La Directrice générale de l’UNESCO, Mme Azoulay, a condamné vivement l’assassinat de 13 employés de l’Institut congolais pour la conservation de la nature et de quatre civils perpétré le 24 avril aux environs du Parc national des Virunga, bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en République démocratique du Congo.

« Dans un contexte mondial déjà fragilisé par une crise sanitaire liée au COVID-19, le personnel du Parc national des Virunga paie malheureusement encore un lourd tribut pour la protection et la conservation de notre patrimoine commun - a déclaré Mme Azoulay. Je rends un vibrant hommage aux victimes et j’adresse toute notre compassion et notre soutien aux familles et à leurs collègues. L’UNESCO continuera à appuyer les efforts de la République démocratique du Congo pour renforcer les capacités du personnel chargé de la protection de ses sites naturels ».

Les attaques armées contre le personnel de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), en service dans les parcs se sont amplifiées ces dernières années. Ce personnel a pourtant continué à assurer sa mission, en protégeant les populations locales et en sécurisant ces espaces dédiés à la conservation d’une biodiversité exceptionnelle.

Le Parc national des Virunga est le plus ancien parc national d’Afrique, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1979 en raison de son exceptionnelle biodiversité, notamment des espèces endémiques et rares, tel que le gorille de montagne.