Les différentes évaluations réalisées au niveau international et national (PASEC, EGRA, ASER, etc.) ont mis en exergue les faibles résultats des élèves du primaire dans la maitrise de la lecture au Burkina Faso, Niger et Sénégal. Ces trois pays aux réalités éducatives et sociales très proches, ont fait part de la nécessité d’intensifier leurs efforts, conscients que le fait d’acquérir les compétences de base en lecture dans les premières années du primaire a un impact déterminant sur le reste des apprentissages.
Quel serait un bon curriculum et les éléments essentiels à tenir en compte pour un enseignement/apprentissage de qualité en lecture ? Qu’implique l’enseignement de la lecture à des élèves dont la langue maternelle n’est pas la même que la langue d’instruction et dont les bases préalables à la lecture n’existent pas puisque l’accès à l’école préélémentaire est souvent limité? A travers ce projet, le BIE entend faire des recommandations sur les méthodes et éléments à privilégier pour un enseignement/apprentissage efficace de la lecture et soutenir les pays dans leurs efforts en cours pour l’amélioration des curricula (révision ou production de nouveaux documents curriculaires, révision de la formation des enseignants, etc.).
Ainsi, ce projet de trois ans entend mener différentes actions complémentaires pour l’amélioration de la lecture. Il vise notamment :
Dans le cadre de ce projet, le BIE travaille en étroite collaboration avec les équipes nationales des Ministères d’éducation du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal, mais également avec d’autres partenaires tels que l’AFD ou l’OIF et plusieurs universités telles que l’Université de Genève (Suisse), Université de Sydney (Australie), Université de Koudougou (Burkina Faso), Université Cheikh Anta Diop (Sénégal) et Université Abdou Moumouni (Niger).