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Expressions culturelles et abolition de l’esclavage

Le Tango En savoir plus sur l’élément
© 2008, by Ministerio de Cultura Ciudad de Buenos Aires

Le Tango (2009)

La tradition argentine et uruguayenne du Tango, aujourd’hui renommé dans le monde entier, est née dans les milieux populaires des villes de Buenos Aires et de Montevideo, dans le bassin du Rio de la Plata. Dans cette région où se mêlent des immigrants européens, des descendants d’esclaves africains et des autochtones, les criollos, a émergé un mélange hétéroclite de coutumes, de croyances et de rituels qui s’est mué en une identité culturelle caractéristique. Parmi les formes d’expression les plus connues de cette identité, la musique, la danse et la poésie du Tango sont à la fois le reflet et le vecteur de la diversité et du dialogue culturel. Lire…




La langue, la danse et la musique des Garifuna En savoir plus sur l’élément
©  National Garifuna Council

La langue, la danse et la musique des Garifuna (2008)

Les Garifuna sont issus de métissages entre des groupes originaires d’Afrique et des Caraïbes dont ils ont intégré des éléments culturels. Ils se sont établis au dix-huitième siècle le long de la côte atlantique de l’Amérique centrale après avoir été obligés de fuir Saint-Vincent. Aujourd’hui, ils vivent principalement au Honduras, au Guatemala, au Nicaragua et au Belize. La langue garifuna, qui appartient au groupe de langues arawak, a survécu à des siècles de discrimination et de domination linguistique. Lire…




La Samba de Roda de Recôncavo de Bahia En savoir plus sur l’élément
© Luiz Santoz/UNESCO

La Samba de Roda de Recôncavo de Bahia (2008)

La Samba de Roda est une manifestation festive populaire mêlant musique, danse et poésie. Apparue au dix-septième siècle dans l’État de Bahia, plus précisément aux environs de Recôncavo, elle procède des danses et traditions culturelles des esclaves africains de la région. Elle a également intégré des éléments de la culture lusitanienne, notamment la langue, la poésie et certains instruments de musique. Initialement composante majeure de la culture populaire régionale des Brésiliens d’origine africaine, la Samba de Roda a été apportée par les migrants à Rio de Janeiro où elle a influencé la samba urbaine, devenue au vingtième siècle le principal marqueur de l’identité nationale brésilienne. Lire…




Le frevo, arts du spectacle du Carnaval de Recife En savoir plus sur l’élément
© Acervo PCR, 2006

Le frevo, arts du spectacle du Carnaval de Recife (2012)

Le Frevo est une expression artistique brésilienne constituée de musique et de danse, surtout pratiquée pendant le Carnaval de Recife. Son rythme vif, frénétique et vigoureux s’inspire de la fusion de genres musicaux tels que la marche, le tango brésilien, le quadrille, la polka et des morceaux du répertoire classique, joués par des formations de musique militaire et des fanfares. La musique est essentiellement urbaine et, comme la danse qui l’accompagne, le « passo », elle est entraînante et subversive. La danse doit son origine au talent et à l’agilité des lutteurs de capoeira qui improvisent des sauts, au son électrifié des orchestres et fanfares métal. Lire…





© Claudia Lorena Cruz

La musique Marimba et les chants traditionnels de la région sud du Pacifique colombien (2010)

La musique Marimba et les chants traditionnels de la région sud du Pacifique colombien font partie du patrimoine des groupes afro-colombiens des départements de Valle del Cauca, Cauca et Nariño. Le chant des femmes et des hommes (cantadoras et chureadores) se mêle au son des instruments acoustiques fabriqués à la main avec les matériaux locaux : le bois de palmier pour les Marimbas, le bois et le cuir pour les tambours graves et joués à la main, et le bambou et les graines pour les hochets. Cette musique se joue principalement au cours de quatre rituels : Arrullo, Currulao, Chigualo et Alabao. Lire…




La tradition du théâtre dansé Cocolo (2008)

