05.08.2016

Sommet anti-corruption de 2016

Le 12 mai 2016, le Royaume-Uni a accueilli le premier sommet international contre la corruption, qui a réuni des responsables politiques et des représentants du monde de l’entreprise et de la société civile dans le but de réfléchir à des stratégies de lutte contre la corruption à tous les niveaux, depuis la mise au jour de cas de corruption jusqu’à l’élimination de la culture de la corruption en passant par les mesures contre les coupables et l’aide aux victimes.
« Ce n’est pas une bataille que nous gagnerons en un jour. Il faudra du temps, du courage et de la détermination pour mettre en place les réformes nécessaires », a souligné le Premier ministre David Cameron avant le sommet. « Trop longtemps, cette question a été taboue, empêchant de s’y attaquer de front. Avec ce sommet, les choses vont changer. Ensemble, nous donnerons à la lutte contre la corruption la place qu’elle mérite, tout en haut des priorités de la communauté internationale. »
Parmi la quarantaine de pays représentés, tous ne connaissent pas le même niveau de corruption, plus ou moins ancrée dans les pratiques. Étaient également présents des pays membres du G20, dont la Russie, et des organisations internationales intéressées.
Les discussions ont donné lieu à la première Déclaration mondiale contre la corruptionLes Nations Unies ont détaillé leurs engagement pour la lutte contre la corruption, notant entre autres le rôle de l’UNESCO pour « appuyer les efforts visant à garantir l’intégrité des services » dans le secteur de l’éducation. Cet engagement implique notamment de renforcer le suivi des dépenses publiques, afin de garantir une répartition adaptée des fonds entre les destinataires visés (établissements scolaires ou universités).
À travers des travaux de recherche et en faisant appel aux technologies modernes pour promouvoir et contrôler l’intégrité des institutions, l’UNESCO aidera, en collaboration avec d’autres organes des Nations Unies, les gouvernements nationaux, les citoyens, les collectivités locales, les organisations de la société civile et les médias à prévenir et à combattre la corruption.
Parmi les sujets importants à l’ordre du jour des initiatives anti-corruption, le secret des entreprises, la transparence des gouvernements, l’application des législations internationales contre la corruption et le renforcement des institutions internationales.