Nicholas Jeffreys, Sous-Directeur général pour l’administration et le management
Dans le cadre de ses fonctions de Sous-Directeur général pour l’administration et le management, Nicholas Jeffreys nous décrit sa vision d’un personnel de l’UNESCO plus mobile et plus agile.
Unis dans l’action
Ma conception de la fonction du management et de l’administration au sein de l’UNESCO repose sur l’idée que tous les membres du personnel du Secteur de l’administration et du management doivent travailler ensemble et communiquer efficacement les uns avec les autres, tout en restant « centrés sur le client » dans toutes nos activités de soutien à l’Organisation. La mobilité fonctionnelle et géographique contribuera à nous amener à ce résultat, car mieux comprendre les fonctions des uns et des autres nous permettra de collaborer plus efficacement à la résolution des problèmes. J’ai le sentiment que la mobilité fonctionnelle et géographique revêt une importance particulière dans le cadre des fonctions d’administration et de management – des fonctions qui pour la majorité se prêtent aisément à la mobilité.
Concernant les secteurs de programme, je pense que la mobilité aidera considérablement l’Organisation à être unie dans l’action. Le risque, pour l’UNESCO, est de fonctionner de manière cloisonnée, chaque service entrant en concurrence avec les autres pour obtenir davantage de ressources et de visibilité. Plus le personnel pourra passer d’un service à l’autre, plus nous serons en mesure de promouvoir l’image d’une Organisation unie, poursuivant des objectifs communs.
La mobilité, un outil essentiel à la transformation de l’UNESCO
Je crois que le Programme de mobilité peut contribuer à favoriser d’autres aspects de la transformation stratégique, par laquelle nous cherchons à rendre l’Organisation plus efficiente, mieux ciblée au niveau des pays et davantage axée sur les résultats.
Par conséquent, la mobilité d’un plus grand nombre de personnes au sein de l’Organisation et le fait de voir les choses sous un autre angle favoriseront toutes les dimensions de la transformation.
J’aimerais rappeler que la mobilité fonctionnelle est tout aussi importante. Nous ne souhaitons pas fixer notre attention uniquement sur la mobilité du cadre organique. La mobilité concerne toutes les catégories de personnel. Lorsqu’un membre du personnel change de fonctions, c’est souvent pour un service différent, si bien que cette mutation implique les mêmes défis à relever, comme l’apprentissage de choses nouvelles. Il faut poser des questions sur la façon de procéder, acquérir de nouvelles compétences professionnelles. Il existe de nombreux avantages communs entre la mobilité fonctionnelle et la mobilité géographique.
Un mot pour conclure ?
Le processus de mobilité aidera à renforcer la famille de l’UNESCO dans son ensemble. Je suis certain qu’il améliorera la communication entre les services, ce qui favorisera en retour la réforme du dispositif hors Siège.