le 5 décembre 2017, le Centre du patrimoine mondial a organisé au Siège de l’UNESCO, une réunion sur les études d’impact sur le patrimoine (EIP) et les études d’impact environnemental (EIE), avec l’appui du Ministère français de la Transition écologique et solidaire. Cette initiative donne suite à la Décision 39 COM7.11 sur les EIP et EIE adoptée par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 39e session (Bonn, 2015). Une session d’information avait également été organisée à l’occasion de la 20e session de l’Assemblée générale des États parties à la Convention du patrimoine mondial (Siège de l’UNESCO, 18-20 novembre 2015).

Les objectifs de cette journée d’étude sur les EIP et EIE étaient, d’une part d’établir un état des lieux des acteurs décisionnaires, des processus d’évaluation et de mise en œuvre, des besoins en méthodologie et d’autre part, d’identifier les lacunes.

Les représentants des organisations consultatives, ICCROM, ICOMOS, UICN, ainsi que des représentants des sections nationales ont participé à cette réunion, ainsi que des experts représentant des institutions d’Allemagne et de France, des membres de l'Universités de Wiesbaden et Zagreb et de l'Association des biens français du patrimoine mondial. Les discussions ont porté sur le partage des expériences sur les études d’impact ainsi que sur les défis pour concilier la conservation des valeurs universelles exceptionnelles du patrimoine mondial, et des patrimoines en général, avec les activités de développement.

Le principal constat a été la nécessité de passer d’une approche préventive à une approche prédictive en matière de gestion et de gouvernance, c’est-à-dire qui intègre les études d’impact très en amont dans les outils de planification.

Les conclusions de cette journée d’étude seront utilisées pour revoir et compléter les outils existants et élaborer une feuille de route et une stratégie de formation continue sur la question des études d’impacts.