La tradition du théâtre dansé Cocolo s’est développée parmi les descendants d’esclaves des Caraïbes britanniques venus en République dominicaine au milieu du dix-neuvième siècle pour travailler dans les plantations de canne à sucre. Cette communauté, linguistiquement et culturellement distincte, a fondé ses propres églises, écoles, sociétés de bienfaisance et services d’entraide. L’une de leurs expressions les plus spécifiques sont les représentations annuelles de théâtre dansé. Le terme « Cocolo », qui désigne les ouvriers immigrés travaillant dans les plantations britanniques, avait à l’origine une connotation péjorative. Il est aujourd’hui utilisé avec fierté. Lire…





La fraternit&eacute;, aujourd&rsquo;hui ouverte &agrave; tous sans distinction de sexe ni d&rsquo;origine, a &eacute;t&eacute; fond&eacute;e au XVIe si&egrave;cle par des esclaves africains et des m&eacute;tis. Elle est connue pour ses musiciens qui jouent &agrave; la main des tambours appel&eacute;s Congos, &eacute;l&eacute;ment essentiel de la f&ecirc;te du Saint-Esprit, c&eacute;l&eacute;br&eacute;e &agrave; la Pentec&ocirc;te.
La fraternité, aujourd’hui ouverte à tous sans distinction de sexe ni d’origine, a été fondée au XVIe siècle par des esclaves africains et des métis. Elle est connue pour ses musiciens qui jouent à la main des tambours appelés Congos, élément essentiel de la fête du Saint-Esprit, célébrée à la Pentecôte. En savoir plus sur l’élément
© Museo de Hombre Dominicano

L’espace culturel de la Fraternité du Saint-Esprit des Congos de Villa Mella (2008)

La Fraternité du Saint-Esprit des congos de Villa Mella se distingue dans le domaine de la musique, de la danse et des festivités populaires. Les musiciens de la Fraternité jouent d’instruments appelés Congos. Ces Congos, dont l’origine est attribuée au Saint-Esprit, sont des tambours frappés à la main. La Fraternité, aujourd’hui ouverte à tous sans distinction de sexe ou d’origine, a été fondée au seizième siècle par les esclaves africains et les métis. Pour des raisons historiques, elle est un élément majeur de l’identité culturelle de ses membres et de l’ensemble de la région. Pour la fête du Saint-Esprit, célébrée à la Pentecôte, la Fraternité se livre à un rituel comportant prières, danses et chants accompagnés par les Congos, ainsi qu’une procession pendant laquelle est transportée la colombe représentant le Saint-Esprit

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L’espace culturel de Palenque de San Basilio En savoir plus sur l’élément
© Ministry of Culture of republic of Colombia

L’espace culturel de Palenque de San Basilio (2008)

Le village de Palenque de San Basilio, qui compte près de 3 500 habitants, est situé dans les contreforts des Montes de María, au sud-est de Cartagena, la capitale régionale. Palenque de San Basilio est l’un des villages fortifiés appelés palenques fondés au dix-septième siècle par des esclaves fugitifs cherchant refuge. Des nombreux palenques qui existaient jadis, seul San Basilio a survécu jusqu’à nos jours, devenant un espace culturel unique. Lire…




Le carnaval de Barranquilla En savoir plus sur l’élément
© Ministry of Culture of republic of Colombia

Le carnaval de Barranquilla (2008)

Chaque année pendant les quatre jours qui précèdent le carême, le carnaval de Barranquilla offre un répertoire de danses et d’expressions musicales issues des différentes cultures colombiennes. Du fait de sa situation géographique sur la côte caraïbe et de son essor économique pendant la période coloniale, la ville de Barranquilla est devenue l’un des premiers centres de commerce du pays et un lieu de convergence des peuples et cultures amérindiens, européens et africains. Lire…




The carnival groups (“comparsas”) in the districts’ parades have a new theme each year, enriched with colourful costumes (cachés) En savoir plus sur l’élément
© León Dario Peláez, 2005

Le festival de Saint François d’Assise, Quibdó (2012)

Tous les ans, du 3 septembre au 5 octobre, les douze quartiers franciscains de Quibdó, Colombie, organisent la Fiesta de San Pacho, célébration de l’identité afro-descendante de la communauté Chocó, intégrée dans la religion ancrée dans la culture populaire. Elle commence avec la « Messe inaugurale » catholique en la cathédrale, mêlée aux danses traditionnelles et à la chirimía de l’ensemble musical San Francis of Assisi Band. Lire…




Import&eacute;e par des esclaves ha&iuml;tiens dans la province cubaine d&rsquo;Oriente au XVIIIe si&egrave;cle, la Tumba Francesa m&ecirc;le traditions d&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest, danses fran&ccedil;aises et influences espagnoles. La Tumba Francesa, litt&eacute;ralement &laquo; tambour fran&ccedil;ais &raquo;, doit son nom au jeu de tambour qui accompagne les danses et les chants.
Importée par des esclaves haïtiens dans la province cubaine d’Oriente au XVIIIe siècle, la Tumba Francesa mêle traditions d’Afrique de l’Ouest, danses françaises et influences espagnoles. La Tumba Francesa, littéralement « tambour français », doit son nom au jeu de tambour qui accompagne les danses et les chants. En savoir plus sur l’élément
© UNESCO/Montserrat Martell Domingo

La Tumba Francesa (2008)

Le style de danse, chant et jeu de tambour appelé Tumba Francesa (littéralement «  tambour français ») a été importé à Cuba par les esclaves haïtiens transférés dans la partie orientale de l’île, à la suite des troubles qui ont agité Haïti dans les années 1790. Il incarne l’un des liens les plus anciens et les plus visibles avec le patrimoine afro-haïtien de la province cubaine d’Oriente. Il est le fruit de la fusion, au XVIIIE siècle, de la musique du Dahomey (Afrique de l’Ouest) et de danses françaises traditionnelles. Après l’abolition de l’esclavage à Cuba, en 1886, et la migration urbaine des affranchis à la recherche de travail, des sociétés de Tumba Francesa ont vu le jour dans plusieurs villes. Lire…





Le Maloya En savoir plus sur l’élément
© 2001, by Savignan RP

Le Maloya (2009)

Le Maloya est à la fois une forme de musique, un chant et une danse propres à l’île de la Réunion. Métissé dès l’origine, le Maloya a été créé par les esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières, avant de s’étendre à toute la population de l’île. Jadis dialogue entre un soliste et un chœur accompagné de percussions, le Maloya prend aujourd’hui des formes de plus en plus variées, au niveau des textes comme des instruments (introduction de djembés, synthétiseurs, batterie…). Chanté et dansé sur scène par des artistes professionnels ou semi-professionnels, il se métisse avec le rock, le reggae ou le jazz, et inspire la poésie et le slam. Lire…




Les traditions des Marrons de Moore Town En savoir plus sur l’élément
© The Institut of Jamaïca

Les traditions des Marrons de Moore Town (2008)

Située dans les montagnes de l’est de la Jamaïque, la ville de Moore Town est le lieu de résidence des descendants de communautés indépendantes d’anciens esclaves fugitifs, les Marrons. Les ancêtres africains des Marrons de Moore Town ont été arrachés à leur terre natale et emmenés dans les Caraïbes par des marchands d’esclaves espagnols aux seizième et dix-septième siècles. Le terme Marron, qui vient de l’espagnol cimarrón (sauvage), désigne les esclaves qui se sont enfuis des plantations au début des années 1600 et ont fondé leurs propres communautés dans les montagnes Bleues et les monts Johncrow. Lire…





Le Candombe et son espace socioculturel : une pratique communautaire En savoir plus sur l’élément
© 2008, by Goldman

Le Candombe et son espace socioculturel : une pratique communautaire (2009)

Les dimanches et jours fériés, les llamadas de tambores de candombe ou appels de tambour du candombe retentissent dans les districts de Sur, Palerme et Cordón, au sud de Montevideo, en Uruguay, où réside une population d’origine africaine. Marquant le début des festivités, des feux communaux sont allumés autour desquels tous se rassemblent pour accorder leurs tambours et discuter entre eux avant le défilé. En tête du cortège figurent les membres les plus prestigieux de familles reconnues par la communauté pour leur virtuosité dans la pratique du tambour depuis plusieurs générations ; ils sont suivis par d’autres joueurs de tambour, disposés en rangs, tandis que, sur les côtés, d’autres participants, des danseurs amateurs et des spectateurs accompagnent la parade ou l’admirent depuis leurs balcons.

